Appel Goodyear, droits et libertés

Vous trouverez le lien pour signer l’appel en ligne du Comité de défense pour les droits et libertés de Loir & Cher qui s’est constitué le 4 février 2016. http://www.mesopinions.com/petition/politique/defense-droits-libertes-loir-cher/18104 Signez et faites signer massivement cet appel en précisant dans … Continuer la lecture

Manifestation en soutien aux camarades de Goodyear

COMITÉ DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS

A l’ initiative de l’Union Départementale des syndicats CGT de Loir et Cher se constitue un comité de défense pour les droits et libertés sur le département avec des militants syndicaux connus de nos  syndicats CGT et d’autres organisations syndicales, des personnalités d’associations  et plus largement de la société civile attachées au respect des droits, des libertés individuelles et collectives, à la liberté d’expression et d’action du syndicalisme en réponse aux répressions contre des syndicalistes de GOODYEAR lourdement condamnés à des peines de prison pour juste avoir voulu défendre leur outil de travail. Cette criminalisation du syndicalisme est insupportable, la justice et le pouvoir politique ne doivent pas servir les intérêts du capital sous couvert d’un état d’urgence néfaste à la démocratie, à la liberté d’expression et d’action syndicale.

Un rassemblement est organisé dès le JEUDI 4 février 2016 à 17h30 devant le tribunal de Blois avec la tenue d’une conférence de presse  pour lancer officiellement ce comité de défense pour les droits et libertés et exiger la relaxe des huit syndicalistes de Goodyear.

Rendez-vous de l’Histoire à Blois

La 18ème édition des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, se déroulera du 8 au 11 octobre 2015, sur le thème des Empires.
Comme depuis une dizaine d’années, le Comité Régional CGT Centre et son Institut d’Histoire Sociale s’implique dans cet évènement de portée nationale et organise une conférence débat ayant pour thème : « Les empires coloniaux. L’apport émancipateur de la CGT d’hier à aujourd’hui », qui se déroulera le Vendredi 9 octobre 2015 de 14H00 à 17H00 à l’Institut Universitaire de Technologie de Blois – 15 rue de la Chocolaterie à Blois – salle N° 214.

Cette conférence débat, dirigée par Robert Duris, Président de l’Institut d’Histoire Sociale CGT Centre sera animée par :

– Anissa Bouayed : Historienne du centre d’études en Sciences Sociales sur les mondes Africains, Américains et Asiatiques.
– Alain Ruscio : Historien, Docteur en lettres
– Bernard Thibault : ancien secrétaire général de la CGT, membre du conseil d’administration du Bureau International du Travail,
– Elyane Bressol : Présidente de l’Institut National d’Histoire Sociale CGT,
– Philippe Cordat : secrétaire général du Comité Régional CGT Centre.

Résumé du thème abordé :

Après la seconde guerre mondiale, la CGT s’est engagée pleinement dans la lutte anticoloniale. Si elle a d’abord pu montrer une certaine frilosité concernant les revendications à l’indépendance, préférant parler de « lutte légitime pour la libération nationale », son soutien aux luttes qui mettait en cause l’ordre colonial ne s’est jamais démenti. Après un examen rapide de l’action de la CGT dans la lutte anticoloniale, nous étudierons plus en profondeur les fondements internationalistes à l’origine de son positionnement. S’en suivra un débat sur les formes plus contemporaines de colonialisme et d’impérialisme.

Nous vous invitons à réserver votre après-midi et à venir assister à cette conférence.
Nous vous invitons également à visiter le stand que l’Institut d’Histoire Sociale CGT Centre qui se tiendra dans le village du livre.

