Un monde du travail qui subit le chantage à l’emploi pour baisser les salaires, les objectifs de travail inatteignables pour accroitre les gains de productivité, les plans de destruction massive d’emplois par des fermetures en cascade d’industries, d’entreprises, de services et d’établissements victimes de la logique de compétitivité, de mise en concurrence imposée par les grands groupes industriels et financiers.
Des travailleurs exaspérés d’être contraints à travailler plus et plus longtemps, dans des conditions de travail tellement dégradées qu’elles mettent leur santé et leur vie en jeu.
Un travail soumis à une contrainte temps excessive, des normes exigeantes, des qualifications et des savoir-faire insuffisamment reconnus, voire niés dans une démarche constante de recherche de profits qui tire les salaires vers le bas.
Des salaires, des retraites en berne, des travailleurs qui s’épuisent, meurent au travail et d’autres qui souffrent, meurent de ne plus en avoir ! Des retraités qui sont rendus à la misère et de nombreux jeunes dans la galère de la recherche d’un premier emploi stable qualifié.
Des milliards de profits dont 30 milliards de plus en un an pour les dix plus grosses fortunes de France, parmi les 500 premières fortunes dont les revenus ont augmenté de 25% sur la même période.
Des prélèvements obligatoires injustes, comme la TVA qui augmente au 1er janvier 2014, qui grèvent les budgets des ménages amputés par la faiblesse des salaires, des retraites et des pensions.
L’exaspération et la colère cèdent la place à la révolte ; le patronat tente de la dévoyer et de la récupérer pour la détourner de la mise en accusation du seul responsable : le capitalisme !