Communiqué – Répression syndicale à Alliance Automotive Group

Plus le patronat et les pouvoirs publics vantent les mérites du mythe du dialogue social, plus ils s’attaquent aux droits des salariés, aux droits et libertés syndicales. En réalité, dans cette période de remise en cause généralisée des droits et … Continuer la lecture

Non à la fermeture du bureau de poste des cornillettes à Blois !

Nous nous opposons à la transformation des bureaux de poste en relais poste ou en agence postale. Nous revendiquons un service public de proximité au service des usagers.

C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés les 19 et le 26 janvier 2017, syndicats et usagers, pour combattre la fermeture du bureau de Poste des Cornillettes à Blois.

Lors de ces rassemblements, nous avons fait signer des pétitions et nous avons été bien accueillis par les usagers qui ont montré beaucoup d’intérêts à nos propos et arguments.

En effet la Poste ne peut s’exonérer de sa responsabilité dans le cadre du lien social des Français dans les territoires, de sa responsabilité de service public pour tous en tout point du territoire et de sa responsabilité économique dans sa politique mortifère, destructrice d’emplois et de droits sociaux.

Nous condamnons cette stratégie qui consiste à faire de la rentabilité à tous crins, en lieu et place d’un service de qualité au plus près des utilisateurs. Alors que d’autres choix sont possibles, la solution de la gestion financière est préférée. La place d’une entreprise telle que La Poste n’est-elle pas de concourir au bien-être de tous et toutes et de participer à la richesse de la nation ?

La Poste préfère développer à marche forcée la banque et la téléphonie mobile. Alors qu’il faut développer une offre de service pour tous, en particulier envers les plus modestes, nos aînés et les personnes fragiles.

Alors que la Poste a les moyens de le financer, elle a fait en 2015 un bénéfice de 975 millions d’euros (hausse exceptionnelle de 33%) et l’Etat lui a versé en trois ans 315 millions d’euros de CICE, elle préfère supprimer des bureaux de postes et les postes qualifiés de Postiers qui sont à même d’y répondre.

Quel intérêt de privilégier La Banque Postale « une banque comme les autres », de plus en plus chère, de moins en moins accessible et de plus en plus éloignée de ses usagers ?

La situation sociale de l’entreprise n’est pas au beau fixe. Les mauvaises conditions de travail, la surcharge de travail, le stress lié aux objectifs, les pressions managériales sont le quotidien de nos collègues dans les services. Cela a pour conséquence de l’absentéisme pour maladie non remplacé, la fermeture ponctuelle des bureaux, des incivilités et de la Non-qualité.

Il est urgent que La Poste prenne en considération les demandes des salariés, des usagers et des élus pour recréer du service public, en tout point du territoire. Il ne lui est pas interdit d’innover, véritablement, pour fournir le service que les usagers attendent, de par ces nouveaux usages que sont internet et les nouvelles technologies en général.

 

Germanaud, des travailleurs pas de la viande

Depuis des années, Les salariés de l’entreprise GERMANAUD se battent pour préserver leurs emplois et une activité agroalimentaire de qualité dans un département durement frappé par la casse industrielle accompagnée par les pouvoirs publics. Les mêmes pouvoirs publics qui aujourd’hui fustigent les luttes sociales et affichent leur haine des travailleurs en lutte pour leur dignité et contre la loi Travail.

En grève depuis plusieurs semaines pour défendre leurs droits, les salariés dans l’unité d’action ne veulent pas être considérés comme des marchandises par le groupe TURENNE LAFAYETTE.

Ce groupe est un prédateur dans le secteur agroalimentaire et met en œuvre à Blois comme ailleurs (Bretagne, Tarn etc.) sa stratégie de casse industrielle par l’abandon de productions au service du profit maximum.

Economiquement et socialement rien ne justifie la fermeture du site de Blois, le rapport de l’expert du Comité d’entreprise fait la démonstration de la rentabilité de l’usine. Au prix de leur santé et de leur sécurité, les salariés ont permis de préserver une activité pendant des années en dépit de l’absence des investissements nécessaires au développement du site.

Les salariés ont fait des propositions pour continuer à produire des jambons de qualité et de prestige à Blois. Il y a un mois, le groupe TURENNE LAFAYETTE a accueilli la délégation syndicale, venue au siège de l’entreprise présenter ses propositions alternatives, par une dizaine de policiers en tenue d’assaut, casques sous le bras, en plus des trois vigiles mandatés par la direction.

C’est la démonstration que ce qui effraie le capital c’est le mouvement social en lutte pas les casseurs. Etat d’urgence ou pas, le gouvernement n’a pas hésité à prêter main forte au capital privé pour sécuriser ses profits.

La décision collective des salariés de bloquer le site pour protéger l’outil de travail et instaurer un rapport de force a soudé les travailleurs et a entamé l’assurance et le mépris d’un groupe financier qui a racheté GERMANAUD pour mieux le dépecer.

Le combat des GERMANAUD illustre le conflit du travail contre le capital parasitaire qui ne produit rien d’autre que du chômage et de la misère. Les GERMANAUD, eux, produisent des jambons pour l’ensemble de la population et de la fraternité pour préserver leurs droits et la dignité de tous les salariés en lutte.

Seule la lutte paie, les GERMANAUD ne le savent que trop bien. Une lutte qui force le respect et donne lieu à de nombreux soutiens au-delà des militants syndicaux.

Soyons à la hauteur du combat de nos camarades et soutenons-les matériellement, financièrement et par notre présence à leurs côtés maintenant et sans réserve.

 

 

Tirage souscription 1er mai UL de Blois

1er lot     1 séjour Touristra             n°9076

2e lot      1 bon d’achat de 300€     n°9145

3e lot      1 bon d’achat de 200€     n°8525

4e lot      1 bon d’achat de 150€     n°8332

5e lot      1 bon d’achat de 100€     n°5710

6e lot      1 bon d’achat de 50€       n°2554

7e lot      1 bon d’achat de 50€       n°2731

8e lot      1 bon d’achat de 50€       n°8004

9e lot      1 bon d’achat de 50€       n°5366

10e lot    1 bon d’achat de 50€       n°6469

Les lots sont à retirer à l’UL de Blois (avenue de l’Europe) à partir du mercredi 11 mai.