Les valeurs de la CGT, à l’opposé du FN

Conformément à ses principes fondateurs, le syndicalisme CGT doit être en prise avec le réel pour être à la hauteur de sa mission de défense des intérêts professionnels, matériels et moraux, sociaux et économiques, individuels et collectifs de tous les salariés, avec eux, sans exclusive, en tous temps et en tout lieu, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses.

Il est évident aujourd’hui que l’extrême droite, et en particulier le Front National, préempte un terrain jadis occupé par la gauche anticapitaliste et le syndicalisme de lutte revendicative ayant pour objectif de transformer la société.

Ses idées prospèrent sur les ruines des partis de transformation de la société et constituent, pour nombre de travailleurs sincères, ni racistes ni fascistes, un mirage censé répondre à leurs besoins.

L’entrisme idéologique sur des thématiques sociales fondées non plus sur la lutte de classes du travail contre le capital mais sur le conflit entre le mondialisme et le nationalisme trouve un écho dans la mobilisation.

Dans le département, le Front National n’hésite pas à investir certaines organisations syndicales ou mouvements sociaux pour mieux séduire les salariés.

Pour la CGT, il est impératif de dénoncer cette mystification parce que le Front National n’est pas l’ami des salariés mais de ceux qui les exploitent.

En effet, le capitalisme ne pose aucun problème au Front National dans la mesure où il reste hexagonal alors que le capitalisme c’est l’exploitation d’une classe majoritaire (les travailleurs) par une classe minoritaire (le capital, les propriétaires lucratifs des moyens de production) qui détient le pouvoir de décider sans contrainte de ce que vaut une salariée, un salarié, un chômeur, un retraité, un étudiant, un élève…

Pour la CGT, l’opposition au Front National ne saurait se réduire à la lutte contre le racisme ou le fascisme, mais à combattre l’arbitraire patronal dans les entreprises, les services et dans un cadre interprofessionnel pour la satisfaction de nos revendications et la transformation de la société.

Pour ces raisons, la CGT comme le mouvement social sont à la croisée des chemins, la lutte de classe que mènent MACRON, le patronat et sa roue de secours le Front National impose à la CGT d’agir dans l’intérêt des salariés et des populations pour les mobiliser contre les reculs sociaux et pour la satisfaction des besoins sociaux.

 

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