Il est urgent pour toutes et tous les salarié·es, retraité·es, chômeurs·euses, jeunes de stopper l’offensive Néo-libérale de Macron, aux ordres du patronat.
Macron doit présenter les leçons qu’il tire du «grand débat» qui n’a convaincu, ni les gilets jaunes ni les organisations syndicales, encore moins depuis que les annonces ont fuité dans la presse.
Depuis l’incendie de Notre-Dame, il y a un sentiment unanime qui monte dans le pays, il y a beaucoup d’argent dans ce pays, le grand patronat l’a démontré en annonçant des dons qui avoisinent le milliard d’euros.
Les entreprises du CAC40 ont vu leurs profits s’envoler, elles ont réalisé 91 milliards de bénéfices en 2018.
Quand il s’agit de se donner bonne conscience, le grand patronat ouvre son porte-monnaie, quand il faut augmenter les salaires, pérenniser les emplois et défendre les services publics, il est nettement moins prompt à l’ouvrir.
Nous avons entendu le patron du Medef, Roux de Bézieux, réclamer de repousser l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans, les attaques concernant la retraite par répartition sont amorcées.
Macron et son gouvernement vont poursuivre et accélérer les réformes anti-ouvrières et anti-populaires.
C’est dans ce contexte, que le ministre de la fonction publique vient de présenter, comme si de rien n’était, le 27 mars, son projet de loi dit de «transformation de la Fonction Publique» qui pousse à une vraie transformation réactionnaire de ce secteur, visant à faire des fonctionnaires, dépourvus pour la grande majorité d’entre eux, à terme, de leur statut et donc de leurs prérogatives en matière de conditions de travail et de rémunération, des salarié·es au service exclusif de la mise en œuvre de la concurrence libre et non faussée de tout ce qu’on appelle encore « les services publics ».
Dans le privé, les entreprises ferment les unes derrières les autres. Tout récemment, il y a l’entreprise Arjowiggins qui vient de déposer le bilan ; autour d’un millier de travailleur·euses, avec les sous-traitants et les emplois indirects, qui vont se retrouver sur le carreau. Après les fermetures de Ford Blanquefort et d’Ascoval avec la complicité de l’Etat Macron, les travailleur·euses paient au prix fort les décisions politiques et économiques de ce gouvernement allié du patronat.
Parce que, pour toujours plus de monde, il est toujours plus difficile de vivre décemment, de se loger, de se soigner, de se déplacer, d’offrir des études à ses enfants…, le mouvement social et populaire n’a pas d’autre choix que de se battre pour des augmentations de salaire et le développement de l’emploi stable et à temps plein.
Il n’y a pas d’autre voie que de continuer à lutter pour l’augmentation des pensions et des prestations sociales, pour le maintien et le développement de la sécurité sociale, pour la défense des services publics de proximité au service de la réponse aux besoins des usager·es, pour la défense des emplois et contre les licenciements.
Le 1er mai est une journée d’action et de mobilisation internationale pour les droits des travailleurs, le progrès social, la paix et la solidarité.
Nous appelons l’ensemble des organisations et des salarié·es sur le secteur de Blois à se mobiliser et entrer dans la lutte pour réclamer des augmentations de salaire.
Il est temps de lier les exigences sociales portées par un grand nombre d’organisations, de faire de ce 1er mai, une grande journée d’action pour l’amélioration des droits des travailleurs, pour le progrès social, la paix et la solidarité internationale
C’est pour cela que nous appelons toutes les organisations syndicales, politiques, les gilets jaunes, les salarié·es, les retraité·es, les privé·es d’emploi et la jeunesse à se mobiliser.
A Blois à 10H30 au carrefour de la résistance.