La régression sociale à la sauce Macron/Gattaz c’est non !

TOUS EN GREVE ET MANIFESTATION LE 12 SEPTEMBRE

Les choix politiques du Président Macron, zélé serviteur du patronat, des grands groupes et de la finance, de son 1er Ministre et du gouvernement, sont porteurs de lourds reculs sociaux et sociétaux, dictés par le Medef.

Utilisant les vieilles supercheries et recettes du patronat comme alibi, Macron entend liquider tout notre modèle social, tous les droits protecteurs des salariés.

UNE LOI TRAVAIL XXL INACCEPTABLE

  • Négociation d’entreprise plus forte que la loi.
  • Plafonnement des indemnités prud’homales et facilitation des licenciements.
  • Tout pouvoir aux entreprises, > risques = Baisse des salaires, augmentation temps de travail, etc.
  • Modification du contrat de travail : refus du salarié = salarié licencié.
  • Référendum à l’initiative des patrons = chantage permanent.
  • Rôle normatif et protecteur des accords de branche restreint.
  • Fusion des instances représentatives du personnel : fin de proximité et de la présence syndicale dans l’entreprise.
  • CDD « à vie ».
  • Remise en cause du travail de nuit 21h/6h.

Considérer que le travail est un coût pour les entreprises et non une richesse est une aberration. C’est se foutre de la tête des salariés et des millions de privés d’emploi et précaires !

Considérer qu’il faut donner un permis de licencier au patronat pour diminuer le chômage est une hérésie !

Macron et le patronat entendent aller encore plus loin.

Sécurité sociale/santé

  • Etablissement d’un nouveau plan d’économie de 15 milliards d’euros dans les secteurs Santé/Sécurité Sociale.
  • Réformer le système de retraite par répartition, en s’attaquant au principe de Solidarité Intergénérationnelle, au profit d’un système individualisé entrainant la marchandisation de la Sécurité Sociale et la baisse des pensions.
  • Suppression des régimes étudiants et travailleurs indépendants : quelles conséquences pour les emplois, les prestations et les cotisations ?
  • Réforme de l’assurance chômage : suppression des cotisations chômage remplacées par la CSG.
  • Attaque de l’ensemble de la Sécurité Sociale (famille, maladie…) avec suppression des cotisations sociales et augmentation de la CSG pour les retraités et les actifs et qui entrainera encore des baisses de prestations.

La suppression des cotisations et le transfert vers l’impôt (CSG) changent profondément la nature de la Sécurité Sociale. Notre salaire se décompose entre :

  • Salaire direct (net) couvrant nos besoins individuels,
  • Salaire socialisé (brut), couvrant nos besoins collectifs (santé, vieillesse, famille, maternité, invalidité, handicap, logement, chômage…)

En supprimant les cotisations sociales, le gouvernement n’augmente pas notre salaire : IL LE BAISSE !

Services publics

Établissement d’un nouveau plan d’économie de 60 milliards d’euros.

  • Suppression de 120 000 postes de fonctionnaires ; 2 départs à la retraite sur 3 non remplacés dans la fonction publique de l’Etat et 1 sur 3 dans la fonction publique hospitalière et territoriale.
  • Gel de la valeur du point d‘indice.
  • Mise en place du jour de carence.
  • Freins au déroulement de carrière.

Les mesures d’économie drastiques seront renvoyées dans leur mise en œuvre aux territoires créant encore de nouvelles disparités d’un territoire à l’autre, des coûts supplémentaires supportés par les populations pour un accès dégradé aux services publics.

Abaisser les droits des salariés n’a jamais favorisé la reprise de l’économie !

Ce qui l’affecte, ce sont les somptueux cadeaux aux entreprises sous forme d’exonérations de cotisations, à l’image du CICE ou du pacte de responsabilité. Ce sont les gigantesques dividendes versés aux actionnaires au détriment de l’investissement, de la recherche et de l’innovation.

Alors que les profits issus de la spéculation en bourse explosent, que les fortunes colossales s’affichent avec insolence, plus que jamais les richesses existent pour satisfaire la réponse aux besoins des salariés, de la population.

Dans l’unité et le rassemblement le plus large, construisons ensemble partout sur les lieux de travail et de vie la riposte qui s’impose pour barrer la route à ce rouleau dévastateur et gagner de nouvelles conquêtes sociales !

Ensemble, unis dans l’action, nous pouvons gagner :

  • L’arrêt de la casse de l’emploi dans le privé comme dans le public, par les délocalisations et fermetures d’entreprises et les suppressions de postes statutaires dans la fonction publique.
  • La réindustrialisation du Loir & Cher par la relocalisation des productions, l’investissement dans la recherche et l’innovation en s’appuyant sur les atouts et savoir-faire des salariés du département.
  • Le renforcement d’une protection sociale solidaire qui réponde à l’ensemble des besoins de la population financée par les richesses issues du travail à travers les cotisations sociales (salaire socialisé), par une couverture des risques à 100%.
  • La reconquête de véritables services publics de proximité.
  • Des salaires à la hauteur des qualifications reconnues avec un salaire minimum à l’embauche de 2000 € brut, ce qui correspond à une augmentation de 300 à 400€ net, besoin exprimé par les salariés.
  • Une augmentation des pensions sur le même niveau d’un minimum de 2000€ avec un départ à la retraite à 55 ans,
  • Une diminution du temps de travail à 32 heures sur la base d’un salaire minimum de 2000€.
  • Une sixième semaine de congés payés
  • L’abrogation des Lois Travail, Macron, Rebsamen, Santé, NOTRe, et de toutes les lois régressives.

Pour en finir avec ces politiques régressives au service de la seule finance,

Pour la défense et la conquête de droits nouveaux,

Pour le progrès social,

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION LE  MARDI 12 SEPTEMBRE

10H00  à Romorantin – devant la Halle.

10H00 à Vendôme – place St Martin.

11H00 à Blois – devant la siège du MEDEF (Quai Henry Chavigny).

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