Les salarié·es du secteur public comme privé, les retraité·es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant·es, des travailleur·ses sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), ont lieux dans différents secteurs. Notamment, dans le département, les secteurs de l’animation, de la santé action sociale, de la métallurgie, de l’énergie…
Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestant·es, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé, la question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié·es dans les entreprises et les services.
La jeunesse est, elle aussi, confrontée à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En février 2022, l’inflation en France a atteint 3,6 % sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6 %. Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc d’augmenter les salaires et les pensions plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.
Pour les organisations syndicales départementales CGT, FSU et Solidaires il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la Fonction publique, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’augmenter significativement le SMIC et le point d’indice.
Il est indispensable que les minima de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications dans le privé.
Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiant·es et les pensions pour les retraité·es.
Tout au long du mois de mars, les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier.
Il faut imposer un salaire de base pour chaque qualification et la prise en compte de l’expérience professionnelle dans l’évolution salariale. En outre, il faut limiter les écarts de salaires au sein des entreprises et imposer l’égalité salariale femmes-hommes.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations syndicales départementales CGT, FSU et Solidaires appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars prochain.
Dans l’attente, elles soutiennent les mobilisations qui se développent dans les entreprises et le secteur public. Elles s’adressent aux salarié·es du privé, aux agent·es du secteur public et aux retraité·es pour maintenir la pression et exiger l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat.
Elles appellent à participer aux manifestions de :
- Vendôme, 10h30, rond-point de Tours (barbecue revendicatif)
- Blois, 14h30, préfecture.
Elles proposent de construire, dès à présent, les conditions d’un grand 1er mai unitaire.
Blois le 08 mars 2022