Des luttes d’intérêt général pour l’égalité Femmes/Hommes

Le 8 mars 2019, l’Union Départementale CGT du Loir et Cher a mobilisé les salarié·es et leurs syndicats pour faire de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes une véritable journée d’action interprofessionnelle.

La délégation CGT reçue par la préfecture a rappelé que toutes les politiques mises en œuvre depuis l’arrivée de Macron se sont attaquées aux salarié·es et aux plus précaires en accélérant les reculs sociaux des gouvernements précédents.

Les femmes sont en première ligne : 

  • 26 % d’écart salarial moyen,
  • 82 % des salariés-es à temps partiel sont des femmes,
  • 17 % seulement, des métiers sont mixtes,
  • 63 % des salariées payées au SMIC sont des femmes,
  • 40 % de pensions de retraite en moins pour les femmes,
  • 0,2 % seulement, des entreprises ont été sanctionnées

Avec le passage en force des ordonnances détruisant le code du travail et en particulier le CHSCT, Macron supprime les moyens pour les femmes de contrôler le respect de la règlementation sur l’égalité femme/homme et jette les femmes dans le temps partiel.

La baisse drastique des moyens du planning familial et des moyens de l’hôpital public pour répondre aux besoins des femmes pour accéder librement et gratuitement à l’IVG constituent des reculs sociaux et culturels majeurs pour notre société.

Au-delà de l’enfumage que constitue l’index égalité qui répond aux besoins de sécurité juridique des entreprises et des déclarations de Macron et consorts, la réalité c’est ce que vivent les aides-soignantes, les aides à domicile, les caissières, les saisonnières agricoles, les agentes de propreté :

  • Salaires de misère,
  • Journées de galère de 7 heures à 21 heures,
  • Non-paiement des temps de déplacements,
  • Violences et discriminations sexistes, harcèlement sexuel, chantage à l’emploi,
  • Isolement professionnel et conditions de travail indignes,

Cette journée d’action s’est achevée à l’hôpital de Saint Aignan pour soutenir une camarade accusée par sa direction d’avoir manqué à ses obligations dans la prise en charge d’un patient âgé alors que les personnels majoritairement féminins se dévouent dans des conditions toujours plus insupportables pour répondre aux besoins de la population.

Pour la CGT il est urgent :

  • de répondre aux revendications des travailleuses sur l’augmentation des salaires et la reconnaissance des qualifications des femmes en particulier dans  les professions discriminées,
  • de sanctionner lourdement les entreprises délinquantes en donnant des moyens humains et règlementaires à l’inspection du travail et à la justice.

 

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