Le bombardement intensif de Gaza, l’intervention terrestre et maritime par l’armée israélienne pendant plus de 50 jours, sont un crime de guerre. Du 8 juillet au 26 août, l’opération israélienne à Gaza a fait plus de 2140 morts palestiniens, en majorité des civils et 70 victimes israéliennes (64 soldats et 4 civils). Ce sont donc 2140 palestiniens, 75 % civils dont 478 enfants qui sont morts, 11 000 personnes blessées et 475 000 réfugiés parmi les 1,8 million d’habitants de Gaza.
Une nouvelle fois le pouvoir israélien a déclenché un déluge de feu sur Gaza, en toute impunité. Son objectif avoué est de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste. Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent encore une fois à « dénoncer l’engrenage de la violence » sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, appelant seulement le gouvernement israélien à la « retenue ».
Le président François Hollande est même allé jusqu’à cautionner l’agression d’Israël contre la population de Gaza en déclarant, lors de son entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahou le 9 juillet dernier, « qu’il appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger la population face aux menaces ».
A Blois en Loir et Cher, comme partout en France, la CGT a appelé à participer aux rassemblements pacifiques durant l’été.
Le combat pour la liberté des Palestiniens, la souveraineté et l’autodétermination de leur peuple est l’affaire de toutes celles et tous ceux pour qui le respect de la dignité humaine est primordial quelles que soient ses convictions philosophique ou religieuses.
La CGT exige de la France qu’elle impulse dans l’Union Européenne une politique favorable à la paix qui passe par la reconnaissance de l’Etat Palestinien. L’Union européenne disposerait d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association économique avec Israël conditionné au respect des droits humains internationaux ; ce qui n’est pas le cas avec la colonisation des terres palestiniennes et l’érection du mur « d’enfermement » par Israël.
Pour dénoncer cette passivité coupable de nos gouvernants et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, la CGT appelle chacun à se mobiliser :
- Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza.
- Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international.
- Pour le soutien au peuple palestinien, au gouvernement d’entente nationale et au boycott des marchandises provenant d’Israël jusqu’à la reconnaissance de l’Etat palestinien aux côtés de l’État d’Israël.