Pour la compétitivité des Etats en Europe, la commission européenne exige une réduction de la dette publique qui se concrétise par des économies drastiques sur les budgets des services publics, aussi bien sur les moyens en personnels qu’en matériels. Il en est de même pour toutes les subventions aux secteurs associatifs qui effectuent des missions de services publics, notamment dans le sanitaire et social.
Ainsi, l’Agence Régionale de Santé (ARS) du Centre et l’Etat se sont désengagés sur divers programmes comme la prévention du sida et les maladies sexuellement transmissibles, l’accueil de jour des femmes victimes de violences au sein du couple, l’information et le conseil familial et conjugal, soit un manque de 50 000 € de subventions pour le Planning Familial de Loir & Cher.
Plusieurs manifestations publiques devant la Préfecture, délégations auprès des élus locaux, pétitions, impulsés par les militantes de l’Association à qui la CGT a apporté son soutien ont démontré que la mobilisation déterminée pour défendre les droits des femmes a permis le déblocage de 23 000 € par l’ARS et de 17 000 € par l’Etat.
Il reste à gagner la pérennisation des moyens pour assurer les droits, la dignité des femmes dans notre société du XXIème siècle.
La CGT est de ce combat là !