La CGT revendique la retraite à 60 ans et la prise en compte des années d’études, de formation et de recherche d’emploi dans la durée de cotisation.
Macron s’entête à vouloir imposer sa réforme sur la retraite pour satisfaire aux volontés de l’Union européenne et de la finance alors qu’elle n’est en rien nécessaire pour assurer la continuité du système de retraites solidaire par répartition. Un passage en force pour imposer une contre–réforme qui n’est ni juste ni justifiée.
C’est une loi taillée pour les grands actionnaires qui veulent capter les milliards pris sur les retraité·es, les chômeur·ses, les travailleur·ses surexploité·es, en les faisant travailler plus longtemps pour des salaires rognés et en sabrant les moyens des services publics.
Et cela malgré des mobilisations qui se poursuivent à un haut niveau face à une contre–réforme toujours aussi impopulaire 4 mois et demi après sa présentation par la première ministre !
Face au projet de loi du groupe LIOT mis en débat le 8 juin à l’assemblée Nationale, pour faire annuler sa réforme des retraites, le gouvernement envisage le recours à l’article 40 de la Constitution pour que le débat n’ait, à nouveau, pas lieu. Il essaie dans sa communication de tourner la page tout en poursuivant sur sa lancée de régressions sociales toujours plus dures puisque les annonces sur le RSA, l’assurance chômage n’augurent rien de bon. Mais le monde du travail ne l’entend pas de cette oreille.
Ce que Macron et son gouvernement ont imposé par le 49–3 et toutes les méthodes utilisées pour annuler ou restreindre le débat parlementaire, soutenu par les avis du Conseil constitutionnel, la rue peut le défaire.
La CGT de Loir et Cher appelle à participer aux manifestations Mardi 6 juin
- Romorantin, 10h – rendez–vous boulevard Lyautey
- Vendôme, 10h30 – rendez–vous place de la Liberté
- Blois, 12H00 – plancha revendicative devant la
préfecture
14h30 – préfecture (via le boulevard Eugène
Riffault, mail, place de la Résistance, rue Denis Papin,
préfecture)
Le gouvernement défend partout qu’il n’y a pas d’autres solutions pour financer le système solidaire des retraites par répartition.
La CGT a des solutions ! Pour la CGT un autre projet de société est possible !
Il y a donc d’autres leviers que ceux proposés par le gouvernement pour augmenter les recettes du régime des retraites. Même si on part du principe qu’il faut trouver 12 milliards d’euros en 2027 (ce qui reste à prouver !), on peut financer la retraite à 60 ans par les biais suivants :
- L’égalité salariale réelle entre les femmes et les hommes pour mettre fin aux 28 % d’écart de salaire en défaveur des femmes, ce qui rapporterait 6 milliards.
- L’augmentation du SMIC à 2000 € brut et l’augmentation généralisée des salaires dont le dégel du point d’indice.
- La remise en place de l’échelle mobile des salaires.
- La diminution du temps de travail à 32h payées 35h pour créer des emplois.
- La fin des exonérations des cotisations sociales patronales (75 milliards d’euros).
- La mise à contribution des dividendes et des revenus financiers des entreprises. Pour rappel, en 2022, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont touché 80 milliards, un sommet jamais atteint.
- L’augmentation des cotisations d’un point, ce qui rapporterait près de 15 milliards d’euros.
Il faut amplifier la riposte, entrer en grève ou la reconduire dans toutes les entreprises, établissements privés et publics, et services. Le monde du travail ne peut se laisser piétiner de la sorte. C’est maintenant que Macron doit reculer. Alors plus que jamais, la lutte doit s’intensifier dans les boites et dans la rue !
Toutes et tous en grève et manifestation le 6 juin!