Tract UD 1er mai – Transformer la société pour le progrès social et l’émancipation de toutes et tous !

L’extrême droite a été battue dimanche, c’est une bonne nouvelle pour la démocratie et pour nos libertés individuelles et collectives.

Pour autant, son score ainsi que sa progression par rapport au scrutin de 2017, sont sans équivoque. C’est  le signe d’une profonde fracture de la société, d’un désarroi et d’une grande colère de nombreux citoyens et citoyennes confrontés à l’injustice sociale, à la précarité et à la misère.

Les politiques ultralibérales des quinquennats précédents ou de stigmatisation d’une partie de la population sont totalement destructeurs pour le monde du travail. Et pourtant le programme de Macron, qui vient d’être reconduit comme président de la République, prévoit de poursuivre la casse des services publics, de la sécurité sociale sans répondre ni à la crise écologique, ni à la crise de la mondialisation.

  • Attaque contre les privé·es d’emploi avec la réforme du RSA avec l’idée de faire travailler les bénéficiaires 15 à 20 heures par semaine pour un sous-SMIC.
  • Attaque contre le collège unique avec le retour de l’apprentissage en 5e.
  • Nouvelle contre-réforme des retraites avec le projet de recul de l’âge de départ à 65 ans.
  • Aucun coup de pouce pour SMIC pour l’augmenter massivement pour répondre aux besoins des travailleur·ses.

Pour la CGT 41, il est hors de question de remettre en cause des conquis sociaux qui ont démontré lors des dernières crises qu’ils étaient un rempart pour protéger les populations les plus exposées, mais qu’il fallait au contraire les renforcer.

La sécurité sociale (assurance maladie, vieillesse, famille, chômage), qui est le ciment de notre société solidaire, doit être financée par les cotisations sociales salariales et patronales et non bradée aux assurances privées, ni étatisée par le transfert sur l’impôt. Augmenter les salaires ne peut pas passer par le biais de baisses ou d’exonérations de cotisations sociales, qui font partie intégrante du salaire socialisé : elles ne sont pas des charges pour les patron·nes mais un dû pour les salarié·es.

La CGT est pour un autre projet de société. Elle revendique un nouveau statut du travail salarié basé sur la sécurité sociale professionnelle.  Cela signifie des garanties individuelles et collectives rattachées à la personne et non à l’emploi. Et donc la transférabilité des droits (formation professionnelle par exemple) entre les différents emplois. Et surtout le maintien du salaire par une caisse nationale entre deux périodes d’emplois.

Aujourd’hui comme hier la CGT 41 porte un projet  d’émancipation et de progrès social pour transformer la société!

Elle appelle les salarié·es, les privé·es d’emploi, les retraité·es et les jeunes à s’emparer des revendications suivantes pour les mettre en débat sur les lieux de travail, de vie et d’études.

  • L’augmentation immédiate de 400 € des salaires, pensions et minima sociaux
  • Le SMIC à 2000 
  • l’instauration de minima salariaux selon le niveau de qualification initiale ou acquise par l’expérience, tels que pour un Smic revalorisé à 2000 € bruts un jeune débute sa carrière avec : 1,6 fois le Smic, soit 3 200 € bruts au niveau BTS-DUT (Bac + 2) ; 1,8 fois le Smic, soit 3 600 € bruts au niveau licence LMD/licence professionnelle (Bac + 3) ; 2 fois le Smic, soit 4 000 € bruts au niveau master (Bac + 5) ; 2,3 fois le Smic, soit 4 600 € bruts au niveau doctorat (Bac + 8)

Ce salaire initial doit progresser de manière linéaire pour doubler au terme des 20 premières années de carrière.

  • L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes
  • Le dégel du point de la Fonction publique et des conventions collectives et le rattrapage des 18 % de pertes depuis 2000
  • La création de postes de titulaires dans la Fonction publique et un plan de titularisation pour les personnels précaires
  • Le renforcement des services publics de proximité et les moyens nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins de la population
  • Le maintien de l’emploi en Loir et Cher et un plan de réindustrialisation du département
  • La renationalisation des secteurs stratégiques
  • Le 100 % sécu basé intégralement sur les cotisations sociales, donc la suppression de la CSG et de la CRDS, et la prise en charge de la perte d’autonomie dans l’assurance maladie
  • Le droit à la retraite pour tous et toutes dès 60 ans (et avant pour les travaux pénibles) pour une carrière complète de 37,5 annuités intégrant les périodes d’études et de stage après 18 ans, de première recherche d’emploi et d’inactivité forcée
  • L’indexation des pensions sur les salaires, pas sur les prix
  • la réduction du temps de travail à 32 heures par semaine sans perte de salaire, ce qui équivaut à la création de 4,5 millions d’emplois.

L’UD CGT 41 appelle à porter l’ensemble de ces revendications à l’occasion du 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses et de lutte du mouvement ouvrier.

  • Romorantin, tractage au rond-point de Super U à partir de 11h
  • Vendôme, fête populaire de la CGT, Plaine des Rottes de 14h à 18h
  • Blois, 10h30, square Victor Hugo (carrefour rue Porte coté – rue Gallois) manifestation puis apéro et moment convivial pour exprimer notre solidarité avec les travailleuses et travailleurs du monde entier.

 

 

 

 

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