Communiqué – RVH l’urbanité s’arrête aux grilles de sécurité

Les Rendez-vous de l’Histoire 2024 auront été l’occasion de mesurer les limites fixées par les tenant·es du pouvoir à l’expression juste des travailleurs et travailleuses. Dans un premier temps, au prétexte d’assurer la sécurité dans un contexte international tendu (guerre … Continuer la lecture

1er octobre, grève et manifs – Tract UD et appel unitaire

Le 1er octobre mobilisons-nous pour : L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux De l’argent pour développer nos services publics de proximité : Hôpital, École, Enseignement supérieur… L’abrogation de la réforme des retraites et le retour à la retraite … Continuer la lecture

Tract – Contre l’extrême droite et les réactionnaires, pour le progrès social : riposte populaire !

L’extrême droite est en situation d’accéder au pouvoir pour la première fois de l’histoire de notre République, à l’exception de la période du régime de Vichy. Son projet repose toujours sur la préférence nationale, avec des travailleuses et des travailleurs qui n’auraient plus les mêmes droits en fonction de leur nationalité voire de leur origine. Pour le monde du travail, les changements de pieds incessants du RN démontrent son imposture sociale. Jamais il n’affrontera le patronat, jamais il n’abrogera la réforme
des retraites. Il a toujours refusé d’augmenter les salaires et les cotisations sociales.

SALAIRES LA CGT EST POUR

• L’augmentation du SMIC à 1600€ net soit 2000€ brut avec les cotisations sociales garantes de la Sécurité sociale
• La hausse de 10% du point d’indice dans la Fonction publique
• Augmenter le minimum contributif (pension de retraite pour une carrière complète) au niveau du SMIC et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
• Indexer les salaires sur l’inflation et les retraites sur les salaires
• Porter l’Allocation aux adultes handicapé·es (AAH) au niveau du SMIC
• Instaurer l’égalité salariale réelle entre les femmes et les hommes

SÉCURITÉ SOCIALE, LA CGT EST POUR

• Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’E. Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans et revenir à la retraite à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles)
• Abroger les réformes de l’assurance-chômage

SERVICES PUBLICS, LA CGT EST POUR

• Créer les postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, et revaloriser les métiers et les salaires
• Garantir l’accès aux services publics à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire par un plan d’investissement
• Mettre en place un plan rail et fret, revenir sur la privatisation de Fret SNCF et pour le statut unique des cheminot·es
• Redonner à l’école publique son objectif d’émancipation en abrogeant le « choc des savoirs » de Macron, et préserver la liberté pédagogique ; former et titulariser les actuel·les accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH)

ÉCONOMIE, LA CGT EST POUR

• Faire voter une loi énergie-climat ; revenir sur la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN) ; refuser la privatisation des barrages hydroélectriques
• Faire une loi de programmation de la recherche plus ambitieuse
• Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties

L’EXTRÊME DROITE EST RACISTE : LE RN A VOTÉ CONTRE / S’EST OPPOSÉ À
• la condamnation de toutes formes de racisme et la reconnaissance de l’esclavage comme un crime contre l’humanité
• une résolution pour sauver les vies des migrant·es en mer

L’EXTRÊME DROITE EST CONTRE LES PAUVRES : LE RN A VOTÉ CONTRE / S’EST OPPOSÉ À

• l’augmentation du SMIC
• l’indexation des salaires sur l’inflation
• la gratuité des cantines et fournitures pour les plus modestes
• le blocage des prix de première nécessité
• la revalorisation des APL de 10%
• l’augmentation des moyens pour lutter contre la fraude fiscale

L’EXTRÊME DROITE EST CONTRE LES FEMMES : LE RN A VOTÉ CONTRE / S’EST OPPOSÉ À

• budget de 1 milliard pour lutte contre les violences faites aux femmes
• la réduction des écarts de salaires entre femmes et hommes au sein de l’UE
• l’accès à l’IVG gratuite
• l’inscription de l’IVG dans la constitution
• le remboursement des soins médicaux des femmes atteintes de cancer du sein
• Le RN qualifie les violences conjugales de «conflits de voisinage»
Le RN tente aussi de nous faire croire que les violences faites aux femmes sont commises par les immigrés. Pourtant, 9 femmes sur 10 connaissent leurs agresseurs, 45% des viols sont conjugaux, 10% de la population est victime d’un membre de sa famille.

