La CGT défend les CPEF du département !

En juin, l’Union Départementale CGT ainsi que le syndicat CGT du Conseil Général se sont mobilisés et ont participé à plusieurs actions pour dénoncer la décision unilatérale du Conseil Général de transférer les Centres de Planification ou d’Education Familiale en dehors des centres hospitaliers du département (Blois, Romorantin et Vendôme). Les objectifs de l’administration du Conseil Général sont d’accentuer la mission de prévention prénatale auprès des mineurs et d’internaliser le budget du Centre de Planification ou d’Éducation Familiale au Conseil Général, à moyens constants. La maitrise des coûts et de l’activité motive cette réorganisation. Et ce, malgré le fait indéniable que le temps des personnels dédiés à la planification familiale attribué par le CG ne suffit pas à assurer l’ensemble des missions et qu’une aide volontaire des personnels hospitaliers est essentielle. Après Vars les Clos et les CIO, c’est donc une nouvelle fois au social que s’attaque l’équipe de Maurice Leroy en réduisant les financements de structures destinées à venir en aide au public et en particulier aux femmes. De plus, en éloignant les CPEF des Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse (CIVG), le CG donne un signal bien sinistre quant au droit des femmes à disposer librement de leur corps et à avoir accès librement, rapidement et facilement à l’IVG en cas de besoin. On peut craindre aussi que les interventions des CPEF en milieu scolaire soient remisées en arrière-plan malgré l’importance de cette éducation à la sexualité, à la vie affective et à la prévention contre les violences conjugales.

Pour la CGT, l’accès à ces services de prévention, qui délivrent la contraception de façon anonyme et gratuite pour les mineures, la contraception d’urgence, qui accueillent toutes les femmes en demande d’IVG, qui proposent des dépistages des infections sexuellement transmissibles, qui sont des lieux de parole autour de problématiques complexes notamment les violences faites aux femmes, des lieux d’information et de consultations, ouverts à tous, quels que soit l’âge, la situation sociale, familiale, l’état de vulnérabilité et la situation de précarité des personnes accueillies, ne doit en aucun cas être limité et ne doit pas être externalisé des centres hospitaliers.