Grève du 10 octobre 2017

FONCTIONNAIRES, SALARIÉS DU PRIVÉ, RETRAITÉS, PRIVÉS D’EMPLOI, JEUNES TOUS ENSEMBLE,  EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION :

  • contre les ordonnances Macron,
  • pour l’augmentation des salaires et des retraites,
  • pour des services publics de proximité et de qualité,
  • pour le renforcement de notre sécurité sociale solidaire.

LES 12 ET 21 SEPTEMBRE DERNIERS, des centaines de milliers de salariés, de retraités, de privés d’emploi, des jeunes ont eu pleinement raison de se mettre en grève et de manifester dans toute la France contre les ordonnances Macron, contre la destruction du droit du travail et des garanties collectives des salariés du privé.

LE 28 SEPTEMBRE, des centaines de milliers de retraités ont eu aussi pleinement raison de se mobiliser contre l’augmentation de la CSG, pour l’augmentation des pensions, un véritable accès à des soins de qualité pour tous avec une prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

LE 10 OCTOBRE, à l’appel de 9 organisations syndicales, les agents des 3 versants de la Fonction Publique auront également pleinement raison de se mettre en grève et de manifester. Ils manifesteront pour la défense de leur statut, de leurs droits, aussi frontalement attaqués que ceux du privé. Alors que le gel du point d’indice entre 2010 et 2016 a entrainé une perte de plus de 15% de leur pouvoir d’achat, ils manifesteront pour l’augmentation des salaires et contre l’augmentation de la CSG. Ils manifesteront contre le vaste plan de licenciement, qui ne dit pas son nom, de 120 000 fonctionnaires, qui va entrainer une nouvelle dégradation des conditions de travail des agents et un accès à l’école, aux crèches, à l’hôpital, etc., encore plus dégradé pour les usagers, la population.

Que l’on soit salarié du public ou du privé, retraité, privé d’emploi ou jeune, nous sommes tous concernés par la volonté de Macron et du patronat de transformer en profondeur notre société.

LE PROJET DE MACRON, C’EST :

  • la liquidation complète des droits des salariés du privé comme du public pour offrir aux employeurs la liberté totale de les exploiter.
  • La mise à mort de nos services publics accessibles à tous, en livrant l’ensemble de leurs missions (santé, éducation, transports, énergie, communication, etc.), aux appétits financiers des grands groupes privés.
  • La remise en cause du système d’indemnisation du chômage, où les privés d’emploi seraient transformés en travailleurs pauvres comme en Allemagne, corvéables à souhait.
  • La liquidation de notre système de retraite pour le transformer en système à compte notionnel, comme en Suède, où la faiblesse des niveaux de pension contraint à la capitalisation, ceux qui en ont les moyens.
  • La liquidation de notre sécurité sociale solidaire, financée par les salaires, les richesses créées par le travail pour basculer vers un système assurantiel individuel privé, pour le plus grand bonheur des amis banquiers et assureurs de Macron.

En réalité, Macron n’a d’estime que pour sa classe sociale, les « élites », les riches et les puissants. Il méprise les salariés, considère les fonctionnaires comme un cout qu’il faut réduire, les retraités comme une charge pour la société et les chômeurs comme responsables de leur situation. 

Personne ne sera épargné par les velléités destructrices du riche ex-employé de la banque Rothshild.

Nous sommes bien tous confrontés à une attaque cohérente et convergente contre l’ensemble de nos conquis sociaux pour nous faire basculer dans une société fondée sur le modèle anglo-saxon, basé sur le libéralisme et l’individualisme, contre tout ce qui est collectif et solidaire.

Voulons-nous vivre dans une société où la mise en concurrence exacerbée, la précarité et la misère généralisée seront notre sort et celui des générations futures, au seul profit du patronat et de la finance?

Voulons-nous vivre dans les conditions du début du 19e siècle, pour la seule satisfaction d’un patronat revanchard, toujours plus avide de domination et de profits?

Face à cette attaque globale de Macron, au service exclusif du patronat et de la finance, la riposte des salariés doit être elle aussi globale, unie et déterminée pour imposer d’autres choix, en surmontant les pièges de l’opposition et de la division.

En effet, alors que les richesses créées par le travail n’ont jamais été aussi importantes, que les fortunes colossales s’affichent avec insolence, par la mobilisation de tous les salariés, retraités, privés d’emploi, la jeunesse, nous pouvons gagner :

  •   l’arrêt de la casse de l’emploi dans le privé comme dans le public, par les délocalisations et fermetures d’entreprises et les suppressions de postes statutaires dans la fonction publique.
  • La réindustrialisation du Loir & Cher par la relocalisation des productions, l’investissement dans la recherche et l’innovation en s’appuyant sur les atouts et savoir-faire des salariés du département.
  • Le renforcement d’une protection sociale solidaire qui réponde à l’ensemble des besoins de la population financée par les richesses issues du travail à travers les cotisations sociales (salaire socialisé), par une couverture des risques à 100%.
  • La reconquête de véritables services publics de proximité.
  • Des salaires à la hauteur des qualifications reconnues avec un salaire minimum à l’embauche de 2000 € brut, ce qui correspond à une augmentation de 300 à 400 € net, besoin exprimé par les salariés.
  • Une augmentation des pensions sur le même niveau d’un minimum de 2000€ avec un départ à la retraite à 55 ans,
  • Une diminution du temps de travail à 32 heures sur la base d’un salaire minimum de 2000€.
  • Une sixième semaine de congés payés,
  • L’abrogation des ordonnances Macron,
  • L’abrogation des Lois Travail, Macron, Rebsamen, Santé, NOTRe, et de toutes les lois régressives.

L’Union Départementale CGT de Loir et Cher, dans l’unité la plus large, appelle les salariés du public comme du privé, les retraités, les privés d’emplois, la jeunesse à se mobiliser sous toutes les formes, à débrayer, à se mettre en grève le :

MARDI 10 OCTOBRE

Manifestation à 14h devant la préfecture de Blois

Seule l’intervention massive de tous les salariés stoppera Macron et imposera d’autres choix. Tous ensemble, unis et déterminés dans l’action collective, nous pouvons reconquérir le progrès social.

 

 

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