Pour nos retraites solidaires, nous ne lâcherons rien !
L’intersyndicale a fait le bilan de l’énorme mobilisation (plus de 7000 personnes en
Loir et Cher) qui, une nouvelle fois, a eu lieu le mardi 17 décembre rassemblant les
salarié·es du secteur privé, du public, les jeunes, les privé·es d’emploi, de nombreux
cadres et les retraité·es.
Toutes et tous ont compris qu’avec ce projet gouvernemental, toutes les catégories
socio-professionnelles et toutes les classes d’âge seraient perdantes.
Face à ce mouvement social soutenu par la population et porté par la majorité des
organisations syndicales du pays, le gouvernement n’entend pas et annonce vouloir
maintenir sa réforme à point. Il avance, aujourd’hui, vouloir relancer un cycle de
discussions, sans issue dans un cadre d’équilibre budgétaire contraint alors que la
seule solution est de retirer sans délai ce projet régressif.
En conséquence, au-delà des initiatives d’ores et déjà programmées, les
organisations appellent à une nouvelle puissante journée de grève et de
manifestations interprofessionnelles et inter générationnelles :
Jeudi 9 janvier 2020
Pour le moment, le gouvernement ne remet pas en cause :
- la prise en compte de la carrière complète (au lieu des 25 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public) ce qui baissera mécaniquement les pensions.
- L’âge pivôt de 64 ans qui reculera de fait de 2 ans l’âge de départ à la retraite : dès la mise en place, 2022, toutes les générations seront concernées !
- Le plafond de 14 % du PIB consacré aux retraites alors que le nombre de retraité·es doit augmenter, règle d’or qui fera baisser automatiquement les pensions.
En aucun cas le gouvernement ne peut garantir la valeur du point car ce qu’une loi décide, une autre peut le détruire !
- Le droit à la retraite pour tous et toutes dès 60 ans (et avant pour les travaux pénibles ) pour une carrière complète de 37,5 annuités intégrant les périodes d’études et de stage après 18 ans, de première recherche d’emploi et d’inactivité forcée.
- Une pension de retraite égale à 100% du meilleur salaire net.
- L’augmentation de salaires et des cotisations sociales payées par les employeur•ses.
- L’égalité des salaires entre les hommes et les femmes.
- L’indexation des pensions sur les salaires, pas sur les prix.