Tract 29/09 – Augmenter les salaires et les pensions ! C’est vital et c’est maintenant !

LE 29 SEPTEMBRE toutes et tous en grève et dans la rue :

  • 10H30 à Romorantin – Place de la Paix
  • 10H30 à Vendôme – Quartier Rochambeau
  • 12H00 à Blois – Plancha revendicative,  14H00 manifestation

Les prix des produits alimentaires ne cessent d’augmenter. La hausse était déjà de 5 % sur un an à fin juin. Ils accusent, fin août, un bond à plus de 8 %.

Le coût d’un charriot représentatif de la consommation a augmenté de 11,8 % en un an : les viandes surgelées (+ 28,7 %), les viandes hachées (+ 21,8 %), les pâtes (+ 19,8 %), le riz (+ 23 %) …

Les mesurettes gouvernementales (7,5 milliards d’euros) n’ont qu’un objectif : éviter à tout prix aux entreprises d’augmenter massivement les salaires pour préserver leurs profits.

Cet argent sera ponctionné sur la part sociale du budget de l’état, ce sont donc les travailleur·euses dans et hors de l’emploi qui se paieront les ristournes à la pompe et garantiront à Total Energies et autres distributeurs le prix inflationniste des carburants.

Le cadre dirigeant gagnant 10 000 € par mois fait les mêmes économies à la pompe que l’aide à domicile qui, à chaque jour besoin de sa voiture pour se déplacer de patient en patient pour un salaire de misère.

Au service de sa classe sociale, le gouvernement épargne le capital en s’opposant à toutes les mesures salariales telles que l’augmentation conséquente du SMIC ou l’obligation d’ouvrir des négociations dans les branches sur les salaires. Pire encore, il achève les chômeur·ses indemnisés et revient à la charge pour nous imposer la retraite pour les mort·es !

Les salaires de misère, ça suffit !

Pendant ce temps, les salaires et les pensions stagnent et la population s’appauvrit.

A titre d’exemple, le salaire annuel moyen des salarié·es dits de la « deuxième ligne » est de 996€ par mois ! (Source DARES 2021).

  • 1222€ pour un·e conducteur·trice de véhicule,
  • 892€ pour un·e agriculteur·trice et un éleveur·se,
  • 878 pour un·e ouvrier·ère non qualifié·e de l’industrie agroalimentaire,
  • 859€ pour un·e caissier·ère,
  • 767€ pour un·e ouvrier·ère non qualifié·e de la manutention,
  • 764€ pour un·e agent·e d’entretien
  • 682€ pour un·e aide à domicile.

Le travail à temps partiel subi et les temps de déplacements non payés plongent ces salariés, en majorité des femmes, dans la précarité sans parler des conditions de travail calamiteuses qui détruisent leur santé.

Comment peut-on tolérer de tels salaires ?

Et surtout, comment peut-on accepter qu’ils existent au moment où les versements aux actionnaires et les cadeaux fiscaux aux entreprises (21 milliards d’euros depuis 2017) battent des records ?

Travailler pour de vrais salaires pas pour leurs profits !

Comme le montrent les résultats des entreprises du CAC 40, en commençant par Carrefour, premier employeur privé de France en tête, les années 2021 et 2022 sont exceptionnelles pour le capital (73 milliards au 1er semestre 2022).

C’est bien parce que les salaires sont faibles et l’exploitation des salarié·es plus intense que les profits augmentent.

C’est dans les entreprises, dans les services et dans la rue que ça se passe !

Comme les ouvrières de CDM en lutte pour 10% d’augmentation des salaires l’ont démontré : seule la lutte paie ! Après avoir obtenu 6% d’augmentation, une prime, l’abandon de l’annualisation du temps de travail, elles contraignent en ce moment le sous-traitant de LVMH à négocier des hausses de salaires dès la réévaluation du smic.

Face à la guerre de classe que mène le capital contre le travail des salarié·es qui produisent les richesses, ripostons par la mobilisation pour nos salaires et nos pensions.

EXIGEONS :

  • 400€ d’augmentation immédiate des salaires, des pensions et des minima sociaux pour toutes et tous, public, privé, dans et hors de l’emploi ;
  • Les SMIC et pension minimale à 2000€ brut,
  • L’indexation des salaires sur l’inflation et des retraites sur les salaires.
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales pour garantir le financement de la sécurité sociale à la hauteur de nos besoins.

ALORS, TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE JEUDI 29 SEPTEMBRE 2022

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *