Toutes et tous mobilisé·es le 11 septembre

Pour l’accès et la gratuité de soins de qualité pour toutes et tous.

Depuis plusieurs décennies, les gouvernements ont imposés des cures d’austérité au financement de notre système de protection sanitaire et sociale.
Ainsi, les réductions drastiques de financements publics de notre système de santé et de sécurité sociale, en réponse aux directives de l’Union Européenne, se traduisent par une dégradation gravissime à l’accès aux soins pour les populations et des conditions de travail pour les professionnels de santé, particulièrement dégradées.

Pour la population

  • La pénurie organisée de médecins généralistes, spécialistes, et dans les hôpitaux, se traduit par les pires difficultés pour se soigner, des délais incroyables pour obtenir un rendez-vous.
  • Le manque de structures d’accueil adaptées pour les personnes âgées, les enfants et les adultes handicapés, etc., entraine les pires difficultés pour eux et leur famille et même une incapacité à trouver une solution de prise en charge.
  • Le déremboursement des médicaments, les dépassements d’honoraires, la non prise en charge de nombreux actes, le coût exorbitant des complémentaires santé, conduisent à un renoncement de plus en plus important à se soigner, notamment parmi la population la plus démunie.

Pour les personnels

  • Ce sont des services des urgences, des hôpitaux étranglés, la poursuite des fermetures de lits et/ou de service, comme à l’hôpital de Blois, ou après la maternité, c’est le « gel » de 24 lits en soin de suite et réadaptation qui vient d’être annoncé par la direction, en raison d’un manque de médecin.
  • Ce sont les personnels en sous-effectifs permanents, épuisés, qui enchaînent des journées à rallonge, avec du temps qu’ils ne peuvent jamais récupérer, faute d’effectif.
  • Ce sont des établissements de l’Action Sociale au bord du gouffre avec des salariés, également épuisés et de plus en plus précaires.

Alors que Macron et son gouvernement, dont la ministre de la santé, entendent poursuivre la casse de notre système de santé et notre sécurité sociale, il y a urgence à imposer d’autres choix, par la mobilisation des personnels, des usagers et des assurés sociaux.

La CGT refuse :

  • la maltraitance des personnes âgées et des personnels dans les EHPAD sans moyen, avec des salariés épuisés et culpabilisés,
  • que les patients meurent faute de prise en charge et de soins dans des délais rapides,
  • que le coût de la protection sociale repose de plus en plus sur les salariés et retraités, il faut supprimer la CSG, exiger le paiement des dettes patronales et de l’État,
  • que la qualité des soins, les délais de consultation dépendent des moyens financiers des patients.

Plus que jamais, les moyens financiers existent pour répondre aux besoins de santé de la population. C’est un choix politique, un choix de société.
Ou on place l’humain au cœur des préoccupations de notre société, ou c’est la loi des profits, de la rentabilité financière pour quelques-uns, au détriment de l’intérêt général qui guide les choix et orientations.

A l’occasion de la venue de Mme BUZYN, ministre de la Santé et des Solidarités, l’Union Départementale CGT de Loir & Cher et l’Union Syndicale Départementale CGT de la Santé et de l’Action Sociale de Loir & Cher, appellent tous les personnels, les usagers et assurés sociaux à participer au rassemblement

le Mardi 11 septembre 2018 – à 13H00 devant l’Hôpital de Blois,

pour l’interpeller et exiger le développement du système de santé publique en lui donnant les moyens financiers par une hausse des cotisations sociales dans le cadre d’une hausse généralisée des salaires.

Développer le système de sante publique en lui donnant les moyens financiers par une hausse des cotisations sociales dans le cadre d’une hausse généralisée des salaires :

  • pour les hôpitaux, aujourd’hui, asphyxiés par les restrictions,
  • pour une médecine de proximité en développant les centres de santé avec des médecins salariés,
  • avec l’augmentation du nombre d’étudiants en médecine et l’ouverture d’un second établissement hospitalier Universitaire à Orléans,
  • pour remettre en place la formation de médecins du travail en région Centre,
  • pour un plan massif de recrutement dans les hôpitaux, les maisons de retraites et les établissements médicaux sociaux pour enfants et adultes handicapés,
  • pour en finir avec les dépassements d’honoraires qui entrainent le renoncement aux soins,
  • pour développer les centres de diagnostic et d’imagerie afin de réduire les délais d’attente,
  • pour la réouverture des établissements et services fermés.

Par l’action massive et résolue des personnels et des assurés, nous pouvons gagner d’autres choix.

Tract pour le 11 septembre 2018

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