Assises des luttes dans l’énergie

L’objectif de la journée était de réunir une centaine de camarades de la fédération pour débattre de l’élévation du rapport de force, des coordinations et convergences des luttes pour atteindre l’objectif de gagner un nouveau Service Public.

Les questions posées : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour parvenir à gagner des avancées sociales de haut niveau pour les travailleuses, travailleurs et retraité·es sur la base de nos repères revendicatifs et des cahiers revendicatifs de terrain ? Quelle communication, quel rapport aux salarié·es, nos convergences des luttes, notre structuration dans la proximité ainsi que notre syndicalisme de classe et de masse ?

Les constats nous montrent que suite aux derniers mouvements de grèves, les directions cherchent de plus en plus à sanctionner les agent·es. Mais le tribunal nous donne raison, les sanctions infligées sur le dernier mouvement de grève sont illégales et l’entreprise RTE a été condamnée à verser 1000 € aux salarié·es concernés et 500 € aux syndicats. Par cette manœuvre la direction tente d’instaurer la peur chez les salarié·es pour qu’ils/elles ne se réapproprient pas leurs outils de travail.

Alors que les agent·es sont de plus en plus individualistes, nous avons besoin d’un esprit collectif pour gagner de nouveaux droits. S’il n’y a pas besoin de convaincre les premiers militant·es, le temps de débat est nécessaire avec les salarié·es qui peuvent ne pas avoir la même notion d’engagement voire de syndicalisme. Si syndicalisme et politique ne doivent pas être déconnectés, la CGT doit plus s’exprimer sur ce qui touche les salarié·es, sur le travail. Sa communication doit être claire, moins lourde et plus innovante (comme des vidéos sur les réseaux sociaux) pour que le message passe. Sinon, même sur des sujets qui touchent les salarié·es (canicule, projet Hercule), la CGT est inaudible car le salariat actuel veut des résultats rapides, y compris au niveau des revendications. La communication doit se faire par des relais dans les services, sans forcément passer par de longs mails.

Il faut aussi travailler à la syndicalisation des femmes et des jeunes pour défendre leurs droits et leur avenir. Le constat se fait aussi d’une déconnexion entre les classes populaires d’aujourd’hui et certaines revendications de la CGT (le conflit des gilets jaunes s’est construit sans la CGT).

Il faut porter les propositions de la CGT auprès de la population. Des supports fédéraux permettent d’aller à la rencontre des usager·es pour les convaincre du bien-fondé d’un service public : deux numéros d’un journal de masse (100 % public) et un film « Main basse sur l’énergie » qui retrace l’ouverture des marchés de l’électricité. Un second sur la filière gazière est en cours de réalisation « Gaz et flouze à tous les étages ». Il faut regagner l’ouverture de points d’accueil de proximité physiques car les usager·es sont perdus avec les plateformes téléphoniques.

Le travail collectif passe par le fonctionnement des différentes structures CGT. Depuis la privatisation des entreprises et l’ouverture des marchés, le syndicalisme territorial est mis à mal : on se retrouve avec de plus en plus de syndicats de métier qui négocient par entreprise leurs propres accords. Il n’y a plus d’unité dans les accords de branche. Or, les décisions et actions ne peuvent relever que de quelques militant·es. Certaines entités (GRT gaz, Storengy, RTE, les barrages hydrauliques, etc.) sont capables de se mettre en relation téléphonique afin de partager sur des mouvements de grève et ainsi décider des actions futures. C’est un axe de travail à développer.

 

 

Retraites : l’esbroufe de l’équité !

Rien de neuf dans ce soi-disant « nouveau monde » car c’est une nouvelle fois en période estivale que tombe le mauvais coup. Rien de neuf non plus en la personne de JP Delevoye, nommé depuis deux ans «  haut-commissaire à la réforme des retraites ». Ce sont toujours les mêmes bons petits soldats du libéralisme qui travaillent de rapport en rapport depuis des décennies à détricoter notre modèle social français avec toujours les mêmes arguments fallacieux des caisses vides, de la contrainte économique, de l’équité, etc.

