Liberté et droits syndicaux pour le progrès social

Pas de conquêtes sociales sans liberté syndicale, pas de progrès social sans revendications et sans mobilisations collectives fortes sur et hors des lieux de travail.
C’est le sens des journées d’action du 23 septembre et du 8 octobre 2015.
La liberté syndicale est un droit humain universellement reconnu et protégé, une valeur fondamentale consacrée par la Constitution de l’Organisation internationale du travail, depuis 1919.
Elle consacre et garantit le droit de se syndiquer, de manifester, de négocier, de faire grève, en somme le droit à l’action collective.
Au mépris des textes internationaux les gouvernants prennent les mesures les plus brutales pour empêcher les salariés d’exercer leurs droits syndicaux (sanctions, menaces, chantage, expulsion de locaux).
Cependant, la promotion du « dialogue social » dans lequel se vautrent certaines organisations syndicales est insuffisante à décourager les luttes revendicatives en dépit d’un contexte de reculs sociaux sans précédent.
Les exemples sont nombreux de camarades poursuivis pour avoir défendu les droits des salariés dont le plus fondamental est le droit au travail : Xavier MATHIEU, Gérard FILOCHE.
Des pressions patronales et politiques sont exercées sur les délégués syndicaux pour obtenir leur aval pour mettre en pièce les droits des salariés afin d’engraisser les actionnaires (accords de « maintien de l’emploi » par la réduction de salaire, l’augmentation de la durée du travail chez Faurecia ou CDM).
C’est l’action syndicale qui est visée quand elle est de nature revendicative et menace le profit capitaliste.
La liberté syndicale s’exerce par les droits syndicaux qui seuls peuvent garantir l’expression des revendications des salariés, de leur souffrance au travail, de leur travail réel en vue de l’émancipation du travailleur de sa condition subordonnée.
Les groupes de parole organisés par l’employeur, les boîtes à idées et autres entretiens individuels sont des leurres et consacrent le salarié dans son statut de mineur social.
La CGT exige :
– le vote de la loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux »,
– des droits syndicaux nouveaux garantissant l’exercice du droit d’expression et de la liberté syndicale des salariés au premier rang desquels le droit de réunir les salariés dans l’entreprise,
– l’hébergement, à titre gracieux, des organisations syndicales par les collectivités territoriales.

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