18 décembre : poursuivons, amplifions la mobilisation pour l’augmentation du SMIC, des salaires, des retraites et des minima sociaux.

La CGT réaffirme L’URGENCE d’augmenter le SMIC à 2000 €, les salaires, le point d’indice dans la Fonction Publique, les retraites, d’instaurer une véritable justice fiscale, de rétablir l’ISF, de relancer une véritable politique industrielle, afin de permettre à toutes … Continuer la lecture

Une ministre sous tension à l’Hôpital de Blois

Le 11 septembre 2018, Mme Agnès Buzyn ministre de la santé venait à l’hôpital de Blois inaugurer son nouveau nom : Centre Hospitalier Simone Veil. A cette occasion, le syndicat CGT avait demandé à être reçu par la ministre et il était entendu, dès le 10 septembre, que notre délégation ne serait pas reçue par celle-ci, mais par une conseillère du ministère et un directeur de cabinet de l’ARS Centre.

Mme Buzyn est arrivée à l’hôpital, par une entrée qui lui a permis d’éviter un comité d’accueil de 200 personnes dans lequel se trouvaient des usager·es, des personnels dont plusieurs médecins, ainsi que des représentant·es de l’Union Départementale CGT et de l’Union Locale CGT de Blois. Elle s’est appliquée à ne pas se confronter aux représentant·es CGT et au personnel présents, qui, même s’ils se sont sentis méprisés, avaient de nombreuses revendications telles que l’augmentation des effectifs pour permettre une meilleure prise en charge des usager·es et améliorer les conditions de travail des personnels, le dégel du point d’indice qui stagne depuis 2010, le manque de médecins en Soins de Suite et Réadaptation, aux urgences, en EHPAD, en psychiatrie. Les forces de l’ordre nous ont empêchés d’assister à l’inauguration de la nouvelle plaque du hall de l’hôpital. S’en est suivi une courte interpellation de Mme Gourault ministre auprès du ministre de l’intérieur, venue « déminer » le refus de la ministre de se confronter aux représentant·es de la CGT, qui à court d’arguments a fini par s’écrier « je suis chez moi, ici ! ». Mme Buzyn a ensuite été accueillie sur le site de la Roselière, par des personnels qui se sont exprimés en lui tournant le dos et reprenant le slogan : « Buzyn, des moyens pas de baratin ».

Une délégation CGT composée de la secrétaire générale de l’USD CGT Santé/Action Sociale 41, du secrétaire général de l’Union Régionale CGT Centre, du secrétaire général du syndicat CGT de l’hôpital, ainsi que de 2 camarades de l’intersyndicale de l’hôpital de Vierzon, en lutte pour obtenir la réouverture de la maternité, a été reçue. Buzyn a quitté l’hôpital de Blois après une visite chahutée, sans prendre la peine de rencontrer les représentant·es du personnel mais en n’oubliant pas de dire devant la presse qu’elle ne comprenait pas l’attitude de la CGT, et qu’elle rencontrait les représentant·es des syndicats sur leur demande : MENSONGE !

Cette attitude mensongère et méprisante s’est confirmée quelques jours plus tard par l’annonce du plan santé, marqué par le sceau de l’austérité et la réduction de moyens, expliquant que notre système de santé ne manquait pas de moyens mais souffrait de problèmes d’organisation. La CGT va continuer à travailler à mobiliser les personnels et les usager·es pour reconquérir un système de santé et d’action sociale qui réponde véritablement aux besoins des populations.

 

Action dans les EHPAD

Certains syndicats veulent nous faire croire qu’une grève ou qu’un rassemblement ne sert à rien !!!!

Les mêmes idéalisent le « dialogue social » et signent de pseudo accords a minima !!!!

L’appel à la grève impulsé dans les EHPAD par la CGT le 31 mars 2018 a réuni plus de 40 % de grévistes. Devant l’ampleur de la mobilisation et du mécontentement des personnels et des usager·es, le gouvernement a été contraint de sortir le carnet de chèque, ce qui a permis au Conseil Départemental de Loir et Cher d’obtenir une dotation supplémentaire de 800 000 euros qui devrait être partagé entre l’Hospitalisation à Domicile et les Hôpitaux du département. Les annonces du gouvernement sur ces crédits supplémentaires n’ont eu que très peu d’effet dans le quotidien des établissements.

Pour les agent·es qui ont subi la canicule, qui cumulent les heures supplémentaires et les rappels sur leur repos, rien n’a changé cet été !

