Pendant l’été, alors que le gouvernement passait une nouvelle fois en force, par l’utilisation d’un troisième 49-3 pour faire entériner la loi El Khomri, la CGT continuait à se mobiliser contre ce projet inique destructeur du code du travail par des manifestations, des actions locales, des signatures de pétitions et de cartes postales au président de la République. Loin de renoncer à la lutte et aux revendications de respect et renforcement des droits des salariés, elle le fera encore dans les mois à venir pour exiger son abrogation et la non application des multiples décrets qui vont en découler.
Mais la période estivale aura aussi été marquée par de nouveaux attentats à Nice et à Saint-Etienne-de-Rouvray. Si l’Union Départementale CGT de Loir et Cher tient à témoigner tout son soutien et sa solidarité à l’ensemble des familles touchées, à dénoncer ces actes de barbarie et à saluer une nouvelle fois le travail des personnels des services publics, notamment de santé, qui se sont rendus disponibles immédiatement lors de l’attaque de Nice, elle condamne la 4e prolongation de l’état d’urgence et son utilisation liberticide.
Elle continue d’affirmer que la lutte contre le terrorisme ne passera pas par une politique du tout sécuritaire et par l’entrave aux droits individuels et collectifs. C’est bien par la défense de la paix, l’arrêt des guerres qui, au prétexte de défendre la démocratie, ne visent qu’à renforcer la suprématie des groupes industriels mais aussi par le renforcement de la justice sociale, que nous ferons reculer toutes les formes d’obscurantisme. Mais c’est aussi en luttant contre tous les amalgames et les stigmatisations qui ont marqué les propos politiques durant les dernières semaines et n’ont pour but que de diviser la population. Cette surenchère de propositions populistes ne sert qu’à préparer les prochaines échéances électorales et à occulter les réels problèmes des salariés induits par la politique antisociale menée par le gouvernement sous l’égide de l’Union Européenne.
L’UD CGT de Loir et Cher mettra toutes ses forces dans la construction de mobilisations pour défendre le monde du travail contre les attaques frontales dont il fait l’objet : lutte pour les droits des salariés à défendre leur emploi et améliorer leurs conditions de travail, lutte contre la criminalisation de l’action syndicale. Ce sera le cas lors des actions à venir mais aussi à l’occasion de la campagne des élections TPE, du 28 novembre au 12 décembre, pour l’obtention de nouveaux droits.