1er mai – Appel des organisations syndicales CGT – FSU – SOLIDAIRES de Loir & Cher.

Unis, rassemblés dans la mobilisation le 1er mai 2019 pour le progrès social, la paix et la solidarité internationale. Depuis 1889, le 1er mai est une journée de mobilisation et de manifestations internationale pour les droits des travailleurs·euses, le progrès … Continuer la lecture

Défense du bureau de Poste de Mont-près-Chambord

Prise de parole FAPT CGT 41 Votre présence en nombre aujourd’hui démontre l’attachement des populations au service public postal. Ce que la CGT dénonce depuis longtemps continue de s’accélérer, à savoir la casse du service public postal dans le Loir … Continuer la lecture

Mobilisations à la Poste !

Les attaques contre le service public postal se multiplient dans notre département tant au courrier (distribution) qu’au réseau (accueil aux guichets).

La direction met en place des réorganisations au nom de la rentabilité et de la productivité pour pallier, selon elle, la baisse de trafic du courrier. Au prétexte de faire des économies d’échelle sur la location des bâtiments et des véhicules, elle tente de développer les « tournées sacoche ». La réalité, c’est la division du travail et la dégradation des conditions de travail des personnels : les salarié·es en inaptitude sont cantonnés au tri, quand d’autres ne font plus que de la distribution et voient leur tournée et donc leur temps de travail rallongés (avec en plus la perte d’une partie de repos de cycle).

Au réseau, les réorganisations vont s’effectuer dans tout le département. Elles se traduisent par la fermeture de tous les bureaux de poste le lundi (hormis les « bureaux centres » qui voient leurs plages horaires augmenter sans personnel en plus). Au nom de la concurrence libre et non faussée, il ne faudrait pas que la Banque Postale soit ouverte quand les autres banques ne le sont pas !! Quid du service public ?

La CGT dénonce depuis toujours le démantèlement du service public postal. Il se fait au mépris du personnel et de la population. La Poste élabore volontairement toutes les conditions pour faire baisser la fréquentation des bureaux et justifier les réductions d’horaires conduisant à la fermeture. Le dernier exemple en date est celui de Mont-près-Chambord, qui est menacé de fermer tous les après-midis en plus du lundi. Un comité de défense s’est mis en place avec 2200 signatures sur la pétition dénonçant cette fermeture partielle car rien ne la justifie. En effet la fréquentation reste stable. Si cette réorganisation devait aboutir, elle aurait un impact sur l’ensemble des bureaux du secteur (en 1er lieu celui de St Gervais) tant pour la population que pour les salarié·es.

La FAPT CGT défend l’idée d’un service public postal de proximité qui crée du lien social et n’est pas assujetti à l’idée de rentabilité. C’est pourquoi elle appelle à soutenir toutes les actions qui auront lieu pour défendre l’ouverture des bureaux.

 

Retraité·es dans l’action

Le 31 janvier 2019, plus de 100 retraité·es ont manifesté à Blois devant le siège du député Stéphane Baudu, pour crier la vérité à Macron à propos du pouvoir d’achat des retraité·es.

Les organisations syndicales de retraité·es CGT—FSU ont été reçues par le député Stéphane Baudu, et le sénateur Jean-Paul Prince.

Nous avons exigé :

  • la revalorisation des pensions,
  • l’annulation de la CSG,
  • le retour à l’indexation sur les salaires,
  • le maintien de la pension de réversion.

Le 5 février, journée nationale de grève et de manifestations, les retraité·es ont pris toute leur place.

Face aux grandes manœuvres de Macron, il nous faut prolonger nos actions afin que nos exigences soient prises en compte.

Ce qui a été fait n’est pas encore suffisant pour que nos revendications, qui montent de partout, soient satisfaites.

Face au mécontentement et à la colère de millions de gens, le gouvernement Macron et le MEDEF entendent jouer la montre et la diversion en même temps qu’ils répriment, font peur et divisent.

Nous n’avons pas travaillé 40 ans et plus pour renoncer à vivre normalement, dignement.

Les retraité·es exigent du Président de la République et de ses députés, qu’ils décident :

  • de l’annulation de la CSG,
  • de la revalorisation de leurs pensions de 300 € pour toutes et tous,
  • du retour à l’indexation sur les salaires,
  • du maintien de la pension de réversion sans conditions de ressources.

Le pouvoir d’achat des retraité·es est un thème absent du débat national.

Vivre dignement de notre retraite tout simplement, c’est notre droit.

 

 

 

Projet Blanquer : l’éducation par le tri !

Après la loi Vidal et la mise en place du tri social à l’entrée de l’université via ParcourSup, voilà la petite sœur dans le second degré. Ou comment amplifier les inégalités sociales et territoriales !

L’attaque contre l’enseignement professionnel initial est sans appel : on est très loin d’une revalorisation et de l’affichage de l’égalité entre les 3 voies du lycée (générale, technologique et professionnelle). Ce sont des réductions drastiques des horaires d’enseignement des disciplines générales qui vont pénaliser les élèves et compromettre toutes chances de poursuites d’études. Et les 2ndes organisées en grandes familles de métiers, dont on se demande parfois comment elles ont été construites, impliqueront la déprofessionnalisation des filières pro.

Dans les filières générales et technologiques, la réforme imposée par le ministre s’annonce comme un véritable outil de tri social avec en plus l’arrivée d’un baccalauréat « diplôme local » via l’importance donnée au contrôle continu. Du coup, de nombreux enseignements seront moins proposés dans les lycées ruraux et périphériques (notamment les spécialités et options artistiques et les langues anciennes et vivantes). Les classes et les groupes de certaines spécialités seront surchargés : les effectifs du tronc commun sont fixés à 35, voire 37, dans la plupart des académies. Non seulement cette réforme organise le tri social, mais elle impose l’austérité éducative au détriment des élèves et des conditions de travail. Alors que la Rectrice de l’Académie d’Orléans-Tours a décidé de ne plus accorder de dérogation à la carte scolaire pour les élèves choisissant un enseignement optionnel, la mise en œuvre de la réforme différente d’un établissement à l’autre (choix des spécialités laissés aux élèves, trinômes de spécialités imposés, seuils d’ouverture différents, etc.) va accroitre les inégalités territoriales et met en danger l’offre de formation diversifiés sur tout le territoire. De plus, la liberté de choix laissée aux élèves et aux familles, tant vantée par Blanquer, n’est qu’un leurre car elle sera totalement inféodée au choix que les élèves devront faire pour ParcourSup.

La rentrée qui s’annonce, c’est :

  • + 390 élèves dans le 2nd degré  pour l’académie ;
  • 300 heures-postes en lycée (suppression de l’équivalent de 18 postes) pour le Loir et Cher ;
  • 232 heures-postes pour les collèges du 41 (suppressions de l’équivalent de 12 postes) ;
  • l’augmentation des heures supplémentaires imposées aux personnels.
  • la poursuite de l’attaque contre le service des CIO et leur disparition programmée.

C’est pourquoi, à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, les personnels étaient en grève et en manifestation le 24 janvier dernier  (150 personnes à Blois).