Lors de l’inauguration de la rue Simone Veil puis lors de celle d’un des hôtels de Beauval, la CGT et les agent·es de l’hôpital ont impulsé des rassemblements.

Devant notre détermination à faire entendre nos voix, le préfet  a reçu, accompagné des élu·es locaux, départementaux et nationaux, les représentant·es des personnels CGT de l’établissement. Nous promettant une deuxième réunion avec les représentant·es des A.R.S et du Conseil Départemental, celle-ci a eu lieu quelques semaines plus tard.

Une promesse d’aide financière exceptionnelle a été actée. En quelques jours, la direction a reçu plus d’un demi million d’euros réparti en deux enveloppes, une pour l’hôpital et l’autre pour le C.M.S. Pourtant on nous affirme depuis des décennies qu’il n’y a plus de moyens pour la santé. Trouver une telle somme (1 300 000 euros) en moins d’un mois confirme notre slogan : « Buzin plus de baratin, des moyens pour nos anciens ».

Cette dotation, non pérenne, ne suffit pas ! Nous avons obtenu des centaines de signatures sur la pétition papier mise en place par la CGT, ainsi que celle en ligne impulsée par les personnels. Nous les remettrons à l’A.R.S. et au Conseil Départemental courant octobre. Les usager·es, les familles, ainsi que les citoyen·nes, nous soutiennent. Nous ne lâcherons rien jusqu’à obtention de nos revendications. Nous exigeons un·e soignant·e pour un·e résident·e.

Il est temps de réagir fermement pour qu’enfin le Président de la République et son Gouvernement prennent leurs responsabilités. Le mépris du gouvernement et de la Ministre n’a que trop duré !

Le personnel qui a le souci de travailler avec des humains ose dire STOP, ça suffit !

 

Toutes et tous mobilisé·es le 11 septembre

Pour l’accès et la gratuité de soins de qualité pour toutes et tous. Depuis plusieurs décennies, les gouvernements ont imposés des cures d’austérité au financement de notre système de protection sanitaire et sociale. Ainsi, les réductions drastiques de financements publics … Continuer la lecture

Seule la lutte paie

Fermeture de l’unité de grossesses à risques de 11 lits et son regroupement avec les autres activités : diagnostic anténatal, suites de couches pathologiques et suites de couches physiologiques sur une seule unité de 25 lits, soit 10 lits en moins ! L’effectif actuel de la maternité sera diminué de 7 postes. Ces décisions de la direction de l’hôpital de Blois auront des conséquences dramatiques sur la capacité d’accueil des futures mamans et la qualité de soins dispensées aux mamans et aux enfants.

Elles sont le résultat concret de la loi de financement de la sécurité sociale qui vise à restructurer de manière drastique l’hôpital public au profit du privé et au détriment des patient·es. En effet, 4,2 milliards d’euros d’économie sur l’assurance maladie, après plus de 10 milliards d’euros du gouvernement précédent, ne vont pas contraindre uniquement les dépenses de l’Assurance maladie mais affecter gravement le fonctionnement de l’hôpital public.

Dans le cadre de ces choix politiques, la direction de l’hôpital de Blois, l’Agence Régionale de Santé et la direction de la caisse de sécurité sociale portent la responsabilité de la restriction de l’accès aux soins, de la maltraitance des usager·ères et des personnels de l’hôpital public.

Devons-nous nous résigner face à ces choix politiques ? Sommes-nous impuissants à nous opposer à cette politique anti sociale ?

Près de 60000 personnes ont signé dans les départements de la région les pétitions proposées par la Cgt contre la casse de l’hôpital public. Des dizaines de milliers ont répondu aux appels à manifester à Amboise, Dreux, Vierzon, Blois, Tours, Orléans, Pithiviers, Bourges…

Des milliers de salarié·es des EHPAD ont participé aux grèves et ont manifesté avec les populations contre la situation scandaleuse imposée aux personnels et résident·es de plus en plus maltraités.

Ces mobilisations ont contraint le CESER et le Conseil Régional Centre Val de Loire à rejeter le Plan Régional Santé, déclinaison locale des politiques nationales et feuille de route anti sociale de leur mise en œuvre régionale.

Seule la lutte paie et notre mobilisation régionale, interprofessionnelle et élargie à l’ensemble de la population au-delà des salarié·es et des militant·es est un point d’appui décisif pour imposer aujourd’hui et demain aux établissements publics et privés de santé de faire prévaloir la santé des usager·ères par des moyens humains, matériels et de proximité à la hauteur de leurs besoins.