A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour le progrès social, la paix et la solidarité, l’Union Locale des Syndicats CGT de Romorantin, ainsi que les syndicats FSU et Solidaires et les Gilets Jaunes appelaient à un rassemblement à 11h devant la Halle de Romorantin.
Dans un message commun les manifestant·es ont rappelé au gouvernement qu’en refusant de répondre aux exigences formulées dans les mobilisations par les travailleur·ses, les retraité·es, les privé·es d’emploi, les jeunes qui ont marché pour le climat, par le mouvement des Gilets jaunes, l’exécutif s’enfermait dans une dérive autoritaire violente et répressive.
Les revendications de cette journée de lutte ont été énoncées :
* une véritable augmentation des salaires, du point d’indice, des retraites et minima sociaux,
* le développement de l’emploi stable et qualifié, à temps plein, en CDI dans le privé, sous statut dans le public,
* la reconquête d’un service public de qualité et de proximité, répondant aux besoins des populations,
* le renforcement de notre sécurité sociale solidaire, financée par les cotisations sociales,
* l’arrêt de toutes les réformes en cours et l’abrogation de toutes les lois régressives,
* l’abandon de la loi anti manifestation et anti grève.
Cette journée s’est poursuivie à la Bourse du Travail par un apéritif revendicatif réunissant des militant·es syndicaux, associatifs et politiques, suivi d’un repas fraternel qui a fait voyager les convives sur l’ile de la Réunion avec un Cari de poulet concocté par nos camarades Marie Andrée et Sylviane.
BLOIS
Plus de 500 salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es et gilets jaunes, se sont rassemblés en ce 1er mai 2019 pour exprimer au gouvernement, mais aussi au patronat, l’exigence d’autres choix politiques en faveur d’une hausse des pensions et salaires, de plus de justice fiscale, de services publics de proximité, d’une politique sociale répondant aux besoins de la population.
La journée s’est déroulé en deux temps : d’abord un rassemblement place de la résistance, des prises de paroles des différentes organisations syndicales à l’initiative de l’action et un défilé jusqu’à la préfecture.
Puis de retour place de la résistance, les militant·es et travailleur·ses ont pu échanger sur leurs revendications autour d’un apéritif et d’un barbecue revendicatifs.
VENDÔME
Comme depuis plus de 40 ans, l’Union Locale CGT a organisé sa fête du 1er Mai dans le quartier populaire de Vendôme. Le nombreux public a apprécié les 2 groupes de rock (les bons tuyaux et Guido Zatilla), les jeux gonflables et les stands tenus par les militant·es. Cette année, nous avons invité les gilets jaunes et le comité de défense d’Arjo-wiggins. Les jeux de plein air ont fait la joie des petit·es et des grand·es. Le caractère revendicatif de notre fête a été maintenu à travers le discours, le stand d’information et les affiches et drapeaux mis un peu partout. Comme à chaque fête, nous incluons l’histoire sociale dans l’édito du programme et dans la prise de parole. Cette année, c’était la révolution de 1789, les congés maternité obtenus en 1909 et la journée de 8 heures en 1919.
Nous n’oublions pas la poésie de lutte :
« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit ; je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit ; je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit ; je n’étais pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit ; je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour protester. »
Martin NIEMOLLER
Pasteur luthérien allemand et un théologien