Communiqué unitaire – Tags racistes et homophobes à Blois : l’extrême droite sort du bois

Samedi 1er juin, plusieurs inscriptions à caractère raciste et homophobe sont apparues sur les murs de Blois. Accompagnées de croix celtiques, les inscriptions écrites en allemand « Ausländer raus » (« étrangers dehors ») retrouvées sur les murs d’établissements scolaires, ainsi que « fck lgbt » (sic.) retrouvée près du pont Jacques Gabriel, ne laissent aucun doute quant à l’appartenance de leurs auteurs et autrices à des mouvements d’extrême droite. Le choix de la langue et des symboles démontrent en outre une proximité avec l’idéologie nationale-socialiste ou fasciste.

Ces inscriptions interviennent dans un contexte de libération des paroles racistes, homophobes et transphobes dans le débat public. Dans le département, elles font suite aux écrits du maire de Salbris et président du parti Les Républicains de Loir-et-Cher sur sa page Facebook, affirmant que « l’immigration tue », suite au meurtre d’un jeune à Châteauroux. La responsabilité morale des représentant·es d’organisations, affiliées à l’extrême droite ou non, déversant leur haine des étrangers et étrangères et des différences à longueur de journée est patente.

Enfin, ces tags ont été réalisés le jour de la deuxième marche des fiertés à Blois dont l’organisation a été remarquable et émaillée d’aucun incident. Manifestement, les revendications portées lors de cette marche – le respect des droits des personnes LGBTQIA+, le droit à la différence et l’égalité de toutes et tous – sont déjà insupportables pour l’extrême droite.

La FSU 41, la CGT41, Solidaires41 et la planning familial41 rappellent que le racisme,
l’homophobie ou la transphobie ne sont pas des opinions mais des délits. Elles demandent à ce que les auteurs et autrices de ces actes soient recherchés, poursuivis et condamnés.
Ces faits renforcent la détermination de nos organisations à combattre les idées et pratiques d’extrême droite, à démontrer qu’elles vont à l’encontre du progrès social et des droits des travailleuses et des travailleurs et plus largement de l’ensemble de la société. Elles appellent à faire arrage à ces idées par tous les moyens légaux.

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