L’EXTRÊME DROITE EST CONTRE LES SYNDICATS

La haine du syndicalisme fait partie de l’ADN du fascisme historique et actuel. Il porte un projet de négation de la lutte des classes à travers l’anéantissement des syndicats existants.
« Mon projet politique, c’est la fin de la lutte des classes. Il faut réconcilier les patrons et les salariés dans un intérêt commun. » E. Zemmour, 2022
Soyons clair·es : le projet de l’extrême droite, c’est la destruction pure et simple des syndicats, et de la CGT en premier lieu.

Les syndicats sont l’outil de lutte au service des travailleurs et travailleuses. Il faut renforcer leurs droits dans les entreprises et services.

Communiqué UD/FNAF – Poulain Blois : un petit 3 % pour un grand avenir !

En 2017, Eurazeo, fonds d’investissement privé français, a racheté à Mondelez 14 marques européennes emblématiques de chocolat et de confiserie dans l’objectif de créer et développer un nouveau groupe, Carambar&Co avec notamment les marques Poulain, Carambar, Kréma, La Pie Qui … Continuer la lecture

Des salaires pour vivre pas pour mourir au travail !

En 2016, Macron, alors ministre de l’Économie, disait : « La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier parce qu’il peut tout perdre, lui. Et il a moins de garantie. » Ce faisant, il occultait le licenciement et ses conséquences économiques, sociales et familiales, l’usure professionnelle mentale et physique des travailleur·ses, l’espérance de vie plus faible d’un·e ouvrier·e, les incapacités, invalidités, inaptitudes, handicaps résultant d’accidents du travail ou des conditions de travail. Macron qui aujourd’hui veut nous faire travailler jusqu’à perpette, parce que le travail jusqu’à la mort est bon pour la santé… des actionnaires, pense que perdre la vie au travail à la suite d’un accident ou d’une maladie est moins « dur » que les soucis de marge bénéficiaire d’un·e patron·ne.

Afin de se soustraire à leur obligation légale d’assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleur·ses, à leur responsabilité civile et pénale et aux pénalités financières, les employeur·ses mettent en place d’inventives et mortifères stratégies pour dissimuler les accidents du travail :

  • sous-déclaration généralisée dénoncée par l’accord national interprofessionnel signé par le patronat et les organisations syndicales dont la CGT,
  • contestation généralisée (réserves) des déclarations d’accidents du travail par les employeur·ses auprès de la CPAM,
  • pratiques consistant à dissuader les salarié·es de déclarer les accidents de travail à la direction ou de « prendre » les arrêts de travail.

La non-déclaration des accidents du travail porte une grave atteinte aux droits des salarié·es en ce qui concerne l’indemnisation de l’arrêt, la réparation des séquelles par la sécurité sociale et par l’employeur·se  via la reconnaissance de la faute inexcusable.

Le syndicat CGT Eiffage Énergie Systèmes Val de Loire a dénoncé et s’est opposé au projet patronal d’accord d’intéressement comprenant un critère financier de « prévention » calculé sur le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt qui encourageait sournoisement les salarié·es à sous-déclarer ou à auto-dissimuler leurs accidents du travail pour percevoir la prime d’intéressement. Ce critère revenait à faire porter aux salarié·es la responsabilité de la survenance d’accidents du travail sanctionnée par la perte d’une partie de leur prime d’intéressement en méconnaissance de l’obligation légale de sécurité de résultat qui pèse exclusivement sur l’employeur·se. Cependant, contre l’avis du syndicat CGT, du CSE, et des salarié·es consulté·es par référendum, la direction a refusé toute négociation sur l’intéressement qui ne comporterait pas le critère « prévention ». De surcroît, la direction de l’entreprise dénigre le syndicat CGT jusqu’à inviter les salarié·es mécontent·es de leur rémunération à prendre à partie le syndicat. Révolté·es par le cynisme, le chantage et la violence sociale d’Eiffage Energie Systèmes, les camarades poursuivent leurs actions contre la dissimulation des accidents du travail dont sont victimes les travailleur·ses du groupe EIFFAGE et pour l’augmentation des salaires des femmes et des hommes qui risquent leur vie pour les profits des majors du BTP.

