Depuis fin 2018, de nombreuses luttes ont vu le jour au centre hospitalier de Blois : le service de sécurité incendie, accompagné par la CGT dès la fin 2018, a lutté pendant 6 mois pour une vraie reconnaissance des qualifications des personnels, pour l’amélioration de leurs conditions de travail et le paiement de leurs heures supplémentaires. Ces personnels ont eu gain de cause sur la plupart de leurs revendications.
En juin 2019, les personnels d’un service d’EHPAD de 50 lits entraient également en grève. Leurs revendications : amélioration de leurs conditions de travail, tant en terme d’effectifs, qu’en terme de matériels nécessaires pour exercer leur métier dans les conditions dignes d’un service public pour pouvoir s’occuper des résident·es dans les meilleures conditions. Ils, elles ont été rejoints par leurs collègues de 7 autres services d’EHPAD et d’Unité de Soins de Longues Durée, sur les mêmes revendications. Ces luttes se sont déroulées en partie pendant la canicule et donc, dans un contexte de travail rendu encore plus difficile. Ils/elles ont subi des pressions venues de leur encadrement et de la direction de l’établissement. Ils/elles ont pu voir le soutien de leurs collègues des autres services de l’hôpital et de la plupart des familles des résident·es dont ils/elles s’occupent matérialisée par une pétition ayant recueillie plus de 600 signatures de soutien à leur mouvement. Début décembre, ces collègues étaient toujours en lutte.
Les urgences, SAMU/SMUR ainsi que les agent·es de la régulation médicale (15) ont rejoint, le 14 novembre, avec les syndicats CGT et SUD dans le cadre d’une intersyndicale, les 300 services d’urgences déjà en grève sur tout le territoire français.
Des délégations de personnels, accompagnées par la CGT, ont pu, à plusieurs occasions exprimer leurs revendications et leurs difficultés de travail, devenues quotidiennes, face à une direction et des managements n’hésitant pas à pratiquer l’injonction paradoxale : « faites plus avec moins ! » Ils/elles ont rencontré, avec la CGT, le préfet, le conseil départemental, le maire de Blois (président du conseil de surveillance de l’hôpital de Blois) ainsi que l’ARS pour évoquer leurs exigences d’améliorations des conditions de travail.