Tract UD 25 et 31 janvier – 64 ans : travailler plus pour gagner moins, c’est NON !

La CGT revendique la retraite à 60 ans et la prise en compte des années d’études, de formation et de recherche d’emploi dans la durée de cotisation. Après la réussite de la journée de grève du 19 janvier, avec plus … Continuer la lecture

Tract UD – 64 ans : travailler plus pour gagner moins, c’est NON !

Les annonces d’E. Borne sur la contre-réforme des retraites sont désormais officielles et sans surprise elles entérinent le projet de repousser l’âge de départ à la retraite et l’accélération de la contre-réforme Touraine (passage de 42 à 43 annuités de … Continuer la lecture

Pétition – Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de … Continuer la lecture

1er octobre – RETRAITÉS MALTRAITÉS, RETRAITÉS RÉVOLTÉS.

Les retraités veulent vivre mieux ! La crise que nous traversons est grave, tant sur le plan économique que social. Elle n’est pas le fruit du hasard mais bien le résultat des politiques capitalistes antisociales prises depuis des décennies et … Continuer la lecture

14 février : journée d’action dans la santé

Fixé au cœur des mobilisations contre le projet de réforme des retraites, l’Union Syndicale Départementale CGT a relayé l’appel national et appelé à la grève et à la mobilisation, tous les salarié·es de la Santé et de l’Action Sociale, ce 14 février 2020. A 11H30, un barbecue revendicatif organisé par l’UL de Blois rassemblait déjà plus d’une cinquantaine de personnes devant le Centre Hospitalier de Blois. A 14h, un cortège d’environ 150 personnes empruntait l’avenue Maunoury pour réaliser les 3 actions organisées par les professionnel·les de la santé et de l’action sociale.

Devant le Conseil Départemental, nous avons réclamé « De la dignité pour nos enfants, nos ados et nos ainé·es. »  L’absence de moyens alloués aux services de la protection de l’enfance a plongé les professionnel·les dans une situation de recours accrue à des travailleur·ses précaires, à l’impossibilité de se former et d’être présent·es en nombre suffisant pour répondre aux besoins des enfants et de leurs familles. En matière de protection de l’enfance aujourd’hui, on n’agit plus dans l’intérêt de l’enfant mais on colle des rustines. Dans les EHPAD et les services de soins à domicile, les conditions de travail ne cessent de se détériorer. La plupart des salarié·es n’arrivent pas au bout de leur carrière car usés et cassés avant l’âge de départ à la retraite. La réforme des retraites envisagée par Macron supprimerait la catégorie active pour tous les personnels en leur imposant d’exercer jusqu’à 64 ans, voire plus. Pour marquer notre refus de cette nouvelle mesure d’austérité, nous avons décoré les grilles et la pelouse du Conseil Départemental avec des protections urinaires usagées, jouets et biberons.

Devant la DTARS, nous avons dessiné les contours d’hommes et de femmes étendus sur le sol pour représenter les nombreux suicides des professionnel·les de santé et ceux et celles qui sont mort·es dans l’exercice de leur fonction, comme Elodie, une jeune infirmière de psychiatrie assassinée la veille par un patient. La casse des services publics de santé, menée avec la participation active des ARS, a pour conséquence la dégradation de la qualité des soins et de la sécurité sanitaire, à la fois des personnes soignées comme des soignant·es. L’austérité tue la Santé ! Et pour leur rappeler, ô combien, ils et elles ont du sang sur les mains, nous avons lancé des poches de faux sang sur leurs fenêtres.

