30 mars : retraité.es, ensemble nous devons agir !

Dans le cadre d’une journée nationale unitaire de mobilisations, l’Union Syndicale des Retraités de Loir & Cher, la FSU et la FGR, appellent les retraité.es à un rassemblement devant la Préfecture de Blois le jeudi 30 mars 2017 à 15H00, … Continuer la lecture

Prise de parole du 7 mars 2017

Le choix de nous rassembler devant la CPAM de Loir et Cher ne relève pas du symbole mais est l’occasion de rappeler que la sécurité sociale appartient aux assurés sociaux parce qu’elle est financée par le salaire, le travail des … Continuer la lecture

Congrès de l’Union Syndicale Départementale de la santé et de l’action sociale

Le congrès de l’Union Syndicale Départementale de la santé et de l’action sociale CGT du Loir et Cher s’est déroulé le 26 avril dernier rassemblant 52 congressistes qui représentaient 14 syndicats du département.

Le déroulement des travaux a été ponctué par de nombreuses interventions des camarades venus expliquer les situations vécues par leur syndicat dans leur structure. Le sentiment était pour chacun de rencontrer les mêmes problématiques.

La politique de santé menée par le gouvernement à travers la Loi de modernisation de la santé, en continuité de la Loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) dite « Bachelot », était au cœur des débats. Dans chaque structure, il a été fait état d’une aggravation des conditions de prise en charge, en toute sécurité, des patients et des résidents liée au manque d’effectifs quasi quotidien dans les services. En effet, le gouvernement a annoncé la suppression de 1600 lits et la suppression de 22 000 postes d’ici 2017. La mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) est l’outil qui va permettre d’atteindre cet objectif. Comment espérer dans un tel contexte, une amélioration des conditions de travail pour les soignants et une égalité de soins pour tous les usagers ?  Nous avons tous conclu que cette politique n’avait qu’un but purement économique et allait entraîner des déserts médicaux sans offre de soins. De plus, elle allait avoir un impact plus que néfaste sur les agents de la Fonction Publique Hospitalière modifiant leurs droits et le statut de la FPH. C’est une attaque directe du service public.

La richesse des débats a permis à l’ensemble des syndiqués présents de conclure sur la nécessité de créer un véritable rapport de force en renforçant la vie syndicale, en consolidant les liens entre les syndicats CGT de chaque structure de la santé et de l’action sociale du département et en créant de nouvelles bases syndicales, dans le but de porter les revendications de la CGT et d’élaborer des actions communes pour une politique de santé en réponse aux besoins de la population.

La CGT continuera de porter la revendication d’une sécurité sociale qui rembourse à 100%.

Le congrès s’est clôturé par l’élection de la nouvelle Commission Exécutive composée de 38 membres dont 12 membres de la CE sortante. Un nouveau bureau a également été nommé.

 

 

Mobilisation contre la loi santé

A l’appel du Comité régional CGT centre, un car de manifestants organisé par l’UD CGT du Loir et Cher a rejoint les centaines de personnes rassemblées devant la plénière de la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie du 29 février 2016 pour dénoncer et s’opposer à :

¨   La loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 qui ordonne une économie de 3,4 milliards d’euros réalisée au détriment des personnels de santé, des salariés et des assurés sociaux.

¨   La loi de modernisation santé dite « loi Touraine » qui crée « un service territorial de santé au public » et non pas un service public territorial de santé savant mélange de restructuration territoriale entre public et privé, dans une logique de rentabilité et de concurrence favorisant le privé sur les activités rentables du système de soins. Avec des fonds publics, la loi de Santé veut tenter de coordonner,l’activité du secteur libéral et des hôpitaux .

Cette loi propose de «  refonder un service public hospitalier  » par une mutualisation des moyens réduits des services et hôpitaux publics au sein de Groupements Hospitaliers Territoriaux (GHT).

Des restructurations, des regroupements, fusions, concentrations, transferts d’activités et de services du public vers le privé sur les secteurs rentables, suppressions de postes, passage du statut de fonctionnaire au privé, accroissement de la charge de travail et la dégradation de sa qualité… C’est ce qui attend les personnels de la santé. Des Personnels de santé qui se mobilisent déjà comme au Centre Hospitalier de Blois ou encore dans de nombreux EHPAD  (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) ou établissements de l’action sociale du département.

Ou encore une généralisation de l’hospitalisation ambulatoire qui vise avant tout à dégager des gains de productivité en transférant aux familles la responsabilité de la surveillance post opératoire.

L’ouverture en grand de la santé au privé va, sous les injonctions de l’Union Européenne  avec la complicité du gouvernement, structurer le « Marché de la santé » tant attendu par les capitalistes.

