A partir du 14 décembre, généralisons l’action…

… contre la vie chère et pour l’augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux !

Depuis plusieurs semaines, le mouvement des gilets jaunes traduit la révolte des victimes des politiques d’austérité et de régressions sociales menées par les gouvernements successifs et amplifiées par Emmanuel Macron, poulain du patronat, des grands groupes et des marchés financiers.

Ces mobilisations traduisent le ras-le-bol d’une grande masse de salarié·es, de retraité·es et chômeur·euses qui survivent avec des salaires, retraites et minima sociaux, sont littéralement étranglés par les augmentations diverses et variées, ne pouvant plus se nourrir, se loger, se vêtir, étant contraints de renoncer à tous loisirs, à se soigner, à se chauffer, etc.

Alors que le pouvoir n’a pas hésité à recourir aux forces de l’ordre, à gazer et matraquer les lycéen·nes et étudiant·es qui sont entrés dans la mobilisation pour avoir un véritable avenir, c’est également le rejet du mépris, l’exigence de plus de démocratie que portent dans leur large diversité, les participant·es aux blocages.

Ces exigences de revalorisation des salaires, retraites et minima sociaux, de renforcement de la protection sociale et des services publics, de développement de l’emploi, de justice fiscale sont portées au quotidien par la CGT et dans les nombreuses journées d’actions et de grève depuis une longue période.

En effet, rien ne justifie les régressions sociales, la situation dramatique vécue par une immense masse de salarié·es, de la population.

PLUS D’ARGENT, MAIS POUR QUI ?

  • La France est le 5ème pays du monde en termes de production de richesse.
  • Les 300 plus grands patrons ont eu une augmentation de salaire de 10 % en 2017, atteignant plus de 3,8 millions d’euros par an et par individu.
  • Les salaires des patrons du CAC 40 atteignent 5 millions d’euros, soit plus de 257 fois le SMIC.
  • Les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont atteint 94 milliards d’euros en 2017. Sur 100 euros de bénéfice, seuls 5,30 € sont aux salarié·es.
  • L’État, les collectivités locales déversent chaque année 230 milliards d’euros de nos impôts aux entreprises sous forme d’aides et d’exonération sociales fiscales. Cumulées sur 4 ans, elles ont également touché 100 milliards d’euros du CICE qui ont servi à tout, sauf à développer l’emploi.
  • A l’image de l’affaire Carlos Ghosn, la fraude et l’évasion fiscale s’approchent des 100 milliards d’euros chaque année.

La France compte :

  • Plus de neuf millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
  • Plus de 6 millions de chômeur·euses.
  • Plus de 11 millions de salarié·es qui galèrent dans la précarité.
  • Des milliers de salarié·es au SMIC.
  • Une masse de retraité·es survivants avec des pensions de misère

 

ALORS QUE LES RICHESSES CRÉÉES PAR LE TRAVAIL N’ONT JAMAIS ETE AUSSI IMPORTANTES, PATRONAT ET GOUVERNEMENT NOUS EXPLIQUENT QU’IL N’Y AURAIT PLUS D’ARGENT, QUE L’ON N’AURAIT PAS D’AUTRES CHOIX QUE D’ACCEPTER LES DÉGRADATIONS DES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL.

Pour eux, ce sont :

  • Les fortunes colossales
  • La suppression de l’ISF.

Pour les salarié·es :

  • La baisse des APL,
  • La casse des services publics de proximité
  • La dégradation de la couverture de la sécurité sociale, assurance maladie, retraite, etc.

Ce sont les mêmes malgré l’assistanat étatique, qui poursuivent la casse et la précarisation de l’emploi, imposent le blocage des salaires et des retraites, pour toujours plus de profits.
Oui, ceux qui manifestent depuis le 17 novembre pour dire, « ça suffit, on n’en peut plus de la galère et du mépris de ce président et son gouvernement, aux ordres du patronat », ont pleinement raison.

Macron et son gouvernement sont acculés par l’ampleur de la contestation et de la mobilisation, que le patronat baisse la tête et fait des ronds en espérant que l’orage passe. C’EST LE MOMENT DE DÉVELOPPER, D’AMPLIFIER LES MOBILISATIONS PARTOUT, DE LES RASSEMBLER QUELLES QUE SOIENT LEUR FORME, POUR LES FAIRE PLIER POUR LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS.

Si la suppression des taxes prévue au 1er janvier 2019, annoncée dans la cacophonie, ne règle pas l’essentiel des problèmes posés, notamment ceux du pouvoir d’achat, c’est un premier recul du gouvernement, une première victoire de ce mouvement qu’il faut pousser encore plus loin.

La CGT appelle toutes et tous les salarié·es à amplifier, à élargir la mobilisation par le blocage de l’économie, le développement, la mise en convergence des luttes revendicatives sur chaque lieu de vie et de travail.
Même si nous sommes conscients des difficultés du pouvoir d’achat, c’est par l’occupation des usines, des services et des administrations, par les salarié·es en grève ou sous tout autre forme de mobilisation que nous contraindrons patronat et gouvernement à répondre aux revendications.
D’ores et déjà, la CGT appelle à la mobilisation dans de nombreuses professions comme chez les routiers, les salarié·es des Ports et Docks, d’EDF/GDF, des raffineries, du commerce, de la sécurité sociale, etc.

LA CGT APPELLE TOUTES ET TOUS LES SALARIE·ES A AGIR SUR TOUS LES LIEUX DE TRAVAIL LE 14 DÉCEMBRE, A SE MOBILISER SOUS TOUTES LES FORMES, DÉBRAYAGES, GRÈVE, ETC., A TENIR DES PIQUETS DE GRÈVE DANS LES ENTREPRISES ET SERVICES, A DÉPOSER LES REVENDICATIONS A L’EMPLOYEUR, A TENIR DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES POUR DÉBATTRE, DÉCIDER DE LA FORME ET LA RECONDUCTION DE L’ACTION.

LA CGT APPELLE A FAIRE DU 14 DÉCEMBRE UNE GRANDE JOURNÉE DE MOBILISATION ET DE MANIFESTATION POUR EXIGER :

  • une véritable augmentation des salaires, retraites et minima sociaux à partir d’un SMIC à 2000 € bruts,
  • le développement de l’emploi stable et qualifié à plein temps,
  • le renforcement de notre sécurité sociale solidaire, financée par les cotisations sociales, couvrant l’ensemble des risques à 100 %,
  • une fiscalité juste, mettant à contribution les hauts revenus pour développer les services publics de qualité et de proximité, garant de la cohésion sociale et à égalité de traitement sur l’ensemble du pays. Le rétablissement immédiat de l’ISF,
  • la suppression de la CSG et la limitation au minimum de la TVA,
  • la baisse immédiate des prix des carburants et la prise en charge des transports par les employeurs.

BLOIS, à partir de 12H00 autour d’un barbecue revendicatif devant le siège du MEDEF, (Vallée Maillard à Blois) puis d’une manifestation à 14H30 place de la Résistance.

ROMORANTIN, à 10H30 place de la Paix.

VENDÔME : 10H30 devant le Lycée Ronsard pour rejoindre ensuite le rond-point de Buffalo.

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