Comme dans les autres syndicats CGT du département, les élus CGT de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) sont conscients de la responsabilité qui leur est confiée par le personnel. C’est la raison pour laquelle ils exercent leur mandat en défendant les droits syndicaux garants de l’expression des salariés et de leur capacité à résister aux diktats patronaux.
A la CPAM, comme dans les services de l’Etat et les entreprises du département, les directions veulent éteindre les résistances des salariés en étouffant les syndicats.
Les stratégies patronales sont bien rôdées, il s’agit d’intégrer les représentants du personnel dans un dialogue social stérile et chronophage pour éloigner les camarades des salariés et de leurs préoccupations quotidiennes comme de l’intérêt des assurés sociaux.
Le syndicat CGT de la CPAM a fait le choix de défendre les intérêts des salariés au plus près parce que l’amélioration des conditions de travail des agents et la reconnaissance de leurs qualifications sont la voie permettant de rendre un service public répondant aux besoins de la population du Loir et cher.
Les camarades élus à la CPAM dénoncent les choix politiques de réduction de moyens humains, matériels et financiers de la caisse primaire d’assurance maladie pour répondre aux injonctions du patronat local et national.
Face à cet engagement militant, la direction de la CPAM porte atteinte à l’exercice du droit syndical des camarades de la CGT par le biais de chefs de service à leur botte (refus de prise d’heures de délégation et injonction de retourner à son poste de travail pendant les délégations syndicales).
Ces attaques sont récurrentes et dirigées personnellement contre des camarades connues des salariés pour les dissuader de les défendre et de dénoncer les choix politiques et économiques de la CPAM. Parce qu’il n’y a pas de droits syndicaux sans liberté syndicale, soutenons les camarades du syndicat CGT de la CPAM de BLOIS.