C’est une nouvelle fois sous ce signe que les annonces fusent dans la période, avec la collaboration médiatique habituelle où économistes et expert·es se succèdent pour convaincre des bienfaits d’une énième réforme des retraites. Ce n’est en fait que la poursuite du processus de démolition entrepris par les gouvernements successifs à la botte de la gouvernance européenne, des grands groupes industriels et financiers.

Après les attaques sur le nombre d’années de cotisations, le recul de l’âge de départ et l’amputation des montants des pensions, cette nouvelle attaque est de taille puisqu’elle entend instituer :

* un nouveau mode de calcul des pensions avec remise en cause des périodes de référence et mise en place d’un système par points en lieu et place des trimestres cotisés ;

* la mise en place d’un « âge pivot » à 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein en renforçant au passage le système « décote, surcote » déjà en place.

L’objectif est on ne peut plus clair ! Détruire notre système solidaire de retraite par répartition, financiariser et diminuer le montant des pensions et ainsi contraindre les salarié·es à travailler plus longtemps avec comme finalité la disparition de l’âge légal de départ.

Trois mécaniques insidieuses dans ce projet pour baisser drastiquement le montant global des pensions.

1ere mécanique

Le calcul de base ne serait plus les meilleurs trimestres cotisés mais l’ensemble de la carrière professionnelle avec toutes les interruptions que cela peut comporter, précarité, chômage partiel, politique des bas salaires, etc. entraînant de fait déjà une première baisse de la base de calcul de la pension.

2e mécanique

Les périodes non cotisées mais à ce jour retenues dans le calcul (ex : maladie) disparaîtraient dans le système par points ; elles seraient tout juste compensées et de façon aléatoire par un nombre de points évidement inférieur aux périodes travaillées. Donc deuxième baisse de la base de calcul.

3e mécanique

Le point, sa valeur initiale en premier lieu ainsi que sa pérennité. Il sera totalement dépendant de la situation économique et de toute évidence fluctuant en fonction du bon vouloir politique et patronal du moment. Dans le cadre des politiques d’austérité imposées par Bruxelles, les gouvernements successifs s’ingénient à vouloir réduire la dette publique et considèrent le travail comme un coût et les retraité·es comme une charge. Pour rester à l’équilibre, la valeur du point serait définie par Bercy ou même Bruxelles pour ne pas dépasser le budget de la sécurité sociale (toujours amputer des cotisations patronales). Troisième baisse de la base de calcul des pensions.

En ce qui concerne « l’âge pivot » fixé à 64 ans, il a simplement pour but, avec le système de décote, de contraindre les salarié·es à travailler plus longtemps pour prétendre vivre dignement de leur retraite. Cette mesure met fin à la notion d’âge légal de départ avec une retraite à taux plein car là encore les taux de décote et de surcote seront fluctuants.

Autant dire que l’attaque est globale et d’ampleur, elle est conforme à la logique capitaliste mise en œuvre contre l’ensemble de notre protection sociale. Sous le fallacieux prétexte d’instaurer un « régime universel par points » au nom de l’équité, Macron comme ses prédécesseurs poursuit la mission imposée par l’Europe du capital à savoir, détruire notre système de protection social basé sur la solidarité intra et intergénérationnelle dans le but de livrer l’énorme magot à l’appétit dévastateur de la finance.

La riposte doit être à la hauteur des enjeux par la restitution légitime des richesses à celles et ceux qui les créent par leur travail. Cela passe par des augmentations massives des salaires, le maintien et le renforcement du salaire socialisé.

La cotisation sociale doit rester le fondement de notre système par répartition à la fois contributif et solidaire. La solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle est les piliers de notre système social.

Alors défendons tous nos régimes de retraite, exigeons une retraite à 100 % du meilleur salaire et financée par la cotisation sociale dès 55 ans sans durée de cotisation ou de points.

