Romorantin, manif contre le FN

Le jeudi 16 novembre à 17h30 l’Union Locale C.G.T. de Romorantin, Dialogues à gauche, France insoumise, FSU, Jeunes communistes, les amis de l’Huma, les Rencontres du service public et le PCF appelaient à un rassemblement unitaire devant les anciennes fabriques Normant de Romorantin pour protester contre la venue de la dirigeante du Front National qui assistera le samedi midi, à un déjeuner-débat dans cette ancienne usine, haut lieu de lutte des salariés de Matra.

Les discours de cette dernière sont basés sur la dénonciation du système économique et la montée du chômage.

Elle a la volonté de toucher les bases sociales les plus fragilisées tout en stigmatisant d’autres populations tout aussi fragiles.

Il fallait réaffirmer aux salariés que l’extrême droite avance, avec, sous son masque de protecteur des pauvres et des salariés, la face du capitalisme et des idées nauséabondes du fascisme.

C’était tout le sens de cette manifestation ainsi que des prises de paroles que nos amis et camarades lurent aux quatre vingt personnes présentes dans le froid, pour se mobiliser ensemble, maintenant et dans la durée. «On lutte contre le FN et on défend la mémoire ouvrière de notre ville», juge Aurélia Stedransky de Dialogues à Gauche. «Il faut expliquer aux salariés que le FN est un tissu de mensonges», rappelle Régis Barboux, secrétaire de l’UL-CGT. Naïve Rodier, pour le PCF, va dans le même sens. «Nous avons l’obligation d’expliquer que le FN n’est pas la solution, mais le problème ». Manifester trois jours avant la venue de la présidente du FN a pu surprendre. «On ne voulait pas faire de pub à ce parti et profiter de la journée de mobilisation contre la politique libérale qui amène le vote FN», indique Francis Brunet, pour la France insoumise.

Alors que les idées d’extrême droite gangrènent la société, alors que les actes de violence des groupuscules fascistes se multiplient ;

Alors que la situation économique et sociale s’aggrave à travers toute l’Europe ;

Alors que la jeunesse peine à trouver l’espoir en de jours meilleurs ;

l’heure n’était ni à la résignation ni au fatalisme mais à la mobilisation la plus large et unitaire possible face au parti de la haine et de à ses satellites. Faire barrage à l’extrême droite passe aussi par la lutte contre l’austérité, par le dépassement de la crise du capitalisme et par une juste répartition des richesses.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *