Depuis maintenant plusieurs années, les politiques votent des lois visant à casser les monopoles dans le domaine de l’Énergie mais aussi dans tous les secteurs public et privé.
Depuis leur privatisation, les stratégies d’EDF et GDF sont essentiellement guidées par des choix politiques purement financiers à l’opposé de la réponse aux besoins de la Nation et des citoyens. Par exemple, si la concurrence était présentée comme vecteur de baisse des prix, les politiques de dérèglementation ont pour conséquences premières, l’augmentation des factures pour les usagers, une complexité d’accès et de compréhension pour ces derniers.
Conséquence : les mauvaises annonces se succèdent sur l’entreprise publique EDF.
Le bilan est affligeant. Suppression de plus de 10 000 emplois dans les groupes d’EDF et ENGIE, fermeture d’outils de production qui fragilise l’équilibre du système, privatisation des barrages hydroélectriques, fermeture d’accueils téléphoniques et physiques, ouverture du capital du RTE, externalisation d’activités, etc. Les dernières lois « NOME, Transition énergétique » ne font qu’aggraver la situation.
Dans ce contexte, l’inquiétude des salariés vis-à-vis de leurs emplois mais aussi de leurs garanties sociales est immense dans une période d’austérité sociale dans la Branche des Industries Electriques et Gazières, qui se traduit par la proposition indécente des employeurs de 0% d’augmentation de salaire en 2017.
Depuis plusieurs mois, la FNME CGT porte, avec toutes les catégories de salariés, les revendications locales et nationales sur l’avenir de nos entreprises, de nos emplois et de nos Activités Sociales, lien indispensable entre toutes les générations .
Depuis début février, « les Mardis de la Colère », ont permis de bloquer 10 plateformes qui livrent le matériel partout en France .
A la Distribution, des emplois sont gagnés, des exploitations sont pérennisées pour assurer la proximité, les Directions annoncent unilatéralement une prime de 400 € sur la paie de mai.
A la Production, le combat continue pour maintenir les sites en exploitation. Les baisses de production pèsent de plus en plus sur le « capital ».
Sur nos Activités Sociales, la lutte menée depuis des mois permet d’avoir un financement basé sur la création des richesses, le 1% perdure et reste toujours un exemple à gagner, pour les CE, financés par la masse salariale. Ces quelques exemples démontrent une forte mobilisation dans toutes ces entreprises.