Le financement existe dans les exonérations de cotisations exorbitantes accordées au patronat ainsi que dans l’évasion fiscale ! Alors mobilisons-nous ! Soyons toutes et tous dans la lutte dès le 24 septembre !

 

Finances publiques : la casse s’accélère !

Si depuis plusieurs années, la direction des finances publiques de Loir et Cher a connu de nombreuses fermetures de trésoreries, des regroupements de missions à Blois et des transferts de missions vers d’autres départements, le 6 juin dernier le ministre de l’action publique a dévoilé son projet de réseau pour 2022. Au regard de ce projet, seuls 4 sites avec des agent·es des finances publiques seront encore ouverts :
Blois avec la direction, un service des impôts des particuliers (SIP), des services de contrôle fiscal et des services départementaux des impôts des entreprises (SIE) et des impôts fonciers, et une trésorerie Hospitalière départementale.
Vendôme et Romorantin avec un SIP et un service de gestion comptable (SGC).
Mer avec un pôle de contrôle fiscal sans accueil.
Il existerait un point de contact par canton mais sans agent·e des finances publiques à demeure. Les trésoreries de Morée, Mondoubleau (janvier 2020) et de Mer et Bracieux (2021 ou 2022) vont intégrer le SGC de Vendôme. Les trésoreries de Montrichard (janv. 2020) et Lamotte-Beuvron, Contres et Blois agglomération et Pairie Départementale (2021 ou 2022) vont intégrer le SGC de Romorantin. Les SIE de Vendôme et Romorantin intégreront le service départemental de Blois respectivement au janvier 2020 et janvier 2021.
Cette réforme aura des conséquences. Pour les agent·es, un quart des effectifs de la direction va devoir changer soit de métier, soit de lieu de travail. Cela va accroître leur mal-être avec une mobilité forcée et une industrialisation de leurs tâches, quand elles ne seront pas privatisées.
Pour les usager·es, la généralisation progressive de l’accueil sur rendez-vous empêchera les contribuables de venir librement dans les centres des finances publiques. Par ex : à compter de septembre 2019, le centre des finances publiques de Blois n’accueillera plus que le mercredi sans rendez-vous.
Dans les maisons de services au public (MSAP), les agent·es n’assureront des permanences qu’une à deux fois par semaine au mieux, seulement si des rendez-vous sont pris, soit via le site impots.gouv.fr soit à la MSAP , soit par les secrétaires de Mairie. Ils seront physiques, téléphoniques et même à terme en visioconférence.
Pour les collectivités, il n’est prévu qu’un ou deux conseiller·es au sein des sièges des intercommunalités et leur installation sera au frais de la collectivité comme le financement des points d’accueil. Pour l’État, les buts de ce projet sont de diminuer le nombre de fonctionnaires et de transférer les coûts immobiliers vers les collectivités.
Pour toutes ces raisons, les agent·es des finances publiques se sont rassemblés devant la direction le 27 juin dernier et ont envahi le comité technique local sur les conditions de vie au travail du 1er juillet dernier, afin de demander le retrait du projet.
Alors que nous serions en phase de concertation, notre directeur a admis « qu’il n’y avait pas de plan B, et que les marges sont infimes (calendrier et nombre de MSAP) » et doivent être validé par le ministre.

Pour la CGT finances publiques, il est hors de question de participer à cette pseudo-concertation et elle poursuivra la lutte avec la rencontre des élu·es et d’autres actions courant septembre, avec notamment une grève le 16 septembre.

3e mobilisation régionale dans la santé, depuis le début de l’année

Au moment où 95 services d’urgences de France et de Navarre entraient en lutte pour revendiquer du personnel supplémentaire afin de faire humainement face à la charge de travail et pour l’arrêt des fermetures de lits et de services dans les hôpitaux publics, la Coordination Régionale des USD du Centre Val de Loire prenait l’initiative d’organiser une journée régionale de grève et d’action, le 04 juin, devant l’Agence Régionale de Santé à Orléans.