Pour finir, nous sommes retournés au Centre Hospitalier de Blois, avec des ballons en forme de cœur, pour déclarer notre Amour à l’hôpital public. Toute la population est utilisatrice des services de santé et donc la dimension interprofessionnelle des revendications et des luttes pour la défense de notre santé publique concerne tout le monde. Elle est indissociable de nos luttes pour défendre la sécurité sociale garante de son financement. L’enjeu c’est la garantie d’accès pour tou·tes aux soins, à la prévention, à des retraites décentes. Le statut public des agent·es est le garant du service rendu à la population, à l’hôpital comme dans le médico-social et les EHPAD. La population est attachée à son système public de santé et à la sécurité sociale, dont elle attend qu’elle garantisse une solution de prise en charge de chaque difficulté de la vie, quels que soient les moyens financiers dont on dispose. Nous continuerons de défendre les principes à l’origine de la création de la sécurité sociale : « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ». C’est dans le hall, cœur de l’hôpital, que nous avons accroché nos ballons en forme de cœur avant de dissoudre la mobilisation.

 

Retraites et situation des femmes

Les organisations CGT, FSU, Solidaires et Unsa ferroviaire ont appelé à un rassemblement, le 7 mars à la veille de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes car contrairement à ce que prétend la Macronie depuis des mois, le projet de réforme des retraites par points ne fera pas des femmes les « grandes gagnantes » ! Parmi la multitude d’inexactitudes et autres mensonges prodigués par le gouvernement, ceux sur la prétendue revalorisation des retraites des femmes atteignent un paroxysme. Pour le gouvernement, être gagnante c’est :

  • perdre les annuités de cotisations pour les enfants ;
  • perdre la pension de réversion en cas de divorce ;
  • perdre la « catégorie active » et partir à 62 ans (au mieux et pas pour toutes et tous) au lieu de 57 ans ;
  • prendre en compte les temps partiels imposés, les périodes de chômage, les périodes de congés familiaux, plutôt que les 25 meilleures années ou les 6 derniers mois dans la Fonction publique.
  • Pour Macron, être gagnant ou gagnante c’est travailler plus longtemps pour gagner moins !

Voir la réforme des retraites par points de Macron sous le prisme du féminisme ce n’est pas vouloir mettre de côté les hommes en disant qu’ils ne sont pas concernés. C’est rappeler que si cette réforme est néfaste pour toutes et tous, travailleurs et travailleuses du public comme du privé, elle est encore plus défavorable aux femmes du fait des inégalités qui existent déjà. C’est ce qu’ont prouvé les réformes de 1993 lorsque le privé est passé des 10 meilleures années à 25 ans et de l’AGIRC-ARRCO qui est un système par points.

Forte de tous ces constats, la CGT porte de vraies propositions pour conquérir de nouveaux droits, gagner l’égalité femmes/hommes et lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans et hors le monde du travail.

  • Abaisser le temps de travail pour permettre aux femmes comme aux hommes de s’occuper des enfants et des tâches quotidiennes et lutter ainsi contre la charge mentale qui touche principalement les femmes.
  • Revenir à la prise en compte des meilleures années pour le calcul de la retraite.
  • Lutter contre le sous-emploi des femmes, les temps partiels et la précarité, et mettre en place un service public de la petite enfance pour permettre aux femmes de continuer à travailler.
  • Réaliser enfin l’égalité salariale pour mettre fin à une injustice flagrante mais aussi dégager les ressources nécessaires pour financer notre système de retraites.
  • Instaurer une surcotisation patronale retraite pour toutes les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale ; une autre pour tous les temps partiels de moins de 24h de façon à garantir des droits pour les salarié·es.
  • Revaloriser les métiers dans lesquels les femmes sont concentrées.
  • Faire ratifier en France la convention de l’OIT contre les violences sexistes et sexuelles.

Si depuis plusieurs mois, un Flash mob créé par les camarades d’ATTAC et rendu célèbre par toutes les femmes, est repris dans les manifestations partout en France, c’est bien que cette contre-réforme de la retraite par points serait une véritable catastrophe pour les travailleuses. Il faut donc continuer la lutte afin de faire reculer le gouvernement et exiger l’abrogation des réformes précédentes qui déjà étaient néfastes pour le monde du travail !

L’égalité entre les femmes et les hommes dans la société et au travail est une conquête majeure que nous devons gagner. Il n’est pas question de féminisme, elle nous concerne toutes et tous. Elle doit nous permettre de transformer la société vers plus de progrès.