Toutes et tous mobilisés le 5 février pour gagner la réponse aux revendications.
Notre pays traverse une crise sociale et politique majeure, illustrée par le mouvement des gilets jaunes et de nombreuses luttes engagées dans cette période.
Cette crise est le résultat de plus de 30 ans de politiques d’austérité, de régression sociale, menées par les gouvernements successifs, de droite comme ceux de gauche, accélérée par Macron et son gouvernement avec une arrogance et un mépris pleinement affichés.
Face à cette colère et le rejet de sa politique antisociale, au service exclusif du patronat et des plus riches, le pouvoir continu à répondre par le mépris, la violence et la répression.
Après l’enfumage des mesurettes annoncées en décembre, après avoir fait adopter le 30 décembre 2018 un décret durcissant les sanctions contre les chômeurs, Macron a confirmé dans ses vœux qu’il maintenait le cap, qu’il poursuivait la remise en cause du système d’indemnisation du chômage, le démantèlement de la fonction publique, la privatisation des services publics et une nouvelle attaque contre notre système de retraite, avant destruction totale de la sécurité sociale, démontrant ainsi son acharnement à détruire tout le modèle social français.
Et le grand débat national n’est qu’une nouvelle escroquerie qui n’a pour seul objectif d’éviter de répondre aux revendications légitimes et poursuivre la politique de saccage du social pour la seule satisfaction du patronat, du MEDEF et des plus riches.
D’ailleurs, dans sa « lettre aux français », Macron le confirme : on ne reviendra pas sur la suppression de l’ISF, par contre, on peut s’interroger sur la pertinence du maintien de certains services publics.
Et pendant ce temps, c’est le silence radio total du côté du patronat, qui distribue dans quelques endroits des « primettes », espérant ainsi empêcher le développement des luttes sur les salaires, sans aucune mesure avec les richesses créées par les salariés.
Par contre, il continue d’engranger des profits faramineux et à bénéficier des largesses du gouvernement :
- 57,4 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 en 2018,
- 40 milliards d’euros du CICE prévus en 2019, sans aucun effet sur l’emploi,
- Plus de 200 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales et fiscales, d’aides diverses et variées, financées par nos impôts, distribuées aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie,
- Plus de 100 milliards d’euros de fraude et d’évasion fiscale.
La question qui est posée c’est le développement, l’amplification et la généralisation des actions, sur tous les lieux de travail et de vie, sous toutes les formes, pour contraindre patronat et gouvernement à répondre aux revendications et gagner :
- Une véritable augmentation des salaires, retraites et minima sociaux,
- Le développement de l’emploi stable et qualifié, à temps plein, en CDI dans le privé, sous statut dans le public,
- La reconquête du service public de qualité et de proximité, répondant aux besoins des populations,
- Le renforcement de notre sécurité sociale solidaire, financée par les cotisations sociales.
Dans cet objectif, les organisations syndicales CGT-SOLIDAIRES de Loir & Cher, appellent tous les salariés, retraités et chômeurs, la jeunesse à se mobiliser sous toutes les formes, à faire grève, à débrayer et à manifester à :
Romorantin à 10H30 devant Pôle emploi,
Vendôme à 11H30 autour d’un barbecue au rond-point Sud, prés l’entreprise Bosch,
Blois à 14H30 devant la Préfecture.
Elles les appellent à débattre sur chaque lieu de travail et de vie et à décider de la poursuite et de la forme de l’action pour amplifier la mobilisation jusqu’à la victoire.
Blois le 29 janvier 2019