Le 25 février dernier, suite au déclenchement d‘une saisine citoyenne grâce à la détermination de la CGT, le CESER (Conseil Économique, Social et Environnemental Régional) publiait un rapport officiel sur la situation des hôpitaux publics en région Centre Val de Loire. Un fait historique en France ! Il fait état de la situation catastrophique dans lesquels se trouvent tous les hôpitaux de la région, mettant en lumière l’épuisement et le mal être du personnel hospitalier et se veut alarmant sur l’avenir quant à l’accès aux soins pour la population. C’est une bataille gagnée pour la CGT mais face à ce gouvernement qui poursuit son cap et son objectif de destruction de nos services publics dont ceux de la santé, il était nécessaire de maintenir la pression. C’est dans cette optique que l’USD CGT 41 a déposé un préavis de grève et appelé tous les syndiqué·es, professionnel·les de santé et les usager·es du Loir et Cher à envahir le parvis de l’ARS.

Dès 07h30, une vingtaine de camarades du Loir et Cher et du Loiret a investi la Cité administrative Coligny pour y installer tables, barnums, sono, barbecue mais surtout des affiches, banderoles et drapeaux CGT tout le long du parking, sous les fenêtres de l’autorité de santé.

Au fur et à mesure de la matinée, le rassemblement a pris de la consistance avec l’arrivée des personnels en lutte au CHU de Tours, aux CH de Pithiviers, de Bourges, Vierzon et des camarades des Unions Locales et Départementales de la Région qui avaient affrété des bus. Au plus fort de la journée, il y avait plus de 400 militant·es dont une trentaine du Loir et Cher à montrer que nous ne lâcherions rien de notre détermination à résister et à combattre les plans de destruction de notre service public de santé organisé par l’ARS, bras armé du ministère de la Santé et de sa Ministre Agnès Buzyn.

L’ambiance, malgré tout très festive, était ponctuée par des interventions des camarades de syndicats en lutte et de slogans tel que « La Santé c’est nous, usagers avec nous ! » L’USD CGT du Loiret avait installé une grande ordonnance sur laquelle tous les syndicats pouvaient inscrire leurs revendications pour un meilleur système de santé. Un bureau de vote était également mis en place. Il s’agissait de voter pour ou contre la suppression des ARS qui nous coûtent « un pognon de dingue » !

La secrétaire de l’USD CGT 45 avait sollicité Christophe Prud’homme, médecin urgentiste militant de la CGT, membre de CE de la fédération Santé et Action Sociale, pour participer à cette journée d’action. Une petite délégation a demandé à être reçue dans le seul but de déposer les revendications de la CGT. A son retour, Christophe Prud’homme a pris le micro pour expliquer l’attitude infâme et méprisante du chef de cabinet de l’ARS à leur égard et surtout pour crier haut et fort les conséquences des politiques de santé mis en place depuis ces vingt dernières années, en particulier les fermetures de services : « C’est gens-là, la Buzyn et toute sa clique, ont du sang sur les mains !! »

Triste réalité, quand on sait que quelques jours plus tôt on apprenait le suicide d’un praticien hospitalier sur son lieu de travail. Cet acte vient grossir le nombre de suicides de professionnel·les de santé depuis ces 3 dernières années, sans que cela fasse sourciller nos autorités de santé. Sombre réalité quand déjà trop de personnes, en 2019, sont mortes faute d’une prise en charge rapide dans un établissement de santé ou encore faute d’avoir les moyens ne serait-ce que financiers d’y accéder.

La journée s’est soldée par le résultat du vote pour la fin des ARS, et par un appel à poursuivre la lutte, partout dans la région Centre Val de Loire et nationalement en venant, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-Sud Santé et CFE-CGC, manifester le 11 juin devant le ministère de la santé.

