Congrès des 25 et 26 octobre 2012

Le congrès de l’Union Départementale de la CGT Loir et Cher s’est tenu les 25 et 26 octobre derniers. Moment de démocratie interne où sont débattues les orientations portées par l’organisation, il a vu se réunir 160 délégués salariés, retraités et privés d’emploi représentant des syndicats du département.

 

 

  • Les débats

A cette occasion, les syndiqués ont porté leur réflexion sur différents thèmes : l’actualité revendicative, très chargée malgré un changement de gouvernement ; le lien entre hausse des salaires et le renforcement de la protection sociale ; le développement du travail stable et qualifié par la relocalisation des industries et le redéploiement accru des services publics de proximité ; l’importance de l’activité syndicale et de son organisation pour fédérer les revendications de la population sur l’ensemble de ces thèmes.

Les débats ont largement démontré que la CGT devait tenir son rôle de première organisation syndicale dans un climat socio-économique plus que dégradé et être à l’offensive sur les questions de travail, de conditions et de santé au travail, de hausse des salaires et de l’arrêt des plans de licenciements, tant dans le privé que dans le public, sous couvert de réorganisation des services et d’économie budgétaire.

En effet, la crise et la dette ne sont que des conséquences des attaques du capitalisme contre le monde du travail et ne peuvent en aucun cas être imputées aux salariés. Ce ne sont pas ces derniers qui spéculent pour obtenir toujours plus de profits, qui en tout état de cause ne leurs reviennent jamais !

  • Le prétendu coût du travail

Le coût du travail, dont il semble qu’on ne puisse lui enlevé le qualificatif de « trop élevé » dès qu’on en parle, n’est qu’un subterfuge du patronat pour revendiquer des baisses et des exonérations substantielles des cotisations sociales patronales pour toujours plus enrichir les actionnaires. Non, ces cotisations ne sont pas des charges ! Elles sont bien un dû des employeurs aux salariés en contrepartie du travail effectué. Non, le travail ne coûte rien ! Sans travail et travailleurs, pas de création de richesse !

La CGT s’engage encore plus résolument dans le combat de la reconquête de droits pour les salariés, retraités et privés d’emploi pour contrer cette idéologie dominante qui voudrait que ce soient ceux qui produisent qui soient responsables du marasme actuel. C’est ce que les délégués ont réaffirmé lors de leur congrès, à travers une résolution du congrès

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