Grève du 16 novembre

Salariés public-privé, retraités, privés d’emploi, jeunes, tous ensemble pour gagner le 16 novembre, tous en grève et dans la rue.

DEPUIS SON ÉLECTION, LE PRÉSIDENT MACRON MULTIPLIE LES MESURES CONTRE LES SALARIES, LES RETRAITES, LES PRIVES D’EMPLOI ET LA JEUNESSE.

Ordonnances contre le code du travail, attaques contre les services publics avec de nombreuses suppressions de postes et de missions en perspective, nouveau gel du point d’indice, entrave au déroulement de carrière, etc. Et maintenant, alors que les décrets d’application des ordonnances ne sont pas encore publiés, ce sont des attaques annoncées contre la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, puis contre les retraites et les retraités, avec, en ligne de mire, la sécurité sociale.

Ce sont bien tous nos conquis sociaux qui ont permis de faire progresser notre société, d’élever les conditions de vie et de travail des salariés, de gagner l’allongement de l’espérance de vie qui sont au cœur de l’offensive de Macron et de son gouvernement, pour la seule satisfaction d’un patronat revanchard, dont la soif de domination et l’avidité de profits sont sans limite. Oui, Macron est bien le président des riches, des patrons, des actionnaires du CAC40 et des requins de la finance.

Le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018 sont autant de preuves par les faits.

POUR LES RICHES, ACTIONNAIRES DU CAC40 ET AUTRES PATRONS :

  • Augmentation du Crédit Impôt Compétitivité Emploi : + 4 milliards d’euros qui viennent s’ajouter aux 40 milliards du Pacte de responsabilité et aux 220 milliards d’exonérations sociales et fiscales, d’aides diverses et variées aux entreprises financées par nos impôts.
  • Suppression de l’Impôt Sur la Fortune : 3,5 milliards : selon le Canard Enchaîné, Bernard Arnault, 1ère fortune de France, avec un patrimoine estimé à 46,9 milliards, devrait ainsi économiser 150 millions d’euros d’impôt sur le revenu.

– Fin de la taxation de 3% sur les dividendes : 1,8 milliard.

– Plafonnement de la taxation sur le capital à 30% maximum : 1,3 milliard.

– Baisse de l’impôt sur les sociétés : 1,2 milliard.

– Suppression de la taxe sur les salaires de plus de 152000 euros/an : 300 millions.

POUR LES SALARIES, RETRAITES, PRIVES D’EMPLOI, LA JEUNESSE :
– Hausse de la CSG : 4,5 milliards d’euros.

– Baisse du budget de l’État : 7 milliards, donc moins de services publics, moins d’emplois publics.

– Baisse du budget des collectivités locales : 3 milliards d’euros. Avec les mêmes conséquences que pour le budget de l’État et un transfert des dépenses sur le budget des familles.

– Baisse du budget de la sécurité sociale : 5 milliards d’euros (dont 1,5 milliards pour les Hôpitaux publics) : moins d’accès aux soins, moins de retraite, etc.

– Baisse des APL : 1,7 milliards sur le dos des plus démunis. – Gel des pensions des retraites : 380 millions d’euros d’économie sur le dos des retraités en plus de l’augmentation de la CSG.

– Augmentation du forfait hospitalier : 200 millions, financés par les assurés sociaux.

– Mise en place d’un jour de carence pour les fonctionnaires : 170 millions d’euros qui ne règleront en rien le problème de la dégradation des conditions de travail engendrées par les sous effectifs.

– Suppression de 120000 postes dans la fonction publique. – Gel du salaire des fonctionnaires.

Et ce sont ces mêmes nantis, dont les fortunes colossales s’affichent avec insolence, qui nous expliquent qu’il n’y aurait pas d’autres choix que d’accepter ces reculs, en espérant d’hypothétiques jours meilleurs demain !

LE RECUL SOCIAL N’EST PAS UNE FATALITÉ. Bien au contraire, plus que jamais les richesses créées par le travail n’ont été aussi importantes pour répondre aux besoins des salariés, de la population. Travailler mieux et tous, vivre pleinement une retraite digne, assurer un véritable avenir à la jeunesse, passera comme dans d’autres périodes de notre histoire, par la mobilisation massive, unie, solidaire et déterminée de tous les salariés, actifs, retraités, privés d’emploi et de la jeunesse pour imposer d’autres choix.

Alors que la mobilisation des salariés du transport, des Ports et Docks ont fait reculer le patronat et le gouvernement sur une partie des ordonnances travail, nous pouvons par l’élargissement, l’amplification de la mobilisation, inverser la spirale de la régression sociale et gagner :

  • l’arrêt de la casse de l’emploi dans le privé comme dans le public, par les délocalisations et fermetures d’entreprises et les suppressions de postes statutaires dans la fonction publique.
  • La réindustrialisation du Loir & Cher par la relocalisation des productions, l’investissement dans la recherche et l’innovation en s’appuyant sur les atouts et savoir-faire des salariés du département.
  • Le renforcement d’une protection sociale solidaire qui réponde à l’ensemble des besoins de la population financée par les richesses issues du travail à travers les cotisations sociales (salaire socialisé), pour une couverture des risques à 100%.
  • La reconquête de véritables services publics de proximité.
  • Des salaires à la hauteur des qualifications reconnues avec un salaire minimum à l’embauche de 2000 € brut, ce qui correspond à une augmentation de 300 à 400 € net, besoin exprimé par les salariés.
  • Une augmentation des pensions sur le même niveau d’un minimum de 2000€ avec un départ à la retraite à 55 ans,
  • Une diminution du temps de travail à 32 heures sur la base d’un salaire minimum de 2000€.
  • Une sixième semaine de congés payés,
  • L’abrogation des ordonnances Macron,
  • L’abrogation des Lois Travail, Macron, Rebsamen, Santé, NOTRe, et de toutes les lois régressives.

L’Union Départementale des syndicats CGT de Loir & Cher, dans l’unité la plus large, appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi, la jeunesse à se mobiliser sous toutes les formes, à débrayer, à se mettre en grève le :

JEUDI 16 novembre

A Romorantin : 10H30 Devant la sous-préfecture.

A Vendôme : 11H00 Boulevard de l’Industrie, devant l’entreprise THALES (avec barbecue revendicatif).

A Blois : 14H00 devant la Préfecture.

Que l’on soit salarié du privé comme du public, retraité, privé d’emploi, jeune, nous sommes tous concernés et c’est tous ensemble que nous reconquérons le progrès social pour nous construire un véritable avenir.

 

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