Un·e mort·e par jour travaillé ça suffit ! Des salaires pour vivre pas pour mourir au travail !

 

Retraites, les luttes continuent !

Non aux 64 ans ! Non à l’augmentation des annuités pour une retraite à taux plein !

C’est par ses revendications que toutes le prises de parole CGT se sont ouvertes ou refermées depuis le 19 janvier dernier.

14 journées de manifestations interprofessionnelles et unitaires se sont succédées pour exprimer une exigence commune des ouvrier·es, des employé·es, des précaires, des technicien·nes, des cadres, des jeunes, des retraité·es et des privé·es d’emploi : le refus de travailler jusqu’au tombeau !

Rien n’a entamé l’opposition massive des salarié·es et plus largement de la population à cette réforme : ni les mensonges sur un prétendu déficit, sur les carrières longues, sur les 1200 €, sur les femmes qui vont devoir travailler plus pour gagner moins, sur la pénibilité etc.

À chaque manif, à chaque grève, nous avons dit non aux 64 ans, à chaque slogan, à chaque verre de punch nucléaire de l’UL de Mer nous avons appris la solidarité avec celles et ceux que nous ne connaissions pas, avec les travailleur·ses en grève reconductible, nous avons cultivé la fraternité et la sororité dans ce combat de classe contre le capital.

À chaque manif, sur chaque piquet de grève, sur chaque rond-point, chaque tractage, nous avons répété : NON à deux ans supplémentaires de notre vie pour accroître les profits des grand·es patron·nes, des actionnaires seul·es défenseur·ses de cette réforme et d’un gouvernement aux ordres qui nous condamne à deux ans fermes.

Ensemble, nous avons dénoncé l’exploitation des travailleur·ses jusqu’à la mort, le système capitaliste qui l’organise et exige de travailler plus, plus longtemps, avec des salaires et des rémunérations en baisse, avec plus de chômeur·ses âgé·es et des jeunes exploité·es plus tôt.

Malgré une mobilisation d’une ampleur historique et à grands coups de 49.3, de mépris des travailleur·ses, à grands coups de droit constitutionnel en guise de règlement intérieur de l’État au service des patron·nes, Macron a fait adopter sa réforme mais plus rien ne sera comme avant.

Plus rien ne sera comme avant, parce que la CGT avec les salarié·es exigera des négociations partout pour gagner des départs anticipés pour pénibilité, la prise en compte des années d’études et la hausse du niveau des pensions complémentaires Agirc-Arrco.

Plus rien ne sera comme avant parce que le patronat a tremblé face à la mobilisation exhortant Macron à tenir bon mais contraint de lâcher sur les salaires à l’image de la magnifique victoire arrachée à Verbaudet par la lutte exemplaire des ouvrières et l’engagement de toute la CGT.

Même affaiblis, Macron et le patronat veulent tourner la page, poursuivre la chasse aux pauvres et multiplier les poursuites contre les syndicalistes. Ayons confiance dans notre force, ils et elles sont une poignée, nous sommes des millions, les luttes sur les salaires et contre la retraite pour les mort·es ont ouvert une porte, enfonçons-la !

Non aux 64 ans ! Non à l’augmentation des annuités pour une retraite à taux plein ! C’est dès maintenant reprendre les deux ans qu’on nous a volés en exigeant que l’argent aille aux salaires, à la santé, à nos retraites et aux services publics.