Intervention du Comité de défense du 41 des droits et libertés

Blois le 27 septembre 2016 Chers amis, chers Camarades, Je tiens à vous remercier au non du comité de défense du Loir et Cher pour les droits et libertés et des 8 organisations qui le composent de votre présence à … Continuer la lecture

Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales : relaxe et amnistie pour les militants!

Le 27 et 28 septembre prochains, 16 salariés d’Air France se présenteront devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny. 11 seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du siège et 5 (déjà licenciés), concernant « l’affaire » … Continuer la lecture

Insécurité sociale à la CPAM

Comme dans les autres syndicats CGT du département, les élus CGT de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) sont conscients de la responsabilité qui leur est confiée par le personnel. C’est la raison pour laquelle ils exercent leur mandat en défendant les droits syndicaux garants de l’expression des salariés et de leur capacité à résister aux diktats patronaux.

A la CPAM, comme dans les services de l’Etat et les entreprises du département, les directions veulent éteindre les résistances des salariés en étouffant les syndicats.

Les stratégies patronales sont bien rôdées, il s’agit d’intégrer les représentants du personnel dans un dialogue social stérile et chronophage pour éloigner les camarades des salariés et de leurs préoccupations quotidiennes comme de l’intérêt des assurés sociaux.

Le syndicat CGT de la CPAM a fait le choix de défendre les intérêts des salariés au plus près parce que l’amélioration des conditions de travail des agents et la reconnaissance de leurs qualifications sont la voie permettant de rendre un service public répondant aux besoins de la population du Loir et cher.

Les camarades élus à la CPAM dénoncent les choix politiques de réduction de moyens humains, matériels  et financiers de la caisse primaire d’assurance maladie pour répondre aux injonctions du patronat local et national.

Face à cet engagement militant, la direction de la CPAM porte atteinte à l’exercice du droit syndical des camarades de la CGT par le biais de chefs de service à leur botte (refus de prise d’heures de délégation et injonction de retourner à son poste de travail pendant les délégations syndicales).

Ces attaques sont récurrentes et dirigées personnellement contre des camarades connues des salariés pour les dissuader de les défendre et de dénoncer les choix politiques et économiques de la CPAM. Parce qu’il n’y a pas de droits syndicaux sans liberté syndicale, soutenons les camarades du syndicat CGT de la CPAM de BLOIS.

 

Droit syndical dans la Santé et l’Action Sociale

Dans le secteur sanitaire social et médico-social, les établissements publics et privés de Loir-et-Cher ne font pas exception en ce qui concerne la dégradation des conditions d’accompagnement et de soins des usagers engendrés par les choix et orientations des politiques publiques.

Le manque d’effectifs et  les surcharges de travail ont pour effet que les salariés se voient privés de plus en plus de leurs droits statutaires ou conventionnels (glissement de la durée des congés d’été dans la FPH, de trois à deux semaines, rappel des agents sur leurs repos hebdomadaires, leurs congés, voire même, ça s’est vu, sur un congé maternité, pour pallier le manque chronique de personnel).

Dans le secteur privé, la pénurie est organisée pour répondre aux injonctions de restrictions budgétaires des tutelles au secteur associatif à but non lucratif et satisfaire aux appétits des actionnaires dans le secteur privé lucratif.

Les salariés constituent toujours la variable d’ajustement des politiques financières des établissements, avec le gel des salaires, les dénonciations des conventions collectives nationales.

Pour arriver à leurs fins, les directions tentent de museler le syndicalisme revendicatif et de progrès social par les entraves internes à l’exercice du droit syndical, la multiplication, notamment à l’Hôpital Public, des refus de détachements des militants pour « raison de service », alors qu’il est de leur seule responsabilité d’ajuster les effectifs aux besoins de service.

Il est indispensable que la CGT, avec le soutien des salariés, réinvestisse les instances représentatives du personnel comme un véritable outil syndical alors qu’elles sont bafouées et les élus malmenés dans l’exercice de leurs mandats.

 

Air France « Chemise arrachée »

L’affaire dite de la chemise arrachée d’Air France suit son court avec le licenciement de quatre salariés (le cinquième est en cours de jugement). Onze autres salariés de la compagnie ont été sanctionnés par la direction avec une mise à pied de quinze jours sans solde.

L’inspection du travail refuse le licenciement du cinquième salarié (délégué syndical CGT), jugeant le motif insuffisant, et demande la réintégration et le paiement de ses jours de mise à pied (depuis le 16 octobre 2016).

Air France, qui n’a fait aucune enquête contradictoire, veut en faire un exemple et fait un recours hiérarchique auprès du Ministère du travail.

La CGT demande bien entendu la réintégration des quatre autres salariés et l’arrêt des poursuites judiciaires.

Le jugement aura lieu le 27 Mai 2016 au tribunal correctionnel de Bobigny pour le motif « Violence en réunion » sur deux cadres d’Air France et deux vigiles.

Les syndiqués ne sont pas des voyous et seule la compagnie Air France est à condamner sur ses méthodes de casse de l’emploi. Pour preuve le dernier plan de 1600 « départs volontaires » pour le personnel au sol et navigant malgré un résultat d’exploitation de +816 millions d’euros et comme si cela ne suffisait pas d’autres négociations avec les pilotes débuteront le 10 Mars 2016.

Air France veut augmenter son profit sur le dos des salariés et surtout discréditer et museler les syndicats par ce jugement.

Nous devons tous réagir et empêcher ces pratiques de casse des syndicats, de criminalisation de l’action collective et de la défense de l’emploi.

 

Manifestation du 04 février 2016 – Goodyear –

Dans le département, comme partout en France sous diverses formes, la CGT, la FSU et Solidaires du Loir et Cher ont organisé un premier rassemblement le 4 février dernier devant le palais de justice de Blois pour dénoncer la condamnation des huit syndicalistes de Goodyear qui vise à criminaliser l’action syndicale.

Ce sont plus de 150 personnes qui ont répondu à l’appel des trois organisations syndicales afin d’obtenir leur relaxe et l’arrêt de toute entrave au droit syndical.

La lutte continuant, nous vous invitons à signer la pétition.