Notre courrier fait suite à l’article paru ce jour sous le titre « Loir et Cher : la tension monte d’un cran entre l’ADMR et la CGT ».
L’Union Départementale CGT tient à apporter quelques précisions sur les évènements qui se sont produits lors du dernier Conseil d’Administration qui devait être, rappelons-le, une réunion de sortie de grève.
En premier lieu, il n’y a eu aucune violence physique ni aucune injure envers les membres du CA à l’occasion de l’envahissement de la salle lors de la réunion. Cette action s’est faite après 2h30 de discussions, alors qu’une nouvelle fois, M. Hausknost refusait de donner suite à aucune des revendications des salariées de l’ADMR en grève, y compris dans la simple application de la Convention Collective Nationale.
Les camarades qui sont intervenus sont celles et ceux, qui en plus des grévistes, soutiennent la lutte depuis le 21 décembre car le rôle de la CGT est de travailler toutes les questions de manière interprofessionnelle et non-corporatiste. Il n’y a rien d’illégal ni d’incongru à exiger d’une association à but non lucratif qu’elle justifie des subventions qu’elle reçoit des collectivités et des pouvoirs publics.
Par ailleurs, si la police a été appelée, elle n’est en aucun cas intervenue pour mettre fin à l’action ni pour expulser les camarades de la CGT ou les grévistes. L’ensemble des membres du CA est sorti sans encombre de la salle et les manifestant·es en ont fait de même de leur propre initiative.
Pour finir, contrairement à ce que soutient M. Hausknost, la CGT a effectivement un engagement de l’Union Nationale ADMR qu’un CA extraordinaire aurait lieu sous 8 jours pour examiner les revendications des grévistes et pour apporter des propositions sur chacune d’entre elles.
Blois le 5 février 2021