Pendant des mois encore, les médias nous serviront les péripéties de Zemmour et compagnie dans une surenchère anti-immigré·es, nationaliste et sécuritaire pour évacuer ce que vivent les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes.
Le coût de la vie devient insupportable pour des travailleur·ses entraînés et maintenus dans la pauvreté et la précarité par des salaires et des pensions de misère alors que les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés.
Des entreprises qui intensifient l’exploitation des salarié·es et travaillent au démantèlement des conventions collectives assistées financièrement par l’État à grand coup de plan de relance des profits et d’exonérations de cotisations sociales.
Ce que vivent les salarié·es du privé comme du public, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes c’est un accès dégradé à des soins de qualité et de proximité en raison du démantèlement de l’hôpital public et de la sécurité sociale pour privatiser la santé.
La suppression des lits et le mépris des personnels se poursuivent au prix de la santé de la population et de soignant·es épuisés.
Pour la CGT, face au mépris du patronat et de l’État à son service, l’heure est à la bataille des salaires, des pensions, de la santé et des droits collectifs pour tou·tes les travailleur·ses dans et hors de l’emploi, avec et sans papiers, immigré·es ou pas.
Les mobilisations en cours des métallos pour défendre leur convention collective, des soignant·es, des éducateur·trices spécialisés, des aides à domicile, des ambulancier·es, des animateur·trices pour les salaires et les conditions de travail démontrent que la lutte de classe s’étend.