8 mars : déferlante pour l’égalité !

Il y a 50 ans, la loi imposait un salaire égal pour un travail de valeur égale. Mais les femmes subissent toujours plus la précarité, les bas salaires et les temps partiels imposés qui pèsent sur l’ensemble des travailleur·ses. Pourtant la loi impose de comparer des métiers différents mais de valeur égale, pour garantir une égale rémunération, avec 4 critères : le diplôme, l’expérience acquise, les responsabilités et la charge physique et nerveuse. Mais la plupart des employeur·ses ne respecte toujours pas la loi et continue de discriminer les femmes. L’index « égalité salariale » n’est qu’une parodie : 99,9 % des entreprises obtiennent une bonne note, qui les exonère de sanctions alors que les femmes gagnent en moyenne plus d’un ¼ de salaire de moins que les hommes. Totalement opaque, il contient des biais qui invisibilisent les inégalités : syndicats et Inspection du travail sont dans l’incapacité de vérifier les calculs de l’employeur·se.

Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes sont toujours de 28,7 %, 40 % pour les pensions et retraites. Le gouvernement, comme les précédents, renforce ces inégalités par les lois qui ont détruit le Code du travail et le statut de la Fonction publique, généralise la précarité et multiplie la rémunération au mérite.

A l’occasion des rassemblements du 8 mars dans le département, la CGT a rappelé ses revendications, notamment :

  • † obligation d’emplois stables et à temps plein,
  • sur-cotisation patronale retraite sur les emplois à temps partiel, majoration de toutes les heures complémentaires et rémunération des temps de trajet entre deux employeur·ses,
  • SMIC à 2000 € brut et interdiction des salaires inférieurs dans les CCN,
  • pas de retraite en dessous du SMIC,

Et comme l’égalité femme-homme passe aussi par la lutte contre les violences sexistes et sexuelles :

  • mise en place de sanctions pour les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention et l’obligation de négocier sur le sujet,
  • des droits pour protéger les victimes de violences conjugales ,
  • obligation de formation des RH, managers, IRP et de sensibilisation de tou·tes les salarié·es.

 

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