Les retraité·es aussi font leur rentrée !

Depuis environ 18 mois, le Covid s’est installé et le gouvernement ne tire aucune leçon de sa gestion de la crise.

Macron a dit que les retraité·es avaient épargné durant la crise sanitaire et qu’ils et elles pouvaient consommer pour relancer l’économie du pays. Il ne tient pas compte de toutes les augmentations et de l’aide financière que certain·es retraité·es ont apportée à leurs enfants et petits enfants.

Pourquoi ne pas demander la participation des retraité·es pour le remboursement de tous ces milliards dépensés durant la crise ? Les retraité·es devront, peut-être, mettre la main à la poche !!!

Parlons un peu de l’augmentation des pensions : 0,4 % au 1er janvier 2021 pour les retraites de base, 1 % pour les complémentaires et 1,6 % d’inflation, le compte n’y est pas!

Le gouvernement nous a spoliés 2 ans sur les retraites de base et 4,5 ans sur les complémentaires, par les reports et le gel des revalorisations.

Une négociation, à marche forcée, sur les complémentaires AGIRC-ARRCO confirme les choix financiers au détriment des nos droits acquis. La CGT a voté contre l’avenant à l’accord car le MEDEF et les organisations syndicales accompagnatrices du gouvernement ne veulent faire payer que les travailleur·ses et non les entreprises.

Pour la CGT, augmenter les pensions, c’est un investissement juste socialement et nécessaire pour l’économie. Les augmentations des produits alimentaires, des mutuelles, du gaz, de l’électricité, des carburants, etc. ne cessent d’amputer le pouvoir d’achat des retraité·es. Redonner du pouvoir d’achat aux retraité·es est donc d’utilité publique afin de relancer la croissance de notre pays. 

En ce qui concerne la protection sociale, celle-ci est essentielle dans la période très critique que nous vivons. Nous exigeons que les dividendes indécents versés aux actionnaires des groupes pharmaceutiques soient réinvestis dans la prévention, la recherche et les soins.

Tous les services publics, depuis le début de la pandémie, ont fait la démonstration de leur utilité et de leur efficacité. Ce sont des services publics de proximité, avec du personnel en nombre formé et qualifié, dont nous avons besoin.

Ces quelques éléments (et il y en a d’autres : la désertification médicale, les transports dans les communes rurales, etc.) doivent inciter les retraité·es à rester vigilant·es et à se retrouver lors de la mobilisation du 1er octobre 2021.

Leurs revendications sont plus que jamais d’actualité :

  • revalorisation des pensions calculée sur l’évolution des salaires,
  • rattrapage de 100 € de suite avant les 300 € exigés,
  • pas de pensions inférieures au SMIC et la revalorisation de ce dernier à hauteur de 2000 € brut,
  • suppression de la CSG et de la CASA et remplacement par une cotisation sociale,
  • rétablissement de la 1/2 part fiscale pour les veuf·ves ayant eu au moins un enfant (la suppression de cette 1/2 part a engendré le paiement de l’impôt sur le revenu et la perte de certaines aides sociales comme l’APL par exemple),
  • prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale,
  • maintien des services publics de qualité et de proximité,
  • rétablissement de l’ISF.

POUR MIEUX VIVRE LEUR RETRAITE, LES RETRAITÉ·ES DOIVENT SE MOBILISER LE 1er OCTOBRE 2021.

Les modalités de l’action en Loir et Cher sont en cours de réflexion avec l’ensemble des organisations signataires de l’appel et seront communiquées ultérieurement.

 

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