Depuis le début du quinquennat, MACRON et son gouvernement démantèlent au pas de charge les conquêtes sociales des travailleur·ses au nom de la sacrosainte compétitivité des entreprises.
Les salarié·es coûteraient trop cher !
Alors on n’augmente pas le SMIC et les salaires ne permettent plus de vivre. On démolit les conseils de prud’hommes et le code du travail pour faciliter les licenciements !
Les services publics et les fonctionnaires coûteraient trop cher !
Alors on ferme des lits à l’hôpital public, on ferme les maternités de proximité, on supprime les trésoreries et les écoles et on laisse les personnes âgées finir leur vie dans des EPHAD/mouroirs exsangues !
Les chômeur·ses couteraient trop cher!
Alors on les flique et on diminue leurs droits à l’indemnisation! S’ils ne peuvent plus vivre tant pis pour eux c’est qu’ils et elles ne sont pas allés chercher le travail sur le trottoir d’en face!
Les retraité·es sont une charge insupportable pour la société capitaliste!
Alors on baisse leurs pensions et on recule l’âge de départ à la retraite !
Pendant que MACRON met l’État au service exclusif du patronat par une répression sans précédent des mouvements sociaux, multiplie les cadeaux fiscaux et sociaux au patronat et que 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, les actionnaires se gavent à coup de dividendes (51 milliards versés aux actionnaires des entreprises françaises).
Au nom de l’équité, Macron veut instaurer un « régime universel par point », supprimant donc tous les régimes spéciaux. Mais ce principe n’a rien à voir avec la solidarité qui fonde nos régimes de retraite.
En résumé, le système par points c’est quoi ?
- Un calcul sur toute la carrière aboutissant à la baisse généralisée des pensions de 10 à 30 %: avec ce système, la totalité de la carrière compte avec l’intégralité des périodes de temps partiel, de précarité, de salaires faibles. C’est donc bien une double peine pour les femmes, les malades ou invalides, les jeunes précaires ou les privé·es d’emploi.
- La fin du montant de pension garanti : avec ce nouveau système tout dépendrait de la valeur du point au moment du départ… Valeur fixée par le gouvernement en fonction des choix budgétaires au service des riches et des profits du capital !
- Un nouveau recul de l’âge de départ à 64 ans et plus pour accéder à une retraite à taux plein. Il s’agit de contraindre les salarié·es qui le peuvent à recourir à la capitalisation/épargne retraite soumise à l’inflation et aux krachs boursiers.
Pour les autres la fin des régimes spéciaux et des départs anticipés pour pénibilité c’est la retraite pour les mort·es comme les assurances sociales de 1930.
Alors que les médias nous expliquent qu’en 2024 il manquerait 10 milliards d’euros pour équilibrer le système de retraites, les seules exonérations annuelles de cotisations sociales au bénéfice des employeur·ses représentent 30 milliards d’euros et l’égalité des salaires femmes/hommes permettrait de récupérer 6,5 milliards d’euros supplémentaires.
L’argent existe pour nos retraites, nos salaires et nos services publics, il suffit de nous réapproprier les dizaines de milliards détournés au profit de la classe des riches, celle de notre président !
Exigeons une retraite à 100 % du meilleur salaire net, soit 75 % du salaire brut (1800€ net minimum) sans condition de durée de cotisation ou de points, dès 55 ans, financée par la cotisation sociale grâce à la hausse constante des salaires et des cotisations sociales employeurs!
- L’indexation de la pension, de la retraite sur la valeur du point d’indice dans la fonction publique de l’État et sur les salaires dans le privé.
- Une pension de réversion fixée à 75 % de la ou des pensions du·de la conjoint·e (mariés ou pacsés) décédé, sans condition d’âge tant dans le public que dans le privé.
- Le retour de la revalorisation des pensions au 1er janvier et un rattrapage de 400 € pour tou·tes.
Engageons-nous collectivement pour stopper net cette réforme antisociale et pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et toutes et partout !
LA CGT DE LOIR ET CHER APPELLE TOUTES ET TOUS A FAIRE GREVE ET A MANIFESTER LE MARDI 24 SEPTEMBRE 2019
BLOIS à 14H30 devant la Préfecture.
ROMORANTIN à 10H30 devant la sous-Préfecture.
VENDÔME à 10H30 Place de la Liberté.