D’utilité publique et en danger !

Le 8 décembre 2013 sur le site internet de l’Union Départementale CGT de Loir et Cher, nous avions écrit ces mots : « Pour le planning familial, il reste à gagner la pérennisation des moyens pour assurer le droit et la dignité des femmes dans notre société. »

Cinq ans plus tard, de politiques d’austérité en politiques d’austérité au service exclusif du patronat, le planning familial du Loir et Cher est de nouveau en danger. Reconnu par toutes et tous dans sa lutte pour la reconnaissance des droits des femmes, le droit à l’avortement, l’information sur les questions de sexualité, son combat contre les violences faites aux femmes… dans tous ces engagements il réaffirme son caractère d’éducation populaire et d’utilité publique. Non seulement pour les femmes, de plus en plus précarisées et maltraitées socialement, mais pour toute la société.

Les femmes constituent 64 % des personnes qui reportent des soins ou y renoncent pour cause de pauvreté ; 6,5 % des ouvrières sont sans aucune contraception et une femme meurt tous les 3 jours des violences de son compagnon ou de son ex, en 2017.

C’est pour cela que le planning familial du Loir et  Cher doit pouvoir continuer de vivre dans un département où les femmes représentent 80,2 % des emplois à temps partiel, 62 % des emplois non qualifiés et 86 % des familles monoparentales.

Le planning peut compter sur le soutien de l’ensemble des organisations, des militant·es et des syndiqué·es de la CGT. Nous exigeons de l’Agence Régionale de Santé (ARS), de la préfecture et de l’ensemble des organismes de financement de l’association un déblocage immédiat de subventions et dotations afin de lui permettre de boucler son budget 2018. Des engagements fermes pour permettre dans les années à venir, la construction d’un véritable budget de fonctionnement et la pérennisation des emplois pour que le planning puisse continuer de remplir ses missions auprès des femmes du département.

La CGT sera toujours présente pour porter les conditions d’émancipation et de libération des femmes.

La lutte pour les droits des femmes et en particulier de celles des milieux populaires est une lutte de tous les instants.

Dans ce combat l’engagement du Planning familial a toute sa part !

 

SNCF : la lutte continue !

Depuis 3 mois, les cheminot·es, dans l’unité, ont engagé un bras de fer contre la volonté du gouvernement de livrer l’entreprise publique de transport ferroviaire aux appétits financiers des grands groupes privés.

Utilisant les médias dans une large campagne mensongère de dénigrement, le gouvernement a tenté de discréditer cette lutte, engagée pour la défense du service public ferroviaire et l’amélioration des prestations rendues aux usager·ères, présentant les cheminot·es comme des nanti·es et des privilégié·es, se battant égoïstement pour leur statut qui serait responsable de tous les maux de la SNCF.

En réalité, répondant aux injonctions de la Commission Européenne de Bruxelles, Macron et son gouvernement ont décidé de casser le service public de transport ferroviaire de voyageur·euses par une privatisation à marche forcée.

Cela aura notamment pour conséquences :

  • la hausse des prix des billets des usager·ères et des contributions des collectivités consécutives à l’abandon de la péréquation tarifaire.
  • La fermeture de lignes dont la régénération ne sera pas financée par l’État.
  • La liquidation du Fret.

Dans notre région, ce sont les lignes Paris-Tours via Châteaudun et Vendôme, mais aussi Tours-Loches, Tours-Chinon ou encore Bourges-Montluçon qui sont menacées de fermeture.

Cela se traduirait par des milliers d’étudiant·es et de salarié·es jetés sur les routes dans des bus Macron, engendrant des transports plus longs, moins confortables, moins sûrs, générant plus de pollution et aggravant l’état déjà dégradé des routes.

260 élèves qui prennent le train à Onzain pour venir dans les lycées blésois, vont faire les frais de cette stratégie, puisque les élus d’Agglopolys viennent de décider de résilier la convention avec la SNCF concernant les abonnements de transport scolaire pour la remplacer par la création de lignes de bus Azalys.

Alors qu’on nous présente l’ouverture à la concurrence comme la solution miracle, rappelons que dans d’autres secteurs, cela s’est traduit par une augmentation des prix (gaz de 75 %, électricité de 30 %, prix du timbre, etc).

L’ouverture à la concurrence du Fret, qui devait augmenter le trafic, sauver le fret SNCF, s’est en fait traduite par une diminution au profit de la route avec 1 800 000 camions de plus sur la route depuis 15 ans.

En Angleterre, précurseure des privatisations, le gouvernement avait déjà renationalisé l’infrastructure en 2002 pour mettre fin aux accidents.

En janvier dernier, des milliers de britanniques ont manifesté pour exiger la renationalisation de l’exploitation, dont la gestion par les boites privées s’est traduite par des retards catastrophiques (4 trains sur 5) et des hausses de prix de 27 % en 7 ans. Les Britanniques déboursent chaque année 6 fois plus que les Français pour se rendre au travail (14 % de leur revenu contre 2 % pour les usager·ères de l’Hexagone).

C’est donc bien pour la défense du service public ferroviaire, la défense des intérêts des agent·es et des usager·ères que les cheminot·es se battent pour les renforcer.

Les difficultés de fonctionnement, les retards d’aujourd’hui, sont le résultat d’un manque de moyens humains et d’investissements dans le matériel et le réseau, savamment orchestrés pour justifier la privatisation.

Malgré la campagne de désinformation, malgré le mépris et la volonté de passage en force du gouvernement, les cheminot·es restent déterminés et poursuivront leur lutte en juillet et août.

Alors qu’après la SNCF, c’est la totalité des services publics et leurs missions que Macron et son gouvernement, aux ordres du patronat, ont décidé de privatiser, nous appelons tous les usager·ères, les salarié·es à soutenir cette lutte, à entrer eux/elles aussi dans la mobilisation pour stopper Macron et reconquérir le progrès social.

 

Communiqué – Répression syndicale à Alliance Automotive Group

Plus le patronat et les pouvoirs publics vantent les mérites du mythe du dialogue social, plus ils s’attaquent aux droits des salariés, aux droits et libertés syndicales. En réalité, dans cette période de remise en cause généralisée des droits et … Continuer la lecture

Intervention des représentants de la CGT à la réunion d’installation de l’observatoire départemental du dialogue social du 2 juillet 2018

Monsieur le représentant de l’unité départementale de la Direccte Centre Val de Loire, Mesdames, Messieurs les mandaté·es dans ce nouvel observatoire. La situation que vivent les salarié·es de Loir et Cher et de notre région appelle d’autres mesures que de … Continuer la lecture