Le lien pour consulter le rapport du CESER sur l’état des hôpitaux de la région Centre Val de Loire.

http://ceser.regioncentre.fr/files/live/sites/ceser/files/contributed/espace-public/Rapports/2019/D%c3%a9lib%c3%a9ration%20f%c3%a9vrier%202019%20-%20Saisine%20citoyenne%20H%c3%b4pitaux%20publics.pdf

 

Le 1er mai dans les UL

ROMORANTIN

A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour le progrès social, la paix et la solidarité, l’Union Locale des Syndicats CGT de Romorantin, ainsi que les syndicats FSU et Solidaires et les Gilets Jaunes appelaient à un rassemblement à 11h devant la Halle de Romorantin.

Dans un message commun les manifestant·es ont rappelé au gouvernement qu’en refusant de répondre aux exigences formulées dans les mobilisations par les travailleur·ses, les retraité·es, les privé·es d’emploi, les jeunes qui ont marché pour le climat, par le mouvement des Gilets jaunes, l’exécutif s’enfermait dans une dérive autoritaire violente et répressive.

Les revendications de cette journée de lutte ont été énoncées :

* une véritable augmentation des salaires, du point d’indice, des retraites et minima sociaux,

* le développement de l’emploi stable et qualifié, à temps plein, en CDI dans le privé, sous statut dans le public,

* la reconquête d’un service public de qualité et de proximité, répondant aux besoins des populations,

* le renforcement de notre sécurité sociale solidaire, financée par les cotisations sociales,

* l’arrêt de toutes les réformes en cours et l’abrogation de toutes les lois régressives,

* l’abandon de la loi anti manifestation et anti grève.

Cette journée s’est poursuivie à la Bourse du Travail par un apéritif revendicatif réunissant des militant·es syndicaux, associatifs et politiques, suivi d’un repas fraternel qui a fait voyager les convives sur l’ile de la Réunion avec un Cari de poulet concocté par nos camarades Marie Andrée et Sylviane.

BLOIS

Plus de 500 salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es et gilets jaunes, se sont rassemblés en ce 1er mai 2019 pour exprimer au gouvernement, mais aussi au patronat, l’exigence d’autres choix politiques en faveur d’une hausse des pensions et salaires, de plus de justice fiscale, de services publics de proximité, d’une politique sociale répondant aux besoins de la population.

La journée s’est déroulé en deux temps : d’abord un rassemblement place de la résistance, des prises de paroles des différentes organisations syndicales à l’initiative de l’action et un défilé jusqu’à la préfecture.

Puis de retour place de la résistance, les militant·es et travailleur·ses ont pu échanger sur leurs revendications  autour d’un apéritif et d’un barbecue revendicatifs.

VENDÔME

Comme depuis plus de 40 ans, l’Union Locale CGT a organisé sa fête du 1er Mai dans le quartier populaire de Vendôme. Le nombreux public a apprécié les 2 groupes de rock (les bons tuyaux et Guido Zatilla), les jeux gonflables et les stands tenus par les militant·es. Cette année, nous avons invité les gilets jaunes et le comité de défense d’Arjo-wiggins. Les jeux de plein air ont fait la joie des petit·es et des grand·es. Le caractère revendicatif de notre fête a été maintenu à travers le discours, le stand d’information et les affiches et drapeaux mis un peu partout. Comme à chaque fête, nous incluons l’histoire sociale dans l’édito du programme et dans la prise de parole. Cette année, c’était la révolution de 1789, les congés maternité obtenus en 1909 et la journée de 8 heures en 1919.

Nous n’oublions pas la poésie de lutte :

« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit ; je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit ; je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit ; je n’étais pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit ; je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour protester. »

Martin NIEMOLLER

Pasteur luthérien allemand et un théologien

 

 

 

Pour défendre nos retraites, luttons pour exiger des hausses des salaires

Alors que les gouvernements successifs et le patronat affirment depuis des décennies, avec la complicité des médias, que notre système social est mauvais car il y aurait trop de « charges sociales » pour les entreprises, rétablissons des vérités. Il … Continuer la lecture