Comptoir de maroquinerie, les salarié-e-s s’organisent, luttent et gagnent !

Six mois après les élections professionnelles dans cette entreprise de confection et de maroquinerie (sous traitant des marques comme Vuitton, Hermes…) et où la CGT a recueilli plus de 80% des voix lors de ce scrutin, les nouvelles et nouveaux élu(e)s CGT se sont donnés les moyens de faire reculer le comportement arbitraire et dictatorial de leur direction.
Majoritaire au Comite d’établissement, aux Délégues du Personnel, au Comité d’Hygiène et Sécurité, au Comité Central d’Entreprise, les Délégué(e)s CGT sont bien décidés à ne pas se laisser faire.
Alors qu’il y a obligation pour l’employeur d’organiser les Négociations Annuelles Obligatoires afin de négocier les salaires, les conditions de travail, les postes de travail à créer, la formation, la réduction du temps de travail, enfin tout ce qui touche à la politique sociale et salariale dans l’entreprise, à CDM il a fallu une grève le 25 juin 2015, avec plus de 50% de personnel pendant plus de quatre heures pour que cette direction archaïque accepte de se remettre autour d une table pour écouter les très nombreuses revendications.
A ce jour rien n’est arrêté en matière d’augmentations de salaires…. et sur cette question comme sur beaucoup d’autres la lutte continue avec les salariées mobilisées afin d’obtenir de réelles avancées salariales et sociales.
Respecter la convention collective, le code du travail et mettre fin à la politique des bas salaires voila quelques revendications que les élu(e)s CGT exigent de voir aboutir rapidement.
Sur les conditions de travail et pendant la période caniculaire de juillet, c’est l’intervention des élu(e)s CGT du comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (C.H.S.C.T), avec le soutien de l’inspecteur du travail et des salariées mobilisées, que la direction a été contrainte d’aménager les horaires de travail et de distribuer des bouteilles d’eau au personnel.
Plus récemment et compte tenu de l’obstination de cette Direction butée à ne pas vouloir communiquer les documents financiers et économiques aux élu(e)s CGT du comité central d’entreprise (C.C.E), un vote unanime de cette instance a permis au C.C.E de se faire assister par un expert comptable.
L’information et la consultation régulière du personnel sur les deux sites de Montrichard et sur celui de Monthou sur Cher permettent aux salarié(e)s de donner leur avis et leurs nombreuses revendications dans cette entreprise où avant les élections c’était la loi du « travaille et tais toi ! »  .
Depuis seulement 6 mois et fort de ces expériences de luttes et mobilisations du personnel qui a trouvé dans les élu(e)s CGT des soutiens et des portes paroles de leurs revendications, la délégation CGT continue de réunir, débattre, mobiliser, syndiquer les salarié(e)s en leur expliquant que c’est LE NOMBRE DE SYNDIQUE(E)S QUI FAIT LA FORCE POUR GAGNER.
Ce sont bien les actions revendicatives concertées, organisées par le syndicat CGT, fort de son nombre de salarié(e)s syndiqué(e)s, qui permettent de nouvelles conquêtes sociales.

Pour un salaire émancipateur

L’action du 8 octobre 2015 ne doit pas être une nouvelle mobilisation sans lendemain se traduisant par l’unique expression de l’exaspération des travailleurs dans et hors de l’emploi.
La simple dénonciation de l’austérité ne peut ouvrir de perspectives de changements de condition et de progrès social aux salariés, aux retraités et aux chômeurs.
La mobilisation du 8 octobre porte des revendications telles que :
l’augmentation des salaires, des retraites, des pensions, des minima sociaux et du point d’indice des fonctionnaires, la relocalisation du travail stable qualifié, le renforcement de la protection sanitaire, sociale et des services publics.
Tout au long de cette année, des luttes se sont développées dans les entreprises et les services publics pour obtenir des augmentations de salaires, de pensions. Elles se sont prolongées dans la défense de notre protection sociale.
Elles se sont appuyées sur des mobilisations des salariés et démontrent tout l’enjeu politique et économique de la lutte pour un salaire répondant aux besoins des populations.
C’est un enjeu économique parce que l’activité économique productrice de richesses ne pourra redémarrer que si les populations ont la capacité monétaire de consommer pour répondre à leurs besoins.
Les politiques fondées sur le dogme capitaliste du coût du travail démontrent leur inefficacité et se traduisent par des régressions sociales insupportables. Aujourd’hui, un travailleur au SMIC a besoin d’au moins 400 euros nets supplémentaires par mois pour répondre à ses besoins fondamentaux.
L’exigence d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une revendication que nous devons porter à la hauteur des besoins parce qu’elle est nécessaire économiquement et traduit la convergence des luttes.
L’augmentation du salaire est un enjeu politique parce qu’elle est le produit d’un rapport de force politique de classe et non pas le résultat d’un calcul économique capitaliste.
C’est une revendication révolutionnaire parce qu’elle fait reculer la part du profit dans la création des richesses.
C’est à partir de cette revendication que nous nous libèrerons du chantage à l’emploi.
L’augmentation du salaire, et en particulier de sa part socialisée, permet de financer une protection sociale garantissant l’accès gratuit aux soins.
Le cadre interprofessionnel de l’action du 8 octobre est porteur de cette convergence mobilisatrice à la condition de rassembler le maximum de salariés, de retraités, de chômeurs pour construire des actions revendicatives offensives, radicales et constantes dans et hors de l’entreprise.

