Dans le secteur sanitaire social et médico-social, les établissements publics et privés de Loir-et-Cher ne font pas exception en ce qui concerne la dégradation des conditions d’accompagnement et de soins des usagers engendrés par les choix et orientations des politiques publiques.
Le manque d’effectifs et les surcharges de travail ont pour effet que les salariés se voient privés de plus en plus de leurs droits statutaires ou conventionnels (glissement de la durée des congés d’été dans la FPH, de trois à deux semaines, rappel des agents sur leurs repos hebdomadaires, leurs congés, voire même, ça s’est vu, sur un congé maternité, pour pallier le manque chronique de personnel).
Dans le secteur privé, la pénurie est organisée pour répondre aux injonctions de restrictions budgétaires des tutelles au secteur associatif à but non lucratif et satisfaire aux appétits des actionnaires dans le secteur privé lucratif.
Les salariés constituent toujours la variable d’ajustement des politiques financières des établissements, avec le gel des salaires, les dénonciations des conventions collectives nationales.
Pour arriver à leurs fins, les directions tentent de museler le syndicalisme revendicatif et de progrès social par les entraves internes à l’exercice du droit syndical, la multiplication, notamment à l’Hôpital Public, des refus de détachements des militants pour « raison de service », alors qu’il est de leur seule responsabilité d’ajuster les effectifs aux besoins de service.
Il est indispensable que la CGT, avec le soutien des salariés, réinvestisse les instances représentatives du personnel comme un véritable outil syndical alors qu’elles sont bafouées et les élus malmenés dans l’exercice de leurs mandats.