Bureau de poste de Blois Vienne : un avenir incertain

Dans sa destruction du service public, La Poste s’est donné comme objectif de fermer de nombreux bureaux de poste sur l’ensemble du territoire.

En 2000 on comptabilisait 17 000 bureaux de poste en France. Il en reste moins de 5 300 en 2020. Le Loir-et-Cher n’est pas épargné par cette destruction.

En effet le retrait du DAB (distributeur automatique de billets) des Favignolles de Romorantin et le projet de la destruction du bâtiment où se situe le bureau de poste, nous laisse craindre que la poste pourrait en profiter pour le remplacer par une APC (agence postale communale) voire un relais commerçant. De toute évidence la CGT FAPT du Loir-Et-Cher sera très vigilante sur le sujet.

Pour poursuivre dans cette voie, la poste souhaite fermer son bureau de Blois Vienne courant avril 2022 et le remplacer par une APC, la mise en place d’un relais poste commerçant ayant échoué faute de volontaires.

Si la poste arrive à ses fins, cela serait une fois de plus des services publics moindres rendus aux usager·es car les services disponibles dans ces points relais n’ont en réalité rien à voir avec ceux d’un vrai bureau de poste. Cela aurait un impact direct sur l’emploi puisque aujourd’hui la position de travail est tenue par un agent de la poste et que demain celle-ci pourrait être tenue par un·e employé·e communal à la charge des contribuables (La Poste ne verse que 1000 euros d’indemnités par mois à la mairie).

La CGT FAPT 41 a d’ores et déjà pris les choses en main afin de dire non à cette fermeture.

Pour cela, nous avons mis à disposition, chez les commerçant·es du quartier, une pétition qui a recueilli à ce jour plus de 1200 signatures ; nous avons également distribué un tract dans chaque boite aux lettres de ce quartier et nous avons donné une interview sur la radio Sweet FM. La CGT FAPT 41 a appelé à un rassemblement devant le bureau de poste de Blois Vienne le samedi 12 mars à 10 h00 afin de dire non à la fermeture et nous avons interpelé la mairie de Blois en envoyant un mail et un courrier au maire et aux élu·es. Pour finir un communiqué de presse est paru dans la Nouvelle République.

Rappelons que sans l’accord de la mairie, il est presque impossible pour La Poste de fermer un bureau de quartier. Heureusement des collectifs d’usager·es se créent. Ils ont déjà permis de stopper la fermeture de nombreux bureaux. Les élu·es municipaux jouent un rôle crucial pour conserver de vrais bureaux de poste.

D’autres actions pourront être prises suivant la mobilisation. Dans tous les cas la CGT FAPT 41 ne laissera pas La Poste une fois de plus détruire notre volonté de développement de véritables services publics qui répondent aux besoins de la population.

 

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