La CGT par cette mobilisation et d’autres à venir demande l’abrogation de la loi Touraine, de la tarification à l’activité (T2A) et revendique le financement public aux seuls établissements de soins publics, le relèvement des cotisations sociales issues des richesses produites par le travail, une prise en charge des dépenses de santé et d’autonomie à 100% par le seul régime général de sécurité sociale étendu à tous et géré par les représentants des salariés élus.

 

29 février 2016 : journée d’action pour l’accès aux soins et la santé

La Conférence Régionale de Santé sera réunie le lundi 29 février 2016 à la salle de la passerelle à Fleury les Aubrais (45), en vue du futur Plan Régionale de Santé dès 13H15.

Les mobilisations des personnels dans plusieurs établissements, EHPAD, au Centre hospitalier de Dreux, Blois, Orléans, Vierzon…. confirment le profond malaise dans le secteur de la santé, comme de l’Action sociale.
C’est pourquoi ce jour-là, le comité régional Centre CGT a décidé  de faire de cette journée du 29 février 2016, une journée régionale interprofessionnelle de luttes pour l’accès aux soins, des moyens pour la santé, pour l’hôpital public.

Un rassemblement régional aura lieu à Fleury les Aubrais devant « La Passerelle » à 13H00
Des témoignages auront lieu pour faire connaître aux médias, le réel des situations dans les départements dans la santé et l’Action sociale.

L’Union Départementale du loir et Cher va mettre un (des) car(s) à disposition qui partira de Blois à 11H45 – Place Lorjou – près de la Maison des syndicats. Les modalités (tract, horaires des cars, etc.) seront diffusés prochainement.

Nous vous invitons à vous mobiliser pour cette action interprofessionnelle régionale, en préparant et en recherchant dans les syndicats des camarades pour participer massivement à cette mobilisation (appels à la grève, débrayages) sur ces enjeux de santé et de protection sociale qui nous concernent tous !

Renvoyer à l’UD votre inscription pour le car dès MAINTENANT au secrétariat de l’UD.

Tel 02.54.45.48.08 – fax : 02.54.45.41.02 – email : udcgt41@orange.fr

Pour un salaire émancipateur

L’action du 8 octobre 2015 ne doit pas être une nouvelle mobilisation sans lendemain se traduisant par l’unique expression de l’exaspération des travailleurs dans et hors de l’emploi.
La simple dénonciation de l’austérité ne peut ouvrir de perspectives de changements de condition et de progrès social aux salariés, aux retraités et aux chômeurs.
La mobilisation du 8 octobre porte des revendications telles que :
l’augmentation des salaires, des retraites, des pensions, des minima sociaux et du point d’indice des fonctionnaires, la relocalisation du travail stable qualifié, le renforcement de la protection sanitaire, sociale et des services publics.
Tout au long de cette année, des luttes se sont développées dans les entreprises et les services publics pour obtenir des augmentations de salaires, de pensions. Elles se sont prolongées dans la défense de notre protection sociale.
Elles se sont appuyées sur des mobilisations des salariés et démontrent tout l’enjeu politique et économique de la lutte pour un salaire répondant aux besoins des populations.
C’est un enjeu économique parce que l’activité économique productrice de richesses ne pourra redémarrer que si les populations ont la capacité monétaire de consommer pour répondre à leurs besoins.
Les politiques fondées sur le dogme capitaliste du coût du travail démontrent leur inefficacité et se traduisent par des régressions sociales insupportables. Aujourd’hui, un travailleur au SMIC a besoin d’au moins 400 euros nets supplémentaires par mois pour répondre à ses besoins fondamentaux.
L’exigence d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une revendication que nous devons porter à la hauteur des besoins parce qu’elle est nécessaire économiquement et traduit la convergence des luttes.
L’augmentation du salaire est un enjeu politique parce qu’elle est le produit d’un rapport de force politique de classe et non pas le résultat d’un calcul économique capitaliste.
C’est une revendication révolutionnaire parce qu’elle fait reculer la part du profit dans la création des richesses.
C’est à partir de cette revendication que nous nous libèrerons du chantage à l’emploi.
L’augmentation du salaire, et en particulier de sa part socialisée, permet de financer une protection sociale garantissant l’accès gratuit aux soins.
Le cadre interprofessionnel de l’action du 8 octobre est porteur de cette convergence mobilisatrice à la condition de rassembler le maximum de salariés, de retraités, de chômeurs pour construire des actions revendicatives offensives, radicales et constantes dans et hors de l’entreprise.