Voir le programme : les rendez vous de l’Histoire

Liberté et droits syndicaux pour le progrès social

Pas de conquêtes sociales sans liberté syndicale, pas de progrès social sans revendications et sans mobilisations collectives fortes sur et hors des lieux de travail.
C’est le sens des journées d’action du 23 septembre et du 8 octobre 2015.
La liberté syndicale est un droit humain universellement reconnu et protégé, une valeur fondamentale consacrée par la Constitution de l’Organisation internationale du travail, depuis 1919.
Elle consacre et garantit le droit de se syndiquer, de manifester, de négocier, de faire grève, en somme le droit à l’action collective.
Au mépris des textes internationaux les gouvernants prennent les mesures les plus brutales pour empêcher les salariés d’exercer leurs droits syndicaux (sanctions, menaces, chantage, expulsion de locaux).
Cependant, la promotion du « dialogue social » dans lequel se vautrent certaines organisations syndicales est insuffisante à décourager les luttes revendicatives en dépit d’un contexte de reculs sociaux sans précédent.
Les exemples sont nombreux de camarades poursuivis pour avoir défendu les droits des salariés dont le plus fondamental est le droit au travail : Xavier MATHIEU, Gérard FILOCHE.
Des pressions patronales et politiques sont exercées sur les délégués syndicaux pour obtenir leur aval pour mettre en pièce les droits des salariés afin d’engraisser les actionnaires (accords de « maintien de l’emploi » par la réduction de salaire, l’augmentation de la durée du travail chez Faurecia ou CDM).
C’est l’action syndicale qui est visée quand elle est de nature revendicative et menace le profit capitaliste.
La liberté syndicale s’exerce par les droits syndicaux qui seuls peuvent garantir l’expression des revendications des salariés, de leur souffrance au travail, de leur travail réel en vue de l’émancipation du travailleur de sa condition subordonnée.
Les groupes de parole organisés par l’employeur, les boîtes à idées et autres entretiens individuels sont des leurres et consacrent le salarié dans son statut de mineur social.
La CGT exige :
– le vote de la loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux »,
– des droits syndicaux nouveaux garantissant l’exercice du droit d’expression et de la liberté syndicale des salariés au premier rang desquels le droit de réunir les salariés dans l’entreprise,
– l’hébergement, à titre gracieux, des organisations syndicales par les collectivités territoriales.

Défendons le droit syndical

A l’appel du Comité Régional de la Région Cgt Centre, plus de 250 militant-es et syndiqué-es Cgt, dont 50 du Loir & Cher sont allés une nouvelle fois manifester devant le Tribunal de la Ville de Châteauroux pour défendre le maintien de la Bourse du Travail.
En effet, depuis maintenant douze ans, la municipalité de la ville, dirigée par une majorité UMP, s’acharne à ne pas reconnaitre l’existence du syndicalisme et de ses moyens de fonctionnement. Après des menaces d’expulsions, de constats d’huissier, de procédures en procédures contre les Unions Départementales au prétexte que ce n’est pas à une municipalité de financer les locaux des Unions Départementales, un autre acte marquait son agressivité au début du mois d’avril 2015. La municipalité décidait alors de faire couper l’électricité, privant ainsi la Bourse du Travail de son droit d’expression. Dès la connaissance de la privation de la fourniture électrique, les Unions Départementales CGT, CFDT et FO ont déposé un recours en audience de référé afin de faire rétablir la distribution de ce droit essentiel.

D’ailleurs, depuis cette remise en cause de l’hébergement des organisations syndicales, d’autres exemples se sont multipliés dans la Région Centre comme à Châtres, à la Guerche sur Aubois, à Pithiviers et dans d’autres villes comme Toulouse, Nice, St Quentin et à chaque fois les mêmes arguments sur un fond idéologique : contester le caractère d’intérêt public du syndicalisme et sa présence dans les Bourses du Travail.
Dernière minute : nous venons de prendre connaissance du résultat de la procédure en référé en date du 27 mai 2015. La mobilisation de la Cgt a été payante puisque la Ville de Châteauroux est condamnée au rebranchement des compteurs électriques des organisations syndicales et passible d’une astreinte de 300€/jour à partir du neuvième jour du jugement si l’électricité n’est pas rétablie. Elle est aussi condamnée à verser 700€ à chaque organisation syndicale au titre de l’article 700 du NCPC. Le juge des référés a estimé dans ce jugement que priver les organisations syndicales d’électricité constituait un trouble manifeste indiscutable.
Preuve que le rassemblement devant le Tribunal, suivi d’une manifestation dans la ville de Châteauroux constitue un point d’appui pour obtenir d’autres succès. Si nous restons mobilisés et déterminés, nous pourrons gagner et conquérir de nouvelles avancées pour les salariés et le syndicalisme. Néanmoins, restons vigilants, donc affaire à suivre.
Il en va du respect de la démocratie des droits et libertés dans notre société.