8 octobre, contre l’austérité!

AUGMENTATION GÉNÉRALE des SALAIRES, des MINIMA SOCIAUX et des RETRAITES, RELOCALISATION des PRODUCTIONS et du TRAVAIL ENSEMBLE LE JEUDI 8 OCTOBRE 2015 PAR LA GREVE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL ET LES MANIFESTATIONS POUR LES REVENDICATIONS 10h30 à la sous-préfecture … Continuer la lecture

Grève du 25 juin 2015

La CGT de Loir et Cher appelle, dans un cadre national interprofessionnel à la grève et à manifester le jeudi 25 juin 2015 dès 14h30 devant la préfecture puis à 15h devant l’unité territoriale de l’Agence Régionale de la Santé. Elle revendique une hausse générale des salaires, des retraites, des minimas sociaux et manifeste pour obtenir, par la satisfaction des revendications, des améliorations importantes de nos conditions de travail et de vie. Elle revendique pour toutes et tous le droit de vivre dignement grâce à : une sécurité sociale renforcée, financée par les richesses créées par le travail ; un égal accès de qualité à la santé ; un travail stable qualifié en maintenant et en relocalisant les productions ; et par une reconnaissance universelle des qualifications.

Le 9 avril en lutte

Le 9 avril 2015, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires ont appelé les salariés du privé et du public à faire grève et à manifester avec les chômeurs et les retraités pour augmenter les salaires, les retraites et minima sociaux, développer le travail stable qualifié par la relocalisation des productions, promouvoir les services publics à la hauteur des besoins des populations et reconquérir une sécurité sociale universelle et solidaire.
Pour faire aboutir ces revendications les quatre syndicats appellent à lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement et économiquement que démocratiquement. Dans le collimateur de ces quatre organisations syndicales sont particulièrement visés le « pacte de responsabilité », la loi dite de sécurisation de l’emploi issue de l’ANI du 11 janvier 2013, la réforme territoriale, la loi libérale « Macron », la loi sur le dialogue social, la loi santé…
Près de 300 000 manifestants en France dont plus de 1800 en Loir et Cher (150 à Romorantin, 200 à Vendôme et 1500 à Blois) ont battu l’asphalte contre l’austérité qu’ils subissent au travers d’une régression de leurs conditions de travail et de vie : gel ou réduction de salaire, recul de leurs droits au travail et dans le travail, restrictions des couvertures sociales et de l’accès aux soins, suppressions de services publics et diminutions de la réponse aux besoins fondamentaux pour tous.
Ensemble dans leur diversité, ils ont contesté la politique libérale du gouvernement répondant aux injonctions de « libre entreprise et de libre concurrence non faussées » dictées par le patronat et le monde de la finance pour livrer à la marchandisation tous les biens et services de domaines relevant exclusivement de l’intérêt commun.
Ils ont dénoncé les politiques publiques scandaleuses au nom de l’employabilité, de déversement d’aides financières publiques aux intérêts capitalistes des grands groupes industriels dont sont victimes les salariés de Mory, Faurécia, Philips, Acial, HPI-JTEKT, Nacam, ARM et bien d’autres…
La CGT impulse à créer une dynamique revendicative dans tous les lieux de travail en convergence d’intérêt pour une transformation sociale participant à changer de société.

25 juin: grève et manifestation pour l’augmentation des salaires, retraites, minima sociaux

Le 25 juin, la CGT appelle à une journée de grève et de manifestation à 14h30 devant la préfecture pour une hausse générale des salaires, des retraites et des minima sociaux. La hausse des salaires c’est : VIVRE DIGNEMENT, + … Continuer la lecture