Après les atermoiements et les multiples ballons d’essai de l’été, c’est sans réelle surprise qu’E. Macron a nommé un membre des Républicains, Michel Barnier comme premier ministre. Alors que les électeurs et électrices ont mis en tête une alliance politique qui prône la hausse généralisée des salaires, l’abrogation de la retraite à 64 ans, la défense et le renforcement des services publics et de la Sécu, la transformation de la société vers plus de justice sociale et écologique, le chef de l’État fait un tout autre choix.
En effet M. Barnier, c’est l’homme de la réaction : apprentissage dès 14 ans, chasse aux migrant·es et aux sans-papiers, remise en cause des droits des privé·es d’emploi et précaires, retraite à 65 ans, attaque du salaire et de la Sécu via la baisse des cotisations sociales, destruction de services publics et de postes de fonctionnaires, austérité renforcée.
Face au vote sanction des Français et Françaises contre sa politique des premier·es de cordée, Macron refuse de revenir sur ses réformes dénoncées par la population et fait le choix d’aller vers encore plus de libéralisme au service des plus riches. Pire, alors que c’est le « front républicain » et la mobilisation du peuple de gauche qui ont permis que Bardella n’arrive pas au pouvoir, le président s’est plié aux desiderata du Rassemblement National en attendant son autorisation pour la nomination.
Devant tant de mépris de classe, une seule réponse : la lutte !
L’UD CGT 41 appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses à organiser la riposte pour une véritable transformation de la société et leur donne rendez-vous :
- les 8 et 21 septembre pour un cessez-le-feu immédiat en Palestine, la paix et le désarmement,
- le 28 septembre pour la défense des droits des femmes et du droit à l’avortement,
- le 1er octobre pour l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité femme-homme, la retraite à 60 ans, le financement des services publics, le maintien de l’emploi industriel en Loir et Cher.
Blois le vendredi 6 septembre 2024