Retraites, les luttes continuent !

Non aux 64 ans ! Non à l’augmentation des annuités pour une retraite à taux plein !

C’est par ses revendications que toutes le prises de parole CGT se sont ouvertes ou refermées depuis le 19 janvier dernier.

14 journées de manifestations interprofessionnelles et unitaires se sont succédées pour exprimer une exigence commune des ouvrier·es, des employé·es, des précaires, des technicien·nes, des cadres, des jeunes, des retraité·es et des privé·es d’emploi : le refus de travailler jusqu’au tombeau !

Rien n’a entamé l’opposition massive des salarié·es et plus largement de la population à cette réforme : ni les mensonges sur un prétendu déficit, sur les carrières longues, sur les 1200 €, sur les femmes qui vont devoir travailler plus pour gagner moins, sur la pénibilité etc.

À chaque manif, à chaque grève, nous avons dit non aux 64 ans, à chaque slogan, à chaque verre de punch nucléaire de l’UL de Mer nous avons appris la solidarité avec celles et ceux que nous ne connaissions pas, avec les travailleur·ses en grève reconductible, nous avons cultivé la fraternité et la sororité dans ce combat de classe contre le capital.

À chaque manif, sur chaque piquet de grève, sur chaque rond-point, chaque tractage, nous avons répété : NON à deux ans supplémentaires de notre vie pour accroître les profits des grand·es patron·nes, des actionnaires seul·es défenseur·ses de cette réforme et d’un gouvernement aux ordres qui nous condamne à deux ans fermes.

Ensemble, nous avons dénoncé l’exploitation des travailleur·ses jusqu’à la mort, le système capitaliste qui l’organise et exige de travailler plus, plus longtemps, avec des salaires et des rémunérations en baisse, avec plus de chômeur·ses âgé·es et des jeunes exploité·es plus tôt.

Malgré une mobilisation d’une ampleur historique et à grands coups de 49.3, de mépris des travailleur·ses, à grands coups de droit constitutionnel en guise de règlement intérieur de l’État au service des patron·nes, Macron a fait adopter sa réforme mais plus rien ne sera comme avant.

Plus rien ne sera comme avant, parce que la CGT avec les salarié·es exigera des négociations partout pour gagner des départs anticipés pour pénibilité, la prise en compte des années d’études et la hausse du niveau des pensions complémentaires Agirc-Arrco.

Plus rien ne sera comme avant parce que le patronat a tremblé face à la mobilisation exhortant Macron à tenir bon mais contraint de lâcher sur les salaires à l’image de la magnifique victoire arrachée à Verbaudet par la lutte exemplaire des ouvrières et l’engagement de toute la CGT.

Même affaiblis, Macron et le patronat veulent tourner la page, poursuivre la chasse aux pauvres et multiplier les poursuites contre les syndicalistes. Ayons confiance dans notre force, ils et elles sont une poignée, nous sommes des millions, les luttes sur les salaires et contre la retraite pour les mort·es ont ouvert une porte, enfonçons-la !

Non aux 64 ans ! Non à l’augmentation des annuités pour une retraite à taux plein ! C’est dès maintenant reprendre les deux ans qu’on nous a volés en exigeant que l’argent aille aux salaires, à la santé, à nos retraites et aux services publics.

 

 

 

 

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