Édito septembre 2021

2e rentrée sous contrainte sanitaire… Et arrivée du passe sanitaire pendant l’été et de l’obligation vaccinale pour une partie des salarié·es ! Certes, le vaccin est aujourd’hui le meilleur moyen de protection à notre portée. C’est pourquoi la CGT revendique de permettre son libre accès à l’ensemble de la population mondiale via la levée des brevets et sa gratuité : le virus ne s’arrêtera pas aux frontières de la France par une immunité collective qui ne serait qu’européenne. Cela participe de notre défense de l’intérêt général et collectif et de la protection de la population comme quand nous revendiquions l’accès aux masques et matériels de protection et la fermeture des entreprises non essentielles. Cela ne nous empêche pas de dénoncer les manques d’investissement par les différents gouvernements dans la santé et la recherche publiques, faisant courir le risque de saturation des services et permettant la production et la distribution des vaccins par les multinationales « Big Pharma » qui engrangent des bénéfices et des dividendes records. C’est aussi notre attachement aux droits et intérêts collectifs et le droit de toutes et tous à travailler qui nous fera lutter aux côtés des salarié·es dont les salaires ou emplois seront menacés, en exigeant l’adaptation des postes de travail.

Mais la CGT dénonce aussi le fait que les milliards du plan de relance gouvernemental ne servent qu’à financer les grandes entreprises privées sans conditions de maintien des emplois et sans plafonnement des plus hauts salaires et des dividendes. Le ministre de l’économie suggère poliment au patronat d’augmenter les salaires et refuse d’augmenter le SMIC et de dégeler le point d’indice, tout en annonçant la fin des mesures générales de chômage partiel… Le gouvernement continue à vouloir imposer sa réforme de l’assurance chômage et multiplie les déclarations sur un indispensable recul de l’âge de la retraite. Face à la montée de la précarité et des inégalités, face au mépris gouvernemental et au dogme libéral, la riposte doit être collective, solidaire et ancrée dans la réalité quotidienne de nos vies et de notre travail. C’est pourquoi l’UD 41 appelle à participer massivement aux journées des 1er et 5 octobre.

 

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