Communiqué FNDOS/UD – 60 jours de grève : le mépris pour seule réponse !

Les salariées de l’ADMR 41, 1eres de corvée encensées par Macron comme tant d’autres durant le 1er confinement, sont en grève depuis le 21 décembre pour exiger des augmentations de salaires, de meilleurs remboursements de frais kilométriques, des conditions de travail correctes.

Hier, lors d’une nouvelle journée de manifestation, en présence de la Fédération Nationale des Personnels des Organismes Sociaux de la CGT, les grévistes et la CGT ont demandé pour la 3e fois une audience à Nicolas Perruchot. En effet, comme principal financeur de cette association à but non lucratif, il est de la responsabilité du président du Conseil départemental de tout mettre en œuvre pour sortir par le haut de cette crise. Mais pour la 3e fois, malgré l’appui des services de la préfecture, Nicolas Perruchot a fait connaitre une fin de non-recevoir : un progrès puisque jusqu’à présent, sa seule réponse était le silence ! Avec pour seule explication le fait que le Conseil départemental avait déjà reçu les organisations syndicales. Mais de qui parle-t-on ? La CGT n’a jamais été reçue par N. Perruchot. Est-ce à dire que ce dernier à préférer parler avec une autre organisation syndicale, qui ne porte pas la parole des grévistes et qui accepte que le code du travail et la convention collective ne soient pas appliqués au sein de l’ADMR ?

Aujourd’hui, la CGT dénonce cette position dogmatique de Nicolas Perruchot qui refuse de parler avec la CGT, laissant, de fait, pourrir la situation quand il lui serait facile d’intervenir. En 1er lieu pour faire en sorte que toutes les sommes allouées à l’ADMR 41 par le Conseil départemental dans le cadre de l’application basique de la convention collective soient reversées dans leur intégralité comme cela devrait l’être aux salariées. En 2e lieu, pour débloquer des fonds en urgence pour satisfaire à certaines revendications des grévistes. Et pour finir, pour exiger que la direction de l’ADMR 41 débloque des fonds sur les excédents dégagés chaque année, une association à but non lucratif n’ayant pas à thésauriser et à faire des bas de laine, pour faire que les aides à domiciles vivent de leur travail et ne survivent pas.

Le mépris, ça suffit ! M. Perruchot, acceptez de recevoir les grévistes et leur organisation syndicale ! 

Blois le 19/02/2021

 

Démenti UD CGT 41 article ADMR de la Nouvelle République

Notre courrier fait suite à l’article paru ce jour sous le titre « Loir et Cher : la tension monte d’un cran entre l’ADMR et la CGT ».

L’Union Départementale CGT tient à apporter quelques précisions sur les évènements qui se sont produits lors du dernier Conseil d’Administration qui devait être, rappelons-le, une réunion de sortie de grève.

En premier lieu, il n’y a eu aucune violence physique ni aucune injure envers les membres du CA à l’occasion de l’envahissement de la salle lors de la réunion. Cette action s’est faite après 2h30 de discussions, alors qu’une nouvelle fois, M. Hausknost refusait de donner suite à aucune des revendications des salariées de l’ADMR en grève, y compris dans la simple application de la Convention Collective Nationale.

Les camarades qui sont intervenus sont celles et ceux, qui en plus des grévistes, soutiennent la lutte depuis le 21 décembre car le rôle de la CGT est de travailler toutes les questions de manière interprofessionnelle et non-corporatiste. Il n’y a rien d’illégal ni d’incongru à exiger d’une association à but non lucratif qu’elle justifie des subventions qu’elle reçoit des collectivités et des pouvoirs publics.

Par ailleurs, si la police a été appelée, elle n’est en aucun cas intervenue pour mettre fin à l’action ni pour expulser les camarades de la CGT ou les grévistes. L’ensemble des membres du CA est sorti sans encombre de la salle et les manifestant·es en ont fait de même de leur propre initiative.

Pour finir, contrairement à ce que soutient M. Hausknost, la CGT a effectivement un engagement de l’Union Nationale ADMR qu’un CA extraordinaire aurait lieu sous 8 jours pour examiner les revendications des grévistes et pour apporter des propositions sur chacune d’entre elles.

Blois le 5 février 2021

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