Le 5 novembre la CGT appelait à une manifestation nationale à Roanne pour défendre des syndicalistes CGT qui avaient refusé de se soumettre à des tests ADN suite à une manifestation sur la défense des retraites. Les militants CGT de Loir & Cher se sont joints aux dizaines de milliers de manifestants venus de tous les départements de France pour dénoncer la criminalisation de l’action syndicale.
En effet, les syndicalistes particulièrement ceux de la CGT sont les cibles d’une féroce répression patronale antisyndicale parce qu’ils luttent au quotidien pour la défense des droits des salariés et contre la mise en œuvre des réformes destructrices, renforçant la flexibilité, la précarité des salariés, et la sécurité, l’argent facile, l’impunité pour les patrons.
La CGT exige une loi d’amnistie sociale et une protection des militants syndicaux qui agissent dans l’intérêt collectif des salariés pour stopper les promoteurs du libéralisme, qui, avec l’aval du Pouvoir en place, mènent une politique agressive et répressive à l’encontre de l’action syndicale afin de dissuader toute opposition à cette cure d’austérité sociale.
Y compris dans les entreprises et établissements du Loir et Cher, les employeurs ne se gênent plus pour harceler et discriminer les représentants syndicaux rendant le climat délétère et nocif pour les salariés et leurs représentants. Dans la région certains politiques s’acharnent contre les organisations syndicales en voulant les expulser des Bourses du travail et en les trainant devant les tribunaux.
Il est temps que cela cesse, de nouveaux droits syndicaux doivent être créés ! Pour cela, la CGT revendique :
⇛ Une loi qui protège l’action collective syndicale des tentatives de criminalisation du syndicalisme par le retrait des fichiers des empruntes génétiques considérant les syndicalistes comme des criminels.
⇛ Une loi qui détermine le statut précis des locaux des Bourses du Travail, comme établissement public, créant obligation à l’Etat, à ses différents niveaux de collectivités, quelles que soient les majorités politiques, d’assurer leur financement et de garantir la reconnaissance de leur utilité publique par leur hébergement à titre gracieux.
⇛ La loi qui attribue de nouveaux droits et moyens d’intervention des salariés dans les institutions représentatives de personnels, prévoyant le maintien de la rémunération, de l’avancement professionnel, de la couverture des frais de déplacement pour tous les salariés en délégation syndicale, en détachement syndical ou en formation syndicale